Après un siècle de progrès constants, les gains d’espérance de vie s’essoufflent. Une étude parue dans PNAS montre que les générations nées après 1939 ne devraient plus connaître la même longévité que leurs aînés.

Conçus pour des mains masculines, les instruments chirurgicaux fatiguent et blessent encore trop de praticiennes. De nouvelles recherches visent à corriger ce biais en repensant la conception des outils.

Une étude révèle que les mécanismes cérébraux à l’origine des symptômes psychotiques sont similaires, quel que soit le diagnostic posé. De quoi bouleverser la manière dont la psychiatrie choisit ses traitements.

Boire trop peu d’eau ne nuit pas seulement au corps : cela pourrait aussi amplifier le stress quotidien. Une étude révèle que la déshydratation, même légère, accentue la production de cortisol, l’hormone du stress.

L’activité physique est cruciale pour bien vieillir mais la manière de marcher compte autant, sinon plus, que le nombre de pas effectués. Une démarche altérée peut être le signe précoce d’un vieillissement accéléré, et accroît les risques de chute, de fatigue ou de perte d’autonomie.

Anodin en apparence, le café peut perturber l’action de plusieurs médicaments, allant des traitements de la thyroïde aux antidépresseurs.

Une revue de près de 700 études révèle que les purificateurs d’air portables censés limiter la propagation des infections en intérieur sont rarement testés sur des personnes, et que leurs effets nocifs potentiels restent largement sous-évalués.

De plus en plus de militants écologistes présentent le cancer comme une « maladie politique ». Une instrumentalisation dénoncée par des oncologues, qui rappellent que les véritables leviers de prévention relèvent du tabac, de l’alcool, de l’obésité ou encore de la vaccination HPV.

Alors que la résistance aux antibiotiques s’impose comme l’une des menaces sanitaires majeures du XXIe siècle, les efforts de recherche pour la comprendre et la contenir demeurent inégalement répartis.

L’axe intestin-cerveau se confirme : chez des patients déjà atteints de démence, une MICI s’accompagne d’un déclin cognitif plus rapide (données suédoises, SveDem).

La métastase, vrai tueur des cancers, apprend à survivre jusque dans le liquide céphalo-rachidien. Les chercheurs dévoilent ses ruses métaboliques pour mieux les briser.

Le cancer du cœur est rarissime (≈3/10 000) car les cellules cardiaques se divisent très peu et sont protégées des agents cancérigènes. Revers: une faible capacité de réparation. Quand des tumeurs surviennent, elles sont souvent métastatiques et agressives.

Monodiètes, illusion minceur de l’été: kilos perdus vite, surtout eau et muscle, risques bien réels, bénéfices durables absents.

Silencieuses, invisibles, mais redoutablement actives : les cellules souches cancéreuses pourraient bien être les braises cachées des récidives tumorales. Capables d’hiberner pendant des mois, voire des années, elles échappent aux traitements conventionnels et ravivent le feu du cancer une fois la vigilance relâchée.

De Kim Kardashian à Kid Cudi, la convalescence devient spectacle en ligne: hashtags, tutos et “retours” éclair. Entre vrai soutien et mirages dangereux, la guérison s’y perd parfois.

Pourquoi certains franchissent-ils le cap des 100 ans? Deux études sur des cohortes suédoises montrent que les centenaires ne vivent pas seulement plus longtemps: ils tombent moins malades, plus tard, et évitent plus souvent les pathologies mortelles, notamment cardiovasculaires. Leur trajectoire suggère un vieillissement distinct, plus lent que la norme.

De votre téléphone à votre éponge, de votre brosse à dents à la poignée de votre caddie, des armées invisibles de bactéries se cachent sur les objets du quotidien que vous touchez le plus. La plupart de ces microbes sont inoffensifs – certains sont même utiles – mais, dans certaines conditions, certains peuvent vous rendre gravement malade.

La leucémie lymphoïde chronique (LLC) est le cancer du sang le plus fréquent chez l'adulte en Occident et touche principalement les personnes âgées. La plupart des personnes sont diagnostiquées après 70 ans, mais un nombre croissant de personnes plus jeunes, dont certaines ont moins de 60 ans, sont également touchées.

Une fillette suédoise a développé des anomalies hormonales après avoir été exposée au gel de testostérone de son père, via un simple contact peau à peau. Cet incident rarissime rappelle que les traitements hormonaux ne sont pas sans risques pour l’entourage, notamment les nourrissons.

Nos génomes sont parsemés de segments d'ADN appelés rétrotransposons, capables de se déplacer. Libérés, certains peuvent détruire les nerfs et favoriser l'inflammation – une découverte qui pourrait permettre de développer de nouveaux traitements contre la neurodégénérescence.