Le ministre de l’intérieur et le président du groupe LR à l’Assemblée ont chacun annoncé leur candidature à la tête du parti. Y a-t-il plus qu’un choc des ambitions personnelles ?

Huit ans après la vague macroniste de 2017, la droite fait son grand retour à Boulogne-Billancourt.

Le président du groupe à l’Assemblée à présenté des propositions visant à repeindre les façades du parti et réaffirmer ses valeurs clés. Mais la vision politique est-elle à la hauteur des enjeux historiques qui se posent à la démocratie française ?

Avec le recul d'Emmanuel Macron et suite à son auto-dissolution, nous semblons vivre le retour des sensibilités traditionnelles, à droite notamment.

Sur France Inter, un agent de l'OFB avait récemment comparé les agriculteurs aux dealers, au motif que les premiers ne voudraient plus les voir sur leurs exploitations.

Idéologiquement mais aussi politiquement, Bruno Retailleau semble être en rupture totale avec ses prédécesseurs. Une stratégie payante, d'après divers sondages.

Olivier Faure tente de faire céder le gouvernement sur la réforme des retraites en contrepartie d’une non-censure. Jean-Luc Mélenchon a critiqué l'attitude de ses partenaires du Nouveau Front populaire.

Dans ses vœux aux Français, Emmanuel Macron a reconnu l’échec de la dissolution et relancé la piste d'un référendum.

Les démocraties en Occident sont marquées depuis 25 ans par une montée du populisme et par une défiance des électeurs à l'égard de la classe politique et des dirigeants.

Le politologue Luc Gras fait paraitre "La démocratie en péril".

L’ancien Premier ministre avait théorisé l’idée de deux gauches irréconciliables. Leur entrée au gouvernement signe-t-elle juste des débauchages ou la structuration d’un nouveau clivage politique ?

Comme annoncé, le Palais de l'Élysée a fini par dévoiler la composition du gouvernement de François Bayrou ce lundi 23 décembre 2024. Ce qu'il faut retenir.

"Emmanuel Macron, c'est fini, ou presque", assène Marine Le Pen dans une interview accordée au Parisien. Et de poursuivre : le président "a même perdu son pouvoir de nomination du Premier ministre".

Le nouveau Premier ministre réussira-t-il enfin le dépassement sur lequel le président s’est cassé les dents ?

Pour choisir le prochain Premier ministre, Emmanuel Macron multiplie les consultations. Ce faisant, il a toutefois décidé de ne convier qu’une partie des formations politiques représentées à l’Assemblée nationale.

Le gouvernement reste « ouvert au dialogue » avec le RN mais, pour trouver un compromis, « il faut être deux », a déclaré lundi la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, laissant entendre que l’exécutif pouvait évoluer sur le déremboursement des médicaments, une des lignes rouges du RN.

Sous l’impulsion des Insoumis, l'Assemblée nationale devrait se prononcer ce jeudi sur l’abrogation de la réforme Dussopt-Macron et pour faire bonne mesure de celle portée par Marisol Touraine pendant le quinquennat Hollande.

À la sortie d’un rendez-vous à Matignon lundi matin avec Michel Barnier, Marine Le Pen a déclaré à la presse que « si le budget reste en l’état, nous l’avons toujours dit, ce sera la censure ».

Jean-Luc Mélenchon pourrait être vu comme un irréductible Gaulois, dans la mesure où il n’a pas, pour l’instant, renoncé à une posture plus radicale tout en conservant un certain socle électoral. 

Pour la droite LR, le dilemme est redoutable : tenter de mettre la main sur le bloc central si Marine Le Pen reste dans le paysage, tenter de mettre la main sur l’électorat RN si elle en disparaît…