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<p class="no-margin"><strong>Liste des candidats déclarés à la primaire LR :&nbsp;</strong>Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, François Fillon, Jean-François Copé, Nadine Morano,&nbsp;Frédéric Lefebvre,&nbsp;Jean-Frédéric Poisson (PCD) et&nbsp;Hervé Mariton -&nbsp;Nathalie Kosciusko Morizet (pressentie mais non officialisée).</p><p class="no-margin">&nbsp;</p><h3 class="s2">Atlantico :&nbsp;<span style="font-size: 14px; line-height: 1.5;">A l&#39;approche de la primaire LR, peut-on dire que chacun des candidats a réussi à se démarquer de par la base sociologique de son électorat ou peut-on parler de candidatures qui se recoupent ?</span></h3><p><strong style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">Christelle Craplet :</strong><span style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">&nbsp;Il faut&nbsp;tout d&rsquo;abord rappeler&nbsp;que l&#39;on se place dans la perspective&nbsp;d&rsquo;une primaire à droite,&nbsp;ce sont donc essentiellement des sympathisants de droite qui vont voter.&nbsp;Structurellement,&nbsp;ces derniers&nbsp;se distinguent par&nbsp;un certain nombre de caractéristiques,&nbsp;notamment&nbsp;une surreprésentation&nbsp;des personnes âgées. Par conséquent,&nbsp;quand on veut faire une&nbsp;analyse candidat par candidat, les différences sont moins sensibles que sur d&#39;autres types d&#39;élection.</span></p><p>Ainsi, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse d&rsquo;Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon ou Bruno Le Maire, tous ont une meilleure image auprès des personnes âgées de 65 ans et plus. Mais ces dernières apprécient tout particulièrement Alain Juppé et Bruno Le Maire.&nbsp;Ces deux hommes politiques capitalisent&nbsp;donc&nbsp;davantage auprès de cette population.</p><p>La différence principale en termes&nbsp;de profil socio-démographique&nbsp;se situe entre Nicolas Sarkozy et les autres. Le patron&nbsp;des Républicains&nbsp;est&nbsp;en effet&nbsp;moins clivant.&nbsp;S&rsquo;il est plus apprécié des plus âgés, c&rsquo;est de manière moins nette que pour les autres candidats.&nbsp;En termes de catégories sociales, le clivage est&nbsp;aussi moins important du côté de Nicolas Sarkozy.&nbsp;Alors qu&rsquo;on observe chez Alain Juppé, Bruno Le Maire et dans une moindre mesure François Fillon de nettes différences sur ce critère (ces personnalités sont nettement plus appréciées des couches aisées de la population que des catégories populaires), l&rsquo;écart est beaucoup plus réduit pour Nicolas Sarkozy.&nbsp;Il s&#39;agit d&#39;une spécificité de l&#39;ancien chef de l&#39;Etat, qui semble un peu plus parler aux&nbsp;catégories populaires. Cela dit,&nbsp;il est de manière générale sérieusement concurrencé par le Front national auprès de cette population.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><h3 class="s2"><strong>Si l&#39;on prend les 2 candidats principaux à la primaire républicaine (Juppé et Sarkozy), quelles sont les différences majeures dans la composition sociologique de leur électorat ? Quelles sont les évolutions dans leur électorat respectif ?</strong></h3><p>BVA a produit deux enquêtes sur le sujet, la première date de novembre dernier et détaille les intentions de vote pour ces primaires tandis que la seconde&nbsp;interroge les Français sur la personnalité qu&rsquo;ils préfèreraient voir représenter les Républicains dans la perspective de la primaire.</p><p>Dans l&rsquo;enquête de novembre, on remarquait que Nicolas Sarkozy obtenait ses meilleurs scores auprès des employés et des ouvriers.&nbsp;Il recueillait également&nbsp;de meilleurs scores chez les&nbsp;personnes vivant en milieu rural.&nbsp;Alain Juppé apparaît peut-être pour certaines personnes vivant dans des zones rurales comme le représentant d&rsquo;une grande ville. Il obtenait en revanche de bons résultats auprès des personnes résidant dans la région Aquitaine-Limousin-Poitou Charentes.</p><p>&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; <img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u76286/2016/02/profil_electeurs_sarko_juppe_geo.png" style="width: 480px; height: 358px;" /></p><p>Mais la&nbsp;grosse différence entre les deux favoris des sondages est avant tout politique. Alain Juppé a beaucoup plus d&#39;assise&nbsp;auprès des sympathisants&nbsp;centristes,&nbsp;proches de l&#39;UDI ou du Modem tandis que Nicolas Sarkozy marque&nbsp;davantage&nbsp;de points auprès des sympathisants des Républicains. Mais les lignes sont un peu en train de bouger.&nbsp;Auprès des sympathisants LR, l&#39;ancien Président de la République commence à être sérieusement concurrencé par Alain Juppé.</p><p>&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;<img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u76286/2016/02/sarko_juppe_partis.png" style="width: 480px; height: 358px;" /></p><p>Ainsi, notre dernière enquête réalisée il y a quelques jours montre que même chez les sympathisants LR, le maire de Bordeaux est préféré à l&rsquo;ancien président de la République. Sa récente mise en examen risque également de le fragiliser, y compris dans son propre camp.</p><p>&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp;<img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u76286/2016/02/profil_electeurs_sarko_juppe.png" style="width: 480px; height: 359px;" /></p><h3 class="s2">Quels sont les profils particuliers des électeurs potentiels de François Fillon et de Bruno Le Maire, les deux outsiders ?</h3><p>En termes d&rsquo;image, Bruno Le&nbsp;Maire&nbsp;a des points communs avec&nbsp;Alain Juppé.&nbsp;Il est ainsi davantage apprécié des personnes âgées et des catégories sociales aisées. Notons également qu&rsquo;il est un peu plus populaire auprès des hommes que des femmes.</p><p>François Fillon&nbsp;a également une meilleure image auprès des catégories sociales privilégiées, mais c&rsquo;est un peu moins prononcé que Bruno Le Maire.&nbsp;Ainsi, les intentions de vote que nous avons réalisées en novembre dernier montraient que les catégories sociales aisées avaient tendance à lui préférer Bruno Le Maire.</p><h3 class="s2">Que dire des particularités de l&#39;électorat de NKM, Nadine Morano ou encore Xavier Bertrand et Jean-François Copé ?</h3><p><span style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">Nadine Morano ne bénéficie pas d&rsquo;une très bonne image dans l&rsquo;opinion. Dans notre enquête de février, elle ne recueille que 21% d&rsquo;opinions positives. Son image est un peu meilleure auprès des hommes, des personnes vivant en Province et de celles n&rsquo;ayant pas de diplôme. Elle recueille davantage de bonnes opinions chez des personnes se disant proches des Républicains mais ces derniers ne sont qu&rsquo;une minorité à lui manifester leur sympathie (39%).</span></p><p>Nathalie Kosciusko Morizet a quant à elle une meilleure image globale auprès de l&rsquo;ensemble des Français (39%). Elle est appréciée d&rsquo;une majorité de sympathisants LR mais marque surtout des points auprès des sympathisants Modem ou centristes. Notons toutefois qu&rsquo;auprès de ces derniers, elle est sérieusement concurrencée par Bruno Le Maire ou François Fillon.</p><p>Dans l&rsquo;esprit des Français, la primaire est pour le moment largement dominée par deux candidats &ndash; Alain Juppé et Nicolas Sarkozy &ndash; et deux challengers de poids &ndash; Bruno Le Maire et François Fillon. Les autres candidats, comme Nadine Morano, Hervé Mariton ou Frédéric Lefebvre, peinent à émerger. Ils sont cités par moins d&rsquo;1% des interviewés dans notre récente enquête sur la personnalité préférée pour représenter les Républicains à l&rsquo;élection présidentielle, y compris chez les sympathisants de droite.</p><h3 class="s2">Quels paramètres liés au corps électoral peuvent avoir un impact clé quant aux résultats des primaires LR ?</h3><p>Le profil des personnes qui iront voter est un élément déterminant de ces primaires. Si l&rsquo;ensemble des sympathisants de droite, notamment du centre-droit se déplacent, cela pourrait profiter à Alain Juppé. En revanche, si ce sont surtout les sympathisants des Républicains qui vont voter, Nicolas Sarkozy peut en tirer profit dans la mesure où il bénéficie d&rsquo;un soutien plus important auprès de cette population. Le taux de participation ainsi que le profil des votants sera donc l&rsquo;une des clés essentielles de ce scrutin.</p><p>&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp; &nbsp; &nbsp;<img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u76286/2016/02/participation_primaire.png" style="width: 480px; height: 359px;" /></p><h3 class="s2">Par rapport aux précédents scrutins, faut-il mieux rassembler large et &quot;mollement&quot; ou de façon plus dure et plus resserrée ?</h3><p>Etre très clivant et ne s&#39;adresser qu&#39;à une seule partie du corps électoral est souvent risqué. De fait, vous n&#39;êtes pas sûr de les mobiliser au final et vous risquez&nbsp;surtout&nbsp;de braquer les autres. Etre conscient de ses atouts auprès d&#39;une certaine catégorie de personnes n&#39;est pas inutile bien entendu mais&nbsp;il vaut mieux se montrer rassembleur.</p>

