Une trentaine de dirigeants étaient réunis le jeudi 27 mars à Paris autour de Volodymyr Zelensky, le président de l’Ukraine. Un format ad hoc destiné à rassembler la « coalition des volontaires » voulue par le couple franco-britannique afin de soutenir l’effort de guerre ukrainien et de préparer les garanties de sécurité à l’issue de la signature d’un éventuel traité de paix. Ont notamment été discutées les questions des « forces de réassurance » et du rôle de l’Europe, en l’absence des Etats-Unis avec qui les conclusions du sommet ont été partagées. Pour en parler, Raphaël Chauvancy, qui s'exprime en son nom personnel.

L’aéroport de Londres-Heathrow, le plus grand d’Europe, est resté fermé toute la journée mardi 21 mars en raison d’une panne de courant consécutive à l’incendie d’une sous-station électrique. Un incident qui met en lumière la vulnérabilité de nos réseaux énergétiques.

Né en 1978, Raphaël Chauvancy est officier supérieur des troupes de marine. Enseignant en stratégie à l’école de guerre économique, il est aussi notamment l'auteur des Nouveaux visages de la guerre et de Vaincre sans violence : Manuel d'influence et de guerre de l'information. Il a été récompensé du prix la plume et l‘épée 2022. Il s’exprime ici à titre personnel sur le sujet de la dissuasion nucléaire et conventionnelle de la France à l'heure d'un possible désengagement des Etats-Unis en Europe. Faut-il adapter notre dissuasion en la partageant avec nos alliés et voisins européens ? C'est l'idée portée par Raphaël Chauvancy.

Il est « prématuré » pour l'Allemagne d'envisager d'envoyer ses soldats en Ukraine, selon le commissaire aux forces armées.

Mieux nous défendre est un impératif. Mais nos dépenses militaires et d’armement sont-elles mieux gérées que les multiples gaspillages identifiés dans la dépense publique de manière générale ?

Fin 2024, une alliance d’entreprises privées a redéfini la guerre américaine sans tirer un seul coup de feu. Des révélations du Financial Times ont mis en lumière la formation d’un consortium réunissant Palantir, Anduril, SpaceX et OpenAI, bien décidé à révolutionner les stratégies militaires.

L'armée russe mobilise désormais des soldats plus âgés sur le front après avoir augmenté le niveau des primes, selon des informations du Financial Times.

Si les Etats-Unis décidaient de ne plus protéger l’Europe via l’OTAN, Emmanuel Macron envisage d'augmenter les dépenses militaires de la France de 2,1% à 5% du PIB.

Le discours du vice-président américain, J. D. Vance, devant des dirigeants européens réunis à Munich pour la Conférence annuelle sur la sécurité n’a pas rassuré les différents acteurs sur le plan de paix américain en Ukraine. L’UE a-t-elle les moyens d’imposer ses critères dans les négociations ?

Dans son dernier rapport, la commission Nagel, le comité israélien qui étudie pour le gouvernement les possibles conflits à venir et les stratégies à mettre en place, dévoile que la Turquie pourrait devenir un ennemi déclaré d’Israël.

Le général Igor Kirillov a été tué lors d'une attaque à l'explosif à Moscou. Il était responsable du département de radioprotection, de protection chimique et biologique de l'armée russe.

Selon un sondage, six Russes sur dix craignent l’OTAN.

L'Union européenne a livré jusqu'à présent plus de 980.000 obus à l'Ukraine. Les pays de l'UE produisent aujourd'hui plus d'obus de 155 mm que les États-Unis.

La Russie est soupçonnée de préparer des opérations de sabotage via des engins incendiaires à bord d'avions à destination des Etats-Unis.

Après sa visite à Londres, le président ukrainien s'est entretenu jeudi à Paris avec Emmanuel Macron afin d'obtenir davantage de soutien. Volodymyr Zelensky s’est également rendu en Allemagne et en Italie.

Un aspect vital de la guerre se déroule également sur l’eau. La lutte pour le contrôle de la mer Noire a vu la Russie s’incliner à plusieurs reprises.

Vladimir Poutine a menacé à plusieurs reprises de recourir aux armes nucléaires depuis le début du conflit en Ukraine.

Pendant longtemps, le gouvernement comme l'État-major israélien ont redouté la puissance du Hezbollah comme celle de l'Iran. Aujourd’hui, ils misent sur une faiblesse plus grande qu'anticipée. L’armée israélienne a affirmé avoir "éliminé" Hassan Nasrallah dans un bombardement mené vendredi à Beyrouth.

Vladimir Poutine a brandi jeudi la menace d'une "guerre avec les pays de l'OTAN" si les Occidentaux décident d'autoriser l'Ukraine à frapper en profondeur le territoire russe avec des missiles à longue portée.

Alors qu’Israël ne cessait de perdre en influence et d'accumuler les ennemis dans le reste du monde, l’Etat hébreu tire-t-il son épingle du jeu militairement face à ses principaux rivaux dans la région ?