Après des mois d’attente, Donald Trump et Xi Jinping ont échangé par téléphone pour la première fois depuis l’investiture du président américain en janvier 2025. Un appel aussi symbolique que stratégique, sur fond de rivalités économiques, militaires et idéologiques entre Washington et Pékin. Cette reprise de contact peut-elle apaiser les tensions ou ne fait-elle que masquer une confrontation inévitable entre deux puissances aux visions irréconciliables du monde ?

Alors que l’extension des parapluies nucléaires français et britanniques en Europe suscite un intérêt croissant chez certains alliés, la situation de nos voisins d'outre-Manche inquiète fortement.

Accompagné du Premier ministre polonais Donald Tusk, du Britannique Keir Starmer et du chancelier allemand Friedrich Merz, Emmanuel Macron s'est rendu à Kiev samedi pour demander un cessez-le-feu « complet » à la Russie. Le retour en force de l'Europe ?

Impossible de comprendre la politique de Trump vis-à-vis de l’Ukraine sans l’inscrire dans l’obsession américaine de contenir la puissance chinoise. Le grand pari géopolitique trumpiste a-t-il déjà fait pschitt ?

International, politique économique, questions institutionnelles... Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a enchaîné les revirements stratégiques. Véritable stratégie ou chaos comme outil de leadership ?

Les pays de l'Union européenne ont souvent eu recours à la politique de la morale pour déployer leur stratégie en matière géopolitique. L'Europe n’est-elle pas prise entre deux feux avec la pression des nations impérialistes comme la Russie et les États-Unis, et d'autre part, le camp des décoloniaux européens, qui n'aiment plus l'Europe et qui ne croient plus en sa posture morale ?

Une quinzaine de dirigeants, dont Emmanuel Macron, participent ce dimanche à Londres à un sommet pour redéfinir de nouvelles garanties de sécurité en Europe face aux craintes de l’abandon de l’Ukraine par les Etats-Unis, après les tensions entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.

Emmanuel Macron sera à Washington ce lundi pour tenter d’infléchir la position de Donald Trump sur l’Ukraine. Mais dans un monde de rapports de force, quels arguments a-t-il vraiment, outre sa certitude de pouvoir “séduire” n’importe qui ?

Le sommet de Paris sur l’Ukraine « a réaffirmé » que Kiev « mérite la paix par la force, une paix respectueuse de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale » a déclaré en sortant Ursula von der Leyen.

Les discours sur la nécessité d’une défense européenne et d’une souveraineté stratégique des 27 n’ont jamais été autre chose que des incantations très peu suivies d’effets. Existe-il une perspective réaliste pour qu’il en aille autrement ?

Le réchauffement des relations entre Trump et Poutine, qui souhaitent négocier la fin de la guerre en Ukraine, est un coup porté à l’Union européenne.

La première guerre froide a été remportée grâce à la supériorité économique et technologique. Donald Trump et les Etats-Unis seront-ils en mesure de rivaliser avec la Chine de Xi Jinping, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle ?

Donald Trump aurait-il adopté une stratégie différente d'Emmanuel Macron s'il avait fait face aux humiliations qu’impose l’Algérie à la France ? Faut-il revenir à une ligne diplomatique plus inspirée par la realpolitik ?

A l’occasion de la chute de Bachar el-Assad, l'ONU a demandé l’arrêt "des mouvements" et "des frappes" israéliennes en Syrie alors que l’ONU n’a pas demandé à ce que la Turquie cesse ses propres mouvements et bombardements sur la Syrie.

La situation en Syrie a été une surprise totale pour la plupart des observateurs. Personne ne s'attendait à ce que le régime syrien soit aussi faible et à ce que sa chute soit aussi rapide.

Et quel devrait en être le contenu au regard des menaces russes de Troisième Guerre mondiale ?

L'Amérique de Trump se nourrit sans doute d’illusions, à commencer par les bénéfices du protectionnisme alors qu’il n’a jamais fonctionné nulle part mais elle est animée d’une farouche volonté et par un dynamisme inégalé. L’Europe, elle, se gargarise de mots…

Différents partenaires de l’Europe ont décidé de participer au sommet des BRICS. Selon Charles Michel, le président du Conseil européen, le choix de ces pays de s'afficher à Kazan en compagnie de la Russie constitue un message envoyé à l'Occident. Quelle est la place occupée par l'Europe en tant qu'entité géopolitique ?

La vice-présidente de Joe Biden pourrait être investie à la convention démocrate au mois d’août.

Depuis le Brexit de 2016 et les difficultés du gouvernement conservateur, l’impression régnait que la France d’Emmanuel Macron, jeune, réformatrice, européenne, l’emportait dans la vieille rivalité franco-britannique.