Primaire Les Républicains : Qui vote pour qui ?   

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<p>&quot;Je pense que quand on veut être candidat à la fonction suprême, il faut pouvoir cocher certaines cases&quot;. Les mots sont de Nadine Morano, dimanche sur l&#39;antenne de BFMTV, dans l&#39;émission &quot;BFM Politique&quot;. Interrogée sur une possible candidature de l&#39;ancien chef de l&#39;Etat, <a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/pepites/nicolas-sarkozy-mis-en-examen-pour-financement-illegal-campagne-2592107.html" target="_blank">après sa mise en examen mardi pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012</a>, la députée européenne a répondu&nbsp;: &quot;Rien ne l&#39;interdit. Il n&#39;est pas condamné&quot;. Avant d&#39;ajouter immédiatement: &quot;Mon éthique personnelle c&#39;est que si j&#39;étais mise en examen ou si j&#39;avais été condamnée par la justice je ne serais pas candidate à la primaire&quot;. Une pique adressée au patron des Républicains comme à son principal rival pour la primaire à droite, Alain Juppé.</p><p>&quot;La campagne électorale va être très, très difficile, elle sera très dure, a jouté cette ancienne fidèle de Nicolas Sarkozy, vilipendée par une large partie de la classe politique après <a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/pepites/moscou-nadine-morano-persiste-et-signe-race-blanche-2362348.html" target="_blank">des propos sur &quot;la race blanche&quot;</a>. Je crois que le seul objectif qu&#39;on doit tous avoir en tête c&#39;est de sortir les socialistes du pouvoir, nous devrons être tous derrière celui qui arrivera à sortir (...) et donc pas de faiblesse &quot;.</p>

