Pour la porte-parole de Lutte ouvrière, l’assassinat du patron d’une entreprise qu’on n’aime pas est un bon début mais ça reste très insuffisant.
il y a 7 heuresLe Réseau Atlantico
Best-Of du 30 novembre au 6 décembre
Hugues Serraf est journaliste et écrivain.
Il a dirigé le pôle de presse automobile du groupe Bertelsmann Information Professionnelle, avant de développer les sites Internet de l’hebdomadaire spécialisé L’argus et de lancer l'hebdomadaire pour tablettes de Slate.fr.
Il est notamment l'auteur du Petit dictionnaire (modérément) amoureux de Marseille (Gaussen, 2018), de Les docks de Marseille (L'Aube, 2017), de Ils sont fous ces juifs (Éditions du Moment, 2012), de L'anti-manuel du cycliste urbain (Berg, 2010) et de Petites exceptions françaises (Albin Michel, 2008).
Ses derniers romans : La vie, au fond, Intervalles, 2022 ; Le dernier juif de France, Intervalles, 2020 ; Deuxième mi-temps, Intervalles, 2019 ; Les heures les plus sombres de notre histoire (L'Aube, 2016) et Comment j'ai perdu ma femme à cause du tai chi (L'Aube, 2015).
Pour la porte-parole de Lutte ouvrière, l’assassinat du patron d’une entreprise qu’on n’aime pas est un bon début mais ça reste très insuffisant.
Les Etats-Unis ouvrent grand la porte aux industriels étrangers, la France la claque au nez de ses propres investisseurs. Le risque existe qu’il s’agisse des mêmes.
Cette dette soit-disant monstrueuse, c’est tout juste la moitié de l’épargne des Français. « Tapons dedans », suggère l’ancien ministre des Finances.
En matière de choix de modes de transports pour leurs produits, les industriels n’ont pas de religion. Ils cherchent juste l’efficacité et la fiabilité au meilleur coût.
Changement de pied chez les Insoumis, qui se « réjouissent à 100 % » de la chute d’un dictateur syrien jusqu’alors érigé en rempart anti-impérialiste.
La retraite a remplacé les 35 heures comme sujet obsessionnel. C’est déprimant, mais moins que lorsque les gouvernements chuteront sur l’euthanasie ou la crémation.
Hier les fonctionnaires étaient en grève, demain ce sera le tour des cheminots. La chute d’un gouvernement n’empêche apparemment pas de continuer à vouloir le faire tomber.
Nous ne savons tellement plus compter qu’on finit par saisir l’origine de nos problèmes budgétaires. Mais comment passe-t-on de la médaille Fields au bonnet d’âne ?
Notre vivier autochtone étant manifestement épuisé, allons recruter nos dirigeants ailleurs.
La prise d’Alep par les djihadistes laisse les Insoumis muets comme des carpes farcies ashkénazes : "On est potes avec lesquels, au juste ?".
Les agences d’intérim tirent le signal d’alarme : le nombre de candidats au job aurait fondu comme neige au soleil.
Avec du talent et de la volonté, on peut donc restaurer en cinq ans à peine une oeuvre collective millénaire pourtant donnée pour morte. Est-ce déclinable ?
Des multinationales françaises "délocalisent" leur cadres dirigeants en Suisse : les payer plus y coûte moins cher.
Un ex-Premier ministre coûte pratiquement aussi cher qu’un Premier ministre en exercice. Et c’est littéralement ad vitam.
Une France sans budget ni gouvernement continuerait apparemment à fonctionner comme si de rien n’était. C’est presque dommage.
Les Allemands lancent le recensement des structures pouvant servir d’abri aux populations civiles en cas d’attaque. Une app permettra de les localiser.
En 15 ans, la valeur de la monnaie virtuelle est passée d’une fraction de centime à 100 000 dollars et les Français seraient 12 % à en posséder. Ça ne voit pas.
Médaille d’or des supplices auto-infligés, la France peut-elle reprocher à d’autres de rêver d’une place sur le podium ?
Elon Musk et Vivek Ramaswamy, les milliardaires chargés par Trump de mettre l’État à la diète dévoilent leur feuille de route. Ça va gargouiller dans les estomacs.
A l’ouverture des petites fenêtres du calendrier de l’Avent politique, c’est tout le pays qui risque de se retrouver chocolat.