En pleine crise identitaire, Renaissance se cherche un nouveau nom à vrai potentiel « fédérateur » façon France insoumise. Gabriel Attal lance un concours d’idées auprès des adhérents.
2 août 2025Le Réseau Atlantico
Best-Of du 26 juillet au 1 août
Hugues Serraf est journaliste et écrivain.
Il a dirigé le pôle de presse automobile du groupe Bertelsmann Information Professionnelle, avant de développer les sites Internet de l’hebdomadaire spécialisé L’argus et de lancer l'hebdomadaire pour tablettes de Slate.fr.
Il est notamment l'auteur du Petit dictionnaire (modérément) amoureux de Marseille (Gaussen, 2018), de Les docks de Marseille (L'Aube, 2017), de Ils sont fous ces juifs (Éditions du Moment, 2012), de L'anti-manuel du cycliste urbain (Berg, 2010) et de Petites exceptions françaises (Albin Michel, 2008).
Ses derniers romans : La vie, au fond, Intervalles, 2022 ; Le dernier juif de France, Intervalles, 2020 ; Deuxième mi-temps, Intervalles, 2019 ; Les heures les plus sombres de notre histoire (L'Aube, 2016) et Comment j'ai perdu ma femme à cause du tai chi (L'Aube, 2015).
En pleine crise identitaire, Renaissance se cherche un nouveau nom à vrai potentiel « fédérateur » façon France insoumise. Gabriel Attal lance un concours d’idées auprès des adhérents.
Assez peu soucieux de la pointure de leur empreinte carbone, les ténors de la gauche radicale engrangent les « miles » aériens l’été venu. Mais c’est pour la bonne cause.
Du panégyrique que l’Humanité lui consacre, on retient une chose : journaux et terroristes ne se bonifient pas nécessairement en prenant de l’âge.
Ignorant l’investiture de Michel Barnier et entrant en dissidence, la ministre de la Culture se présentera « quoi qu’il arrive » dans la 2e circonscription de la capitale en octobre prochain.
Exclu pour antisémitisme, l’ex-leader du PS britannique ouvre sa propre petite boutique aux horreurs avec la double ambition de « plumer la volaille socialiste » aux élections et d’accélérer la palestinisation du débat.
L’ex-producteur d’Arrêt sur image justifie le débarquement brutal d’un groupe d’enfants juifs d’un avion pour « usage provocateur de l’hébreu » et félicite la compagnie aérienne.
Tout juste étrennée, la prison pour « top criminels » subit les assauts simultanés du Syndicat de la magistrature, de la Cour d’appel de Douai, de la Cour de justice de la République et des Insoumis. Les murs tiendront-ils le coup ?
Un appel au blocage total du pays agite les réseaux. Ni syndicats, ni partis, mais un ras-le-bol contre l’austérité et une stratégie gilets jaunes version numérique. Pour le moment encore, plus de hashtags que de barrages.
Sur le site de l’Assemblée nationale, le succès obtenu par la pétition anti-loi Duplomb est une anomalie statistique. Pour la plupart des propositions, souvent farfelues, les signatures se comptent sur les doigts d’une main.
Soupçonné de manipuler ses utilisateurs à des fins idéologiques, X (ex-Twitter) refuse au parquet l’accès à son algorithme et dénonce « une enquête politiquement motivée ». Les deux options ne s’excluent toutefois pas l’une l’autre.
Un million de pétitionnaires exigent l’abrogation de la loi Duplomb, qui réautorise les pesticides non cancérigènes que seule la France interdisait. Son auteur n'est pas impressionné.
Pour le ministre de l’Intérieur, resté muet sur l’Algérie depuis des semaines dans l’espoir d’une libération humanitaire de Boualem Sansal, « la diplomatie des bons sentiments a échoué ».
Pour les Insoumis, plutôt qu’un terroriste, c’est le « plus vieux prisonnier politique d’Europe injustement détenu par la France » qui sera bientôt libéré. De son cachot algérien, Boualem Sansal appréciera.
Après vingt-trois ans à la tête du Club Med, Henri Giscard d’Estaing est poussé vers la sortie par ses actionnaires chinois. Il y aurait eu malentendu.
Rendue obligatoire par arrêté ministériel puis supprimée par le tribunal administratif, la vérification de l’âge par les sites pornos est rétablie par le Conseil d’État. Spoiler : ça ne change rien à rien.
Le parti d’extrême droite, qui « bordélisait » jusqu’ici le Parlement allemand à la mode insoumise, rappelle ses députés à l’ordre et leur impose la « modération » façon RN.
Un documentaire sur le massacre de la rédaction du journal satirique mystérieusement déprogrammé dans la ville de Karim Bouamrane (qui proteste sans succès).
Pour l’homme d’affaires et président du festival belfortain, l’annulation par la préfecture d’un concert du rappeur « déterminé comme Adolf » est une atteinte à la liberté d’expression.
Associations et médiateurs sociaux les remplaceraient avantageusement, estime la président du groupe insoumis à l’Assemblée.
Avec 40 000 véhicules brûlés par an et des émeutes urbaines de plus en plus fréquentes, la France pourrait devenir impossible à assurer sans intervention de l’Etat.