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Primaire Les Républicains: Nadine Morano ne serait "pas candidate" si elle était

Petit Scud en passant

Primaire Les Républicains : Nadine Morano ne serait "pas candidate" si elle était mise en examen

<p>Bruno Le Maire a officiellement annoncé sa candidature à la primaire des Républicains pour l&#39;élection présidentielle de 2017 ce mardi lors d&#39;un déplacement à Vesoul. &quot;Oui, je suis candidat pour devenir le prochain président de la République&quot;, a-t-il lancé devant plusieurs centaines de militants.&nbsp;Une annonce qui ne fait pas vraiment surprise, étant donné que Bruno Le Maire était en pré-campagne depuis de nombreux mois et n&#39;a jamais fait secret de ses ambitions. L&#39;ancien ministre de l&#39;Agriculture avait déjà annoncé avoir le parrainage de 31 parlementaires, alors que les statuts des Républicans en demandent 20.&nbsp;</p><p>Bruno Le Maire <a class="Colorbox" href="http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2016/02/22/a-droite-du-renouveau_4869340_823448.html" target="_blank">s&#39;est targué dans les colonnes du Monde&nbsp;</a>d&#39;être à égalité dans les sondages avec François Fillon alors qu&#39;il n&#39;a pas vraiment commencé sa campagne. &quot;J&#39;adore ce moment miraculeux avant la bataille où les armes se fourbissent, où les stratégies se mettent en place&quot;, a-t-il déclaré. Il a aussi égratigné Alain Juppé et Nicolas Sarkozy : &quot;Je ne suis pas là pour gérer une fin de carrière ou prendre ma revanche sur François Hollande&quot;. Lui, il a &quot;encore plein de rêves&quot;. La primaire s&#39;annonce donc mouvementée, et le député de l&#39;Eure n&#39;hésite pas à taper fort.&nbsp;</p><p><strong>A LIRE AUSSI :&nbsp;<a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/ces-armes-ideologiques-que-droite-ne-doit-pas-oublier-pour-contrer-gauche-liberale-valls-macron-el-khomri-mathieu-mucherie-2599325.html" target="_blank">Ces armes idéologiques que la droite ne doit pas oublier pour contrer la gauche libérale Valls - Macron - El Khomri</a></strong></p>

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Primaire : Bruno Le Maire annonce officiellement sa candidature

Sans surprise 

France

Politique

Primaire à droite : jeunes, retraités, ouvriers… qui vote pour qui ? Le poids électoral des candidats

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<h3 class="s2">Atlantico : A 10 jours du scrutin, L&#39;UMP joue à nouveau le jeu dangereux de la division pour les élections européennes. Alain Juppé réclame la démission d&#39;Henri Guaino, celui-ci n&#39;ayant pas l&#39;intention de voter pour Alain Lamassoure, tête de liste en Île-de-France. Ces querelles trouvent-elles un écho au sein de l&#39;électorat UMP ? Est-il divisé sur la question européenne ? Si oui, dans quelles proportions et où se situe le clivage ?</h3><p><strong>Xavier Chinaud :</strong> L&#39;UMP est à l&#39;origine le rassemblement du RPR d&#39;une part et de DL et d&#39; une partie de l&#39;UDF d&#39;autre part ; 2 axes fondamentaux séparaient ces formations avant 2002 et subsistent: l&#39;Europe et la décentralisation. Les leadership successifs de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy n&#39;ont pas favorisé la culture du débat et la réflexion de fond au sein du parti et depuis les guerres d&#39;ambitions n&#39;ont pas amélioré les choses. La constitution des listes, le choix des candidats éligibles et leur localisation géographique&nbsp; provoquent des rejets et la &quot;synthèse affichée&quot; n&#39;entraine pas une forte mobilisation.</p><p>Nos institutions actuelles ont conduit les 2 principaux partis de gouvernement à des rassemblements fondé sur l&#39;ambition plus que sur le fond, tant que nous ne changerons pas de système politique, primera la conquête du pouvoir avec ce qu&#39;elle comporte de postures à la cohérence et au sérieux nécessaires à l&#39;exercice de la responsabilité. Toutes ces querelles trouvent logiquement un écho dans l&#39;électorat de l&#39;opposition, les différences de positionnement des uns et des autres sont le reflet de la diversité d&#39;une UMP qui ne rassemble pas toute la droite et le centre mais en reflète des stigmates anciens.</p><p>Le clivage reste&nbsp; celui qui oppose les &quot;nationalistes&quot; aux &quot;euro-constructeurs&quot; mais qui n&#39;a pas évolué de par&nbsp; débat esquivé. Si Alain Juppé est porteur d&#39;une synthèse sur le sujet et d&#39;un réel enthousiasme, son autorité et sa compétence n&#39;effacent pas tout.</p><p><a href="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u39253/2014/05/pola_2.jpg" target="_blank"><img alt="" height="635" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u39253/2014/05/pola_1.jpg" width="482" /></a></p><p><a href="http://www.ifop.com/media/poll/2611-1-study_file.pdf" target="_blank">Source Ifop </a></p><h3 class="s2">Quelle est la vision de l&#39;Europe de l&#39;électorat de l&#39;UMP ? Qu&#39;attend-il comme discours et comme projet européen ?</h3><p>Une forme d&#39;euro-doute semble majoritaire au sein de l&#39;électorat UMP,&nbsp; l&#39;absence d&#39;une vision claire, d&#39;un discours partagé de ses leaders auquel s&#39;ajoutent un mode de scrutin abscon, des postures par trop hexagonales et politiciennes&nbsp; et un grand débat qui n&#39;aura pas lieu dans le pays, rendent assez vaine toute attente.</p><p><a href="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u39253/2014/05/polb_2.jpg" target="_blank"><img alt="" height="358" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u39253/2014/05/polb_1.jpg" width="484" /></a></p><p>&nbsp;</p><h3 class="s2">Parmi les électeurs déçus par les programmes des candidats UMP aux Européennes, lesquels sont les plus susceptibles de se tourner vers d&#39;autres formations politiques et lesquels de s&#39;abstenir ?</h3><p>Ceux qui espéraient que la constitution des listes prendrait enfin en compte l&#39;intérêt de la France dans les institutions européennes, ceux qui attendaient une pédagogie de l&#39;impérieuse nécessité d&#39;une construction européenne, ceux qui ressentaient le besoin d&#39;un grand débat qui ne soit qu&#39;hexagonal&nbsp; avec arrière-pensée présidentielle, ceux-là seront tenté par un vote plus cohérent ou par l&#39;abstention.</p><p><a href="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u39253/2014/05/polc_1.jpg" target="_blank"><img alt="" height="354" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u39253/2014/05/polc_0.jpg" width="479" /></a></p><p><a href="http://www.opinion-way.com/pdf/opinionway_pour_le_figaro-lci_-_les_francais_et_l_europe_a_100_jours_des_europeennes_2014.pdf" target="_blank">Source Opinion Way</a></p><h3 class="s2">Le FN risque-t-il d&#39;être le premier bénéficiaire de ces tensions internes ?</h3><p>Les gagnants du 25 juin seront comme aux municipales ceux à qui l&#39;abstention profitera le plus. Les tensions internes à l&#39;UMP ne nourriront pas le vote FN, c&#39;est la mobilisation/démobilisation de ceux qui se positionneront sur des considérations franco-françaises qui pourront favoriser les extrêmes.</p><p>&nbsp;<a href="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u39253/2014/05/pold_1.jpg" target="_blank"><img alt="" height="315" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u39253/2014/05/pold_0.jpg" width="482" /></a></p><p><a href="http://www.opinion-way.com/pdf/opinionway_-_les_francais_et_les_elections_europeennes_2014.pdf" target="_blank">Source Opinion Way</a></p><h3 class="s2">Les candidats, en première ligne Jean-François Copé, affichent leur sérénité sur l&#39;issue du vote, à quel point la chute peut-elle être douloureuse ?</h3><p>La place de la France dans le monde et une absence d&#39;Europe dans le devenir de la France ne m&#39;inspire aujourd&#39;hui aucune sérénité, au-delà de l&#39;élection c&#39;est sur cela que les lendemains pourraient être douloureux.</p>

L'UMP se divise sur l'Europe : ce qu'en pensent les électeurs de droite

<p>Henri Guaino ne changera pas d'avis et garde sa ligne de conduite. Ce lundi, il explique dans <a href="http://www.lopinion.fr/12-mai-2014/henri-guaino-contre-caporalisme-d-alain-juppe-12153" target="_blank">l'Opinion</a> qu'il ne quittera pas l'UMP malgré les pressions des chefs de son parti, Alain Juppé et Jean-François Copé en tête. Guaino a fustigé "le caporalisme" de ceux qui souhaitent le voir prendre de la distance avec l'UMP.&nbsp;</p><p>Invité dimanche du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, Alain Juppé s'est exprimé sur l'intention d'Henri Guaino de ne pas voter pour Alain Lamassoure, tête de liste UMP en Île-de-France aux élections européennes. "Quand on est à ce point en désaccord avec son propre parti politique, la dignité la plus élémentaire est d'en tirer les conséquences", a tranché le maire de Bordeaux, sous-entendant clairement la démission du parti. "On ne peut pas à la fois dire qu’on appartient à un parti et faire campagne contre les candidats investis par ce parti", a-t-il ajouté, ferme. Quand on lui demande s'il est "choqué" par cette fronde de l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy ? "Oui", a répondu l'ex-Premier ministre.</p><p><iframe src="http://www.wat.tv/embedframe/275382chuPP3r11399927" width="480" height="270" frameborder="0"></iframe></p><p>Ce lundi matin, Jean-François Copé est venu apporter son soutien à Alain Juppé sur les ondes d'Europe 1. "<span>Je dis qu'il faut être cohérent ! Alain Juppé a raison : à un moment, il faut rappeler qu'on a une famille politique, que même si on peut avoir des nuances, moi j'attends qu'on soit constructifs. Le message que nous disons à l'UMP tous les jours aux Français : c'est ‘balayons devant notre porte’ ! Ayons le courage de réformer la France pour être plus forts en Europe !"</span> a déclaré le président de l'UMP.&nbsp;</p><p><object id="flashObj" width="480" height="270" bgcolor="#FFFFFF" data="http://c.brightcove.com/services/viewer/federated_f9?isVid=1&amp;isUI=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="flashVars" value="videoId=3558022725001&amp;playerID=1330248265001&amp;playerKey=AQ~~,AAAAjgltpmk~,3G6d8W41NOQ19IiTezZ7ZLKgEaJIflU4&amp;domain=embed&amp;dynamicStreaming=true"><param name="seamlesstabbing" value="false"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="swLiveConnect" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><param name="src" value="http://c.brightcove.com/services/viewer/federated_f9?isVid=1&amp;isUI=1"><param name="allowfullscreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><param name="pluginspage" value="http://www.macromedia.com/shockwave/download/index.cgi?P1_Prod_Version=ShockwaveFlash"><param name="swliveconnect" value="true"><param name="base" value="http://admin.brightcove.com"><param name="flashvars" value="videoId=3558022725001&amp;playerID=1330248265001&amp;playerKey=AQ~~,AAAAjgltpmk~,3G6d8W41NOQ19IiTezZ7ZLKgEaJIflU4&amp;domain=embed&amp;dynamicStreaming=true"></object></p><p>"Ce sont des mots empreints d'arrogance", juge Henri Guaino. "C'est un vote de conviction, je ne vais pas renier mes convictions", se défend le député des Yvelines.&nbsp;</p><p><iframe src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x1u88ay" width="480" height="270" frameborder="0"></iframe><br><a href="http://www.dailymotion.com/video/x1u88ay_l-opinion-de-henri-guaino_news" target="_blank">L'Opinion de Henri Guaino</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/Lopinionfr" target="_blank">Lopinionfr</a></em></p><p>&nbsp;</p><div class="watlinks" style="width: 640px; font-size: 11px; background: #CCCCCC; padding: 2px 0 4px 0; text-align: center;">&nbsp;</div><p>&nbsp;</p>

