Le rapport final intitulé “Les politiques d’exonérations de cotisations sociales : une inflexion nécessaire” a été remis officiellement au Premier ministre Michel Barnier et rendu public au début du mois d’octobre. 

D'après le dernier rapport du COR, les dépenses de retraites dans le PIB apparaissent globalement stables : elles représentaient 13,8% du PIB en 2021 et devraient théoriquement passer à 13,9% en 2027.

Le Parlement vient d'adopter, ce vendredi, un amendement au PLF visant à créer un nouvel impôt contre les ménages les plus riches. Celui-ci viendrait taxer de 2% le patrimoine de tout foyer dépassant le milliard d'euros.

La logique voudrait que la désinflation soit souhaitable. Mais jusqu'à quel point ?

Selon les données de l'URSSAF, 39.000 salariés sont dans des entreprises en liquidation au troisième trimestre en France.

Patrick Martin, le président du Medef, et Philippe Aghion, professeur au Collège de France, ont constitué un collectif d’économistes et de chefs d’entreprise pour ramener le débat politique à la réalité des chiffres et des faits, et retrouver le chemin de la prospérité perdue.

Les macronistes accusent le gouvernement Barnier de dilapider l’héritage macronien en s’aveuglant sur les limites de la politique menée depuis 7 ans.

Le gouvernement a prévu 30 milliards d’euros de hausse d’impôts l’année prochaine pour enrayer la spirale abyssale des déficits publics. Du jamais vu. Et sur ce total, près de 22 milliards d’euros devrait reposer sur les entreprises, pas que les grandes, mais aussi les petites et moyennes également (PME).

La discussion budgétaire pourrait et devrait préparer le rééquilibrage des finances publiques, mais elle risque fort de déboucher sur des décisions qui vont nous conduire à la catastrophe. En réclamant plus d’impôts, les députés vont au naufrage.

Les Français ne consomment pas n’importe où. Ils choisissent leur enseigne pour le prix, avec Lidl en tête, tandis qu'Intermarché est privilégiée pour la proximité d’accès et Grand Frais pour la diversité des produits.

En France, les impôts de production restent supérieurs, en pourcents de la valeur ajoutée nette des sociétés, à ce qui est pratiqué dans tous les autres pays de l'UE, à part la Suède.

Entre ceux qui noircissent systématiquement le tableau sur la situation financière globale des Français et ceux qui se font représentants exclusifs d’intérêts particuliers, qui se préoccupe encore de l’intérêt général ?

Alors que la discussion budgétaire s’est ouverte au Parlement, la classe politique ne veut pas comprendre que la gestion de l’endettement va devenir de plus en plus problématique pour notre souveraineté. Il y a des jours où le mur des réalités est visiblement infranchissable.

La crise Covid a incité les décideurs politiques à envisager des solutions autres que nationales du fait des consultations mutuelles sans toutefois passer le « Rubicon » de la fédération.

Avec le naufrage budgétaire révélé par la préparation du PLF 2025 et l’effondrement du dogme des baisses d’impôts, seule demeure pour les soutiens d’Emmanuel Macron la fierté d’avoir réduit le chômage.

« Souveraineté, j’écris ton nom... » La classe politique toute entière, ou presque, pleure sur la souveraineté perdue, et les médias relaient ce cri, mais pas une voix ne viendra soutenir un effort budgétaire afin de rétablir l’équilibre budgétaire. En empruntant massivement, la France a perdu son indépendance.

Après la note de Fitch sur notre dette, voici venir celle de Moody's... Avec quelles perspectives ?

Les professionnels du recouvrement sont prêts à se mobiliser pour apporter des solutions… Parce que l’augmentation du non-respect des délais de paiement annonce des difficultés en cascade. Le phénomène est évidemment contagieux... et inquiète les professionnels du recouvrement.

Le débat sur l’utilité et le coût du crédit impôt recherche dans le cadre du budget 2025 a suscité une inquiétude au sein de tout l'écosystème qui en dépend.

Dans une chronique publiée dans Le Monde, l’éditorialiste Françoise Fressoz affirme que le projet de loi de finances pour 2025 enterre le macronisme en mettant fin à la politique de l’offre "menée avec constance par le président de la République depuis 2017".