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Les réticences exprimées par les agriculteurs comme par les Français sont éminemment compréhensibles au regard du volume de désinformation et de la volonté de masquer les vraies responsabilités politiques de la crise agricole.

« Nous continuerons de défendre sans relâche notre souveraineté agricole », a indiqué la présidence française alors que la présidente de la Commission européenne est arrivée ce jeudi en Uruguay.

Ce mardi, les députés ont débattu à l’Assemblée sur l’accord de libre-échange entre l’UE et les pays du Mercosur. Ce projet crispe les agriculteurs français qui redoutent d’être fragilisés.

Du gouvernement aux oppositions, d’Emmanuel Macron à la gauche et au RN en passant par Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, beaucoup semblent utiliser le Mercosur pour (tenter de) faire oublier leurs responsabilités accablantes dans la faillite de l’agriculture ou du commerce extérieur.

Si l’UE ne signe pas le traité (négocié depuis 25 ans…), les pays du Mercosur se tourneront directement vers la Chine comme ils l’ont clairement laissé entendre dans les coulisses du G20.

Arrêtons de nous mentir, l’agriculture française ne sera pas gênée par les accords du Mercosur. En revanche, ce qui la gêne, ce sont ses pertes de compétitivité liées au coût du travail et aux surrèglementations bureaucratiques.

En déplacement en Argentine, Emmanuel Macron a notamment avancé des arguments que rien ne soutient dans la réalité du contenu du traité comme dans son impact.

Le président de la République a indiqué qu’il souhaitait « défendre » les agriculteurs français mobilisés contre l'accord commercial avec le Mercosur, en marge de sa visite en Amérique latine.

Le groupe des députés Insoumis avait prévu l’examen dans sa niche parlementaire du 28 novembre d’une proposition de résolution visant à refuser le traité avec le Mercosur.

Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a dénoncé les faibles avancées liées aux promesses faites par le gouvernement l’hiver dernier envers les agriculteurs.

C’est annoncé, ce lundi 18 novembre, le mouvement agricole de contestation, interrompu pendant le Salon de l’agriculture fin février, reprend... Montré du doigt, l’accord de libre-échange entre l’Europe et les pays du Mercosur ressemble à un prétexte pour mobiliser les troupes, alors que les vrais problèmes sont ailleurs. Mais comment les syndicats peuvent-ils avouer à leurs troupes une erreur de débutant, eux qui ont cru les promesses de Gabriel Attal alors Premier ministre ?

Emmanuel Macron a estimé, lors de son récent déplacement au Brésil, que l’accord commercial négocié entre l’UE et le bloc sud-américain du Mercosur était un « très mauvais accord » et a appelé à en bâtir « un nouveau ».

La conclusion d'un accord de libre-échange avec les pays du Mercosur ferait nettement augmenter les exportations de l'industrie européenne et permettrait de reprendre des parts de marché face à la Chine.

Le Brésil a mis ses troupes en alerte face aux manœuvres d’un autre État sud-américain ayant des vues sur un troisième

Depuis sa rentrée politique, Emmanuel Macron ne cesse d'envoyer des signes politiques de changement : il revient sur certaines décisions qui semblaient prises et ouvre la discussion. Une nouvelle stratégie politique ?

La majorité parlementaire qui vient de ratifier l’accord commercial avec le Canada a reçu un flot de critiques et de haine venant de gens qui ne veulent même pas en analyser les bénéfices tangibles pour tout le monde. Quel gâchis !

Avec l'annonce de l'accord de libre-échange entre l'Europe et les pays du Mercosur, c'est un aveu de faiblesse qu'émettent nos agriculteurs face à cette nouvelle concurrence.

L’Union européenne vient de signer un accord commercial ambitieux avec les grands pays du Sud de l’Amérique latine réunis dans le Mercosur. De nombreuses voix s’élèvent pour crier au scandale. Et ceux qui l’approuvent gardent dans ce contexte un silence prudent.

L'accord commercial signé entre l'Union Européenne et le Mercosur (Brésil, Argentine, Urugay, Paraguay) fait l'objet de vives polémiques entre partisan du libre-échange et du protectionnisme.

L'accord de libre-échange signé entre l'Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay) est significatif d'une Europe en totale perte de ses repères, prête à vendre son secteur productif agricole pour sauver des emplois dans le secteur automobile, calculatrice dans son fonctionnement interne qui n'a plus de démocratique que le nom, intéressée par le court terme sans souci des générations futures.