Henri Guaino

UMP : Copé et Juppé veulent exclure Guaino qui leur répond

Guerre larvée

UMP : Jean-François Copé et Alain Juppé veulent exclure Henri Guaino qui leur répond

<p><span style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">A chaque élection sa bisbille. Ainsi pour les élections européennes du 25 mai, au sein de l’UMP, certains ténors ont déjà fait savoir qu’ils ne voteront pas pour le principal parti d’opposition. C’est par exemple le cas d’Henri Guaino qui ne compte pas voter pour la tête de liste UMP en Ile-de-France, Alain Lamassoure, jugeant qu'il "incarne l'Europe dont plus personne ne veut". Mais ce dimanche, lors du Grand Rendez-vous iTélé-Le Monde-Europe 1, Xavier Bertrand a tenté de rassembler tout le monde.</span></p><p>Selon le député de l’Aisne, "quand on est dans une famille politique, on vote pour sa famille politique et je demande d'ailleurs à Henri Guaino d'indiquer qu'en définitive, il votera pour les candidats de l'UMP". Il a lui-même assuré : "Je dirai oui à l'Europe, je suis très exigeant avec l'Europe, je dirai oui aussi à l'UMP: dans ma région (circonscription Nord-Ouest, ndlr), je voterai pour Jérôme Lavrilleux (la tête de liste UMP) et si j'étais en Ile-de-France, je voterais pour Alain Lamassoure".</p><p>Xavier Bertrand a aussi demandé " à Laurent Wauquiez, qui est vice-président de l'UMP, de s'engager et de voter pour les candidats UMP, au nom de la clarté, du respect dû à nos militants et à nos électeurs". L'entourage de Laurent Wauquiez a assuré auprès de l'AFP qu'il avait bien prévu de voter pour les candidats UMP le 25 mai, en dépit de ses positions sur l'UE, critiquées au sein de son parti (retour à l'Europe des six, sortie de Schengen, protectionnisme européen).</p>

xavier bertrand

Européennes : Xavier Bertrand demande à Guaino et Wauquiez de voter UMP

Fermeté

Elections européennes : Xavier Bertrand demande à Guaino et Wauquiez de voter UMP

