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À peine formé, le gouvernement de Sébastien Lecornu se retrouve dans la ligne de mire des oppositions. Deux motions de censure sont déjà déposées par LFI et le RN.

Le second mandat d’Emmanuel Macron est de nouveau marqué par une crise politique. Mais que se passerait-il en 2027, tant sur le plan économique, politique ou géopolitique si la situation actuelle perdurait ?

Entre dépendance à l’État et rejet du système, la France vit, selon Jean-Sébastien Ferjou, l’aboutissement hystérique du « en même temps ».

Entre tractations feutrées, PS arbitre malgré lui et majorité introuvable, la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon ressemble moins à un nouveau départ qu’à un fragile sursis politique.

La comédie politique continue tandis que l’économie s’essouffle. Entre blocage institutionnel, défiance des marchés et inquiétude des entreprises, la France joue sa survie budgétaire avant même de songer à sa relance.

Alors qu’Emmanuel Macron doit dévoiler ce vendredi 10 octobre le nom de son nouveau Premier ministre, la piste d’une reconduction de Sébastien Lecornu n’est toujours pas écartée.

Pris dans une tempête politique depuis son échec à former un gouvernement, le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu essaye de s'affirmer sur une ligne personnelle, quitte à s'écarter de celle du président dont il est pourtant l'un des plus fidèles. Stratégie de survie pour négocier ou vraie divergence ? Décryptage.

Avec la démission du gouvernement Lecornu et le blocage politique à l’Assemblée nationale, la possibilité d’une dissolution grandie. Une hypothèse qui pourrait s’avérer délétère, selon Jean-Sébastien Ferjou, directeur d’Atlantico. « L’Assemblée pourrait être encore plus ingouvernable », avertit-il.

En coulisses, le maintien du Premier ministre démissionnaire fait son chemin. L’intéressé s’exprime ce soir au 20 Heures de France 2.

Emmanuel Macron porte une responsabilité accablante dans la crise politique actuelle (dissolution incompréhensible, verticalité du pouvoir, mépris des corps intermédiaires, incapacité à renouveler le système des partis, hystérisation des débats...). Mais il est pourtant loin d’être le seul coupable du champ de ruine qu’est devenue la vie politique française. Analyse en sept points avec les experts d'Atlantico.

Emmanuel Macron est aujourd’hui confronté à une impopularité abyssale et une crise institutionnelle inédite sous la Ve République. Isolé, sans majorité stable, et désavoué par une partie de ses anciens soutiens, le président incarne à la fois le symptôme et le verrou de la paralysie politique actuelle. Pourtant, du fait même de la Constitution, il reste au centre du jeu. Démission, dissolution, référendum, gouvernement technique ou union nationale : toutes les issues possibles passent par lui. Mais en a-t-il encore le crédit politique, l'autorité ou les relais pour imposer une sortie de crise ?

Au lendemain de la démission express de Sébastien Lecornu, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a publiquement exprimé son désarroi face à la stratégie du chef de l’État. Alors que la France s’enfonce dans une impasse institutionnelle, il appelle à « changer de méthode » et à « partager le pouvoir ».

Sébastien Lecornu a déposé sa démission ce lundi 6 octobre dans la matinée après une levée de bouclier contre son nouveau gouvernement. Le chef de l'État a accepté le départ du Premier ministre, qui devient le plus éphémère de la Ve République.

BNP Paribas (-4,45% vers 12h), la Société Générale (-5,85%) et le Crédit Agricole (-4,25%) ont immédiatement plongé après l’annonce de la démission du premier ministre, survenue peu après l'ouverture de la Bourse.

Sébastien Lecornu parviendra-t-il à sauver sa peau et celle d’Emmanuel Macron ? La question se pose crûment au lendemain de ce qui ressemble à une journée de dupes avec l’annonce d’un gouvernement qui se voulait resserré, et qui l’est tellement que ça craque de tous les côtés, avec la menace de LR de quitter le gouvernement, celle d’une censure socialiste et une avalanche de protestations contre la nomination de Bruno Le Maire au Ministère de la Défense.

Tout se passe comme si le moral des agents économiques était branché sur le climat politique. Plus les incertitudes s’accroissent, plus la conjoncture se tasse. Le monde des affaires commence à trouver que Sébastien Lecornu tourne en rond.

Après avoir sifflé la fin du débat sur la « Zucmania » et autres impôts qui affecteraient les processus de création de richesse, Sébastien Lecornu va aborder la question des dépenses publiques et sociales… mais à sa manière.

Alors que les négociations budgétaires entrent dans leur phase décisive, l’exécutif cherche un compromis avec la gauche sur une mesure symbolique : le retour d’un impôt sur la fortune. Entre la très controversée « taxe Zucman » et un « ISF nouvelle génération », les contours de cette future contribution sur les hauts patrimoines commencent à se dessiner.

Sorti de Matignon par la petite fenêtre, le centriste rêverait désormais d’entrer à l’Elysée par la grande porte.

Présentées comme incontournables il y a deux mois, les 44 milliards d’euros d’économies fixés par François Bayrou pour le prochain budget ont disparu des radars avec son départ de Matignon. Son successeur, Sébastien Lecornu, cherche désormais un compromis plus réaliste, entre impératifs européens, croissance à préserver et pressions politiques internes.