Chamailleries 

<h3 class="s2">François Hollande&nbsp;</h3><p>Ayant atteint le record d’impopularité de la 5ème République, selon les chiffres de l’IFOP, François Hollande n’apparaît plus majoritairement soutenu que par les sympathisants du Parti socialiste, catégorie elle-même en voie de contraction. Le plus remarquable est la friabilité de ses soutiens : 2% seulement s’en disent "très satisfaits" comme président de la République -, qui contrastent avec la vigueur de son opposition &nbsp;: 40% de "très mécontents". <strong>L’objectif pour lui, en 2014, n’est pas de redevenir populaire, mais, comme François Mitterrand avait réussi à le faire au milieu des années 1980, de retrouver une base de soutien suffisamment motivée</strong>.</p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/hollande.jpg" alt="" height="275" width="480"></p><p style="text-align: center;">Source de tous les graphiques : Baromètre d'action politique Ipsos</p><h3 class="s2">Jean-Marc Ayrault&nbsp;</h3><p>La cote du Premier ministre continue à observer un quasi-parallélisme avec celle du président de la République. Le fait qu’elle soit à un niveau légèrement supérieur permet de plaider que l’impopularité de l’exécutif ne lui est pas prioritairement imputable. Sur lui pèse cependant le principal point négatif du quinquennat mémorisé par les Français, l’accroissement des impôts et des taxes ; <strong>il lui faudra lors des prochains mois donner enfin un sens politique à cette pression fiscale</strong>.</p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/ayrault.jpg" alt="" height="271" width="481"></p><h3 class="s2">Michel Sapin&nbsp;</h3><p>Le ministre du Travail – et de l’Emploi – réussit à se faire apprécier positivement par quatre Français sur dix, et par près du tiers des sympathisants de droite. <strong>Son image d’homme concentré sur ses dossiers le protège en partie du mécontentement à l’égard de la politique gouvernementale</strong>. Lui qui porte sans sourciller la parole présidentielle quant à l’inversion imminente de la courbe du chômage voit son crédit personnel indexé à cette promesse.</p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/sapin.jpg" alt="" height="272" width="481"></p><h3 class="s2">Pierre Moscovici&nbsp;</h3><p>L’année 2013 n’aura pas été faste pour le ministre de l’Economie, en termes d’opinion publique. Cette dégradation n’est pas seulement imputable à la crise actuelle, mais aussi à un défaut d’explication de sa politique, en plein contraste avec l’éclat des prises de position d’Arnaud Montebourg. <strong>L’année 2014, si elle devait lui apporter une stabilité de ses fonctions à Bercy, devra être celle de l’affirmation d’une cohérence compréhensible par les Français</strong>.</p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/mosco.jpg" alt="" height="273" width="500"></p><h3 class="s2">Manuel Valls&nbsp;</h3><p>Sans avoir atteint les sommets de Nicolas Sarkozy lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, Manuel Valls conserve une popularité hors norme dans son camp. Les réalités de la délinquance, comme le clivage autour du mariage pour tous et des manifestants d’opposants, n’auront pas entamé cette faveur de l’opinion<strong>. L’année qui vient montrera si peut être maintenu l’équilibre entre une solidarité gouvernementale soigneusement conservée</strong> et un discours allant bien au delà de la gauche.</p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/valls.jpg" alt="" height="271" width="480"></p><h3 class="s2">Cécile Duflot</h3><p><strong>L’exercice de responsabilité ministérielle n’aura pas produit de bénéfice durable pour Cécile Duflot.</strong> Son principal succès aura pourtant été le maintien des écologistes au sein du gouvernement, ébranlé par plusieurs décisions. Son défi pour 2014 s’appelle "européennes", avec une comparaison qui s’annonce périlleuse par rapport aux scores remarquables obtenus en 2009.</p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/duflot.jpg" alt="" height="271" width="480"></p><h3 class="s2">Jean-Luc Mélenchon&nbsp;</h3><p><strong>Ni la paupérisation qui affecte ou simplement menace des couches entières de la population, ni la déception des anciens électeurs de François Hollande, n’auront profité en 2013 au leader du Front de gauche.</strong> Cependant, une fois les élections municipales dépassées, il pourrait, moins avec l’appui des catégories populaires qu’avec celui des classes moyennes modestes et des fonctionnaires, reprendre pied dans l’opinion.&nbsp;</p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/melenchon.jpg" alt="" height="272" width="481"></p><h3 class="s2">Nicolas Sarkozy&nbsp;</h3><p>Selon des sondages concordants, la comparaison faite entre son action à l’Elysée et celle de l’actuel président profite désormais à Nicolas Sarkozy. Pour autant, il n’est pas majoritairement populaire, et pâtit d’une image très clivée. L<strong>a pression du Front national sur la droite pourrait cependant renforcer auprès de ses anciens électeurs l’attente de son retour.</strong></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/sarkozy.jpg" alt="" height="272" width="480"></p><h3 class="s2">Jean-François Copé&nbsp;</h3><p>Si 2012 avait vu l’affaissement de sa cote de popularité, pour cause de crise interne à l’UMP, la confirmation de Jean-François Copé à la tête du principal parti d’opposition ne lui aura guère profité. Il pâtit du contraste avec la figure d’Alain Juppé, toujours dans le trio de tête des personnalités les plus appréciées des Français.<strong> Les résultats des municipales, et plus encore leur interprétation, seront décisifs pour son avenir politique.</strong></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/cope.jpg" alt="" height="273" width="480"></p><h3 class="s2">François Fillon&nbsp;</h3><p>Dans l’opinion, l’ancien Premier ministre conserve cette l’année l’avantage sur l’actuel dirigeant de l’UMP, mais aussi, dans une moindre mesure, sur Nicolas Sarkozy. Toute la question en 2014 sera pour François Fillon de<strong> montrer qu’il s’agit d’une popularité susceptible de se traduire en soutien politique.</strong></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/fillon.jpg" alt="" height="271" width="480"></p><h3 class="s2">Marine Le Pen&nbsp;</h3><p>La dirigeante du Front national a durablement réussi à étendre son audience, avec une cote de popularité supérieure au moins de moitié a celle dont bénéficiait son père. Elle séduit quatre sympathisants de l’UMP sur dix, <strong>ce qui la place dans une position stratégique très favorable à l’orée de la campagne des municipales.</strong></p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/lepen.jpg" alt="" height="271" width="480"></p><h3 class="s2">François Bayrou&nbsp;</h3><p>L’année écoulée n’a pas sensiblement affecté l’image de l’ancien candidat à l’élection présidentielle, lequel demeure plus apprécié par les sympathisants de gauche que par ceux de droite, malgré le changement de son positionnement. Les affrontements électoraux de 2014 rendront celui-ci plus visible pour l’opinion, ce qui aura des effets encore incertains sur la popularité de François Bayrou.</p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/bayrou.jpg" alt="" height="270" width="480"></p><h3 class="s2">Jean-Louis Borloo&nbsp;</h3><p>Bien placé dans les baromètres d’opinion, il a bénéficie à la fois de la dynamique de l’UDI et d’un parcours politique le positionnant clairement dans l’opposition à l’exécutif. L’enjeu pour la nouvelle année est d’assurer la cohésion d’une famille centriste rassemblée, qui pourra accroître son ancrage politique aux municipales mais aussi profiter de la mobilisation habituellement plus forte de ses électeurs lors des européennes.</p><p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/u6623/2013/12/borloo.jpg" alt="" height="268" width="479"></p><p><em>Méthodologie : Lancé en 1996, le baromètre de l'action politique mesure chaque mois la popularité du chef de l'Etat, du Premier ministre et des principaux leaders politiques français. Pour chaque vague, Ipsos interroge au téléphone un échantillon d'environ 1 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas. La question posée est la suivante : "Quel jugement portez-vous sur l'action des personnalités politiques suivantes ?". Le total "favorable" regroupe les réponse "très favorable" et "plutôt favorable", le sous total "défavorable" regroupe les réponses "plutôt défavorable" et "très défavorable", le taux de NSP correspond à la part de personnes qui ne se prononcent pas.</em></p>

 Popularité des personnalités politiques : ce que 2014 réserve à qui

<p class="first">Le Président de la République avait promis que la courbe du chômage s'inverserait avant la fin de l'année 2013, et comptait sur cette bonne nouvelle pour inverser également la courbe de sa popularité. <strong>Si les résultats sur le front de l'emploi ne semblent pas lui donner raison pour le moment, la tendance est à l'amélioration en matière de popularité.&nbsp;</strong></p><div>Le Premier ministre, en revanche, ne bénéficie pas, pour le moment, du même coup de pouce de nos compatriotes. Sa volonté de remettre à plat la fiscalité suscite de nombreux doutes et les Français semblent très prudents à son égard. Résultat : les courbes des deux têtes de l'exécutif pourraient bientôt à nouveau se croiser...&nbsp;</div><div>&nbsp;</div><div><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/" alt="" height="270" width="236"></div>

Indice de popularité : François Hollande regagne du terrain surJean-Marc Ayrault

Ça s'en va et ça revient

Indice de popularité Délits d’Opinion : François Hollande regagne du terrain sur Jean-Marc Ayrault

<p><span style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">La fin de l’année semble faire du bien à François Hollande. En effet, les sondages se suivent et se ressemblent plutôt positivement ces dernières semaines pour le président de la République. Il y a dix jours, la popularité du chef de l’Etat avait observé une légère embellie dans le baromètre YouGov pour le Huffington Post et i&gt;Télé. C’est aussi le cas ce dimanche selon le baromètre Ifop publié dans le <a href="http://www.lejdd.fr/Politique/Sondage-Hollande-stoppe-la-chute-et-remonte-de-2-points-645003" target="_blank"><em>Journal du Dimanche</em></a>. Un petit évènement tant depuis le début de son quinquennat François Hollande sombrait dans les abysses de popularité. Toutefois, pas de quoi beaucoup s’enthousiasmer car les sondages restent à des très bas niveaux.</span></p><p>Plus précisément, selon ce sondage, 22% se disent satisfaits du président François Hollande, une hausse de deux points par rapport au mois dernier. Dans le détail, 78% des personnes interrogées (-1 par rapport à novembre) se déclarent mécontentes "de François Hollande comme président de la République" (38% plutôt mécontentes et 40% très mécontentes) contre 22% satisfaites (20% plutôt satisfaites et 2% très satisfaites).</p><p>Selon le JDD, "ce mois-ci, il doit sa petite remontée à une amélioration de sa cote chez les jeunes (+8), les cadres et professions libérales (+3) ". "Mais il reste impopulaire chez les employés (81% de mécontents), les professions intermédiaires (75% d’insatisfaits) et surtout chez les ouvriers (83% de mécontents)" analyse le journal. Enfin selon ce baromètre François Hollande "remobilise un peu à gauche : +5 au Front de gauche; +14 à Europe-Ecologie/Les Verts et +3 au PS".</p><p>Enfin, 24% (+1%) des personnes interrogées se disent satisfaites de Jean-Marc Ayrault. Dans le détail, 75% (+1) sont mécontentes de "Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre" (44% plutôt mécontentes et 31% très mécontentes) contre 24% satisfaites (23% plutôt satisfaites et 1% très satisfaites) et 1% (-2) ne se prononcent pas.</p><p><em>Sondage réalisé par téléphone du 13 au 21 décembre auprès d'un échantillon de 1.937 personnes, représentatif de la population française adulte (méthode des quotas).</em></p>

Cote de popularité : François Hollande inverse la courbe

Léger rebond

<p class="first">Le succès de l’opération n’était pas écrit d’avance. Invalidés par le Conseil Constitutionnel, les comptes de campagne de l’ancien candidat Sarkozy offraient bien-sûr une fenêtre de tir pour reprendre la main, mais sur un sujet défensif et entaché du sceau de la condamnation. Indéniablement, le bilan du discours au bureau politique est plutôt bon : <strong>Sarkozy reste le chouchou à droite. Certes, il perd 5 points dans le baromètre IPSOS auprès des militants UMP, signe que la stratégie du silence protège davantage qu’une parole par nature attaquable</strong>. Mais en valeur absolue, les études réalisées après la séquence sont sans appel. <strong>82% d’avis favorable pour IPSOS, 90% pour l’IFOP</strong>&nbsp;: les sympathisants UMP conservent une excellente image de l’ancien président.</p><p>Un enjeu d’image qui ne constituait pas le principal objectif d’un ancien président moins désireux de donner des gages à une opinion de droite déjà conquise que soucieux tuer dans l’œuf toute velléité de succession. L’enquête BVA réalisée juste après son intervention souligne le leadership de l’ancien président. 54% des sympathisants de droite souhaitent que Nicolas Sarkozy soit le candidat pour 2017. Un chiffre qui monte même à 62% au sein de l’UMP.</p><p>Pour autant, ce dernier chiffre témoigne en creux d’un jeu qui n’est pas totalement fermé. <strong>Pourquoi presque 4&nbsp; sympathisants UMP sur 10, par ailleurs convaincus à 95% de l’excellent mandat passé de leur champion et certains dans les mêmes proportions que Nicolas Sarkozy ferait un très bon mandat, sélectionnent-ils un autre candidat pour 2017&nbsp;?</strong> Pensent-ils que les temps auront changé, qu’il ne pourra pas se présenter ou bien que Nicolas Sarkozy ne peut plus faire gagner la droite&nbsp;?</p><p>Car les bons chiffres à droite ne doivent pas occulter la personnalité très clivante du président sortant. L’adhésion du peuple de droite est à la hauteur de l’opposition qu’il continue de susciter. L’UMP salue son champion, mais la France hésite à tourner la page&nbsp;: <strong>61% des Français souhaitent que Nicolas Sarkozy ne soit pas candidat à la présidentielle de 2017. Il y a bien sûr les sympathisants de gauche, restés viscéralement anti-sarkozystes. Mais au delà peut-être aussi l’enseignent qu’il ne sera pas aussi facile de renouer les fils</strong>. D’autant que derrière Sarkozy, les prétendants à la fonction suprême jouent des coudes.</p><p><strong>Juppé, Fillon&nbsp;: un challenger peut en cacher un autre </strong></p><p>Fillon est dans les starting-blocks. Habilement, l’ancien Premier ministre veut réduire le débat de la succession à un match entre Sarkozy et lui. L’histoire «&nbsp;du collaborateur&nbsp;» en quête d’émancipation est certes vendeuse dans les médias. L’échappée solitaire de François Fillon&nbsp;est pourtant une histoire paradoxale tant l’anti-sarkozysme constitue le cœur de son positionnement. Doté d’une cote d’avenir de 22% en avril 2007 selon TNS Sofres, <strong>François Fillon caracole à 60% en juin 2007 en tant que Premier ministre. Ainsi propulsé, il va ensuite construire sa popularité en tant que&nbsp; réceptacle des déçus de Nicolas Sarkozy</strong>. Dépendant de cet ancien président qui le fait exister en contrepoint, Fillon a tout intérêt à exacerber le combat pour exclure du jeu les autres prétendants. D’autant que dans l’opinion, un trouble-fête s’invite dans la guerre des chefs.</p><p>Car, le second candidat préféré à droite pour 2017 n’est pas Fillon mais Alain Juppé. Doté d’une cote d’avenir de 33% selon TNS, l’ancien ministre bénéficie d’une cure de jouvence depuis sa nomination au quai d’Orsay. Et il devance François Fillon&nbsp;: selon BVA, <strong>19% des sympathisants UMP souhaitent qu’Alain Juppé soit candidat contre 8% pour François Fillon. Un score qui ne doit pas étonner. En novembre 2011 déjà, Juppé se payait déjà le luxe de talonner Sarkozy aux yeux des sympathisants UMP</strong> (36% le souhaitent voir candidat &nbsp;contre 59% pour Sarkozy), et de même dépasser le président sortant de l’époque auprès des électeurs de droite. Mais faute d’armée, «&nbsp;le meilleur d’entre nous&nbsp;» avait préféré renoncer. Une situation qui risque de se reproduire, d’autant que la génération montante semble vouloir jouer en solo.</p><p><strong>Les jeunes loups à l’affut</strong></p><p><strong>Xavier Bertrand, Bruno Le Maire, Jean-François Copé, NKM&nbsp;: ces 4 quarantenaires se préparent pour 2017 en ordre dispersé</strong>. Certains que faute d’entrer dans l’arène, ils ne pèseront rien. Un an après la défaite de la droite, les favoris ont pris du plomb dans l’aile.</p><p>Affaibli par une campagne jusqu’au-boutiste, <strong>Jean-François Copé stagne dans les eaux basses de la popularité. Il a fait le pari d’une loyauté sans faille envers Sarkozy</strong>, convaincu qu’une défection de ce dernier lui permettrait de préempter l’aile droitière du parti.</p><p>A l’inverse, mousquetaire moins visible, Bruno Le Maire est monté en puissance cette dernière année, restant bien présent dans les radars. Donnant de la voix pour taper contre le gouvernement, il parvient encore à gagner 4 points dans le dernier baromètre IPSOS de juillet. Le baromètre IFOP confirme que <strong>Bruno Le Maire est en train de s’affirmer comme figure incontournable de la droite, même si le plafond de verre de la notoriété n’est pas totalement brisé</strong>. L’ancien ministre de l’Agriculture est encore inconnu d’un tiers à un quart des sondés selon les instituts, témoignant de sa difficulté à imprimer les esprits.</p><p>Ancien secrétaire général de l’UMP, <strong>Xavier Bertrand peut se prévaloir d’une très bonne assise auprès des sympathisants de droite, et d’une popularité forte notamment parmi les artisans, professions libérales et chez les agriculteurs, qui façonnent un ancrage populaire et proche du terrain</strong>. Fort par ailleurs d’une parfaite connaissance du dossier des retraites, il pourrait profiter de la réforme de l’automne pour s’imposer comme porte-drapeau plus large du mécontentement des Français.</p><p>Enfin NKM, s’est saisie des municipales à Paris pour se hisser dans le camp des poids lourds de la droite&nbsp;: si une défaite honorable ne serait pas en soi rédhibitoire, les attaques socialistes concernant sa personnalité et le centre de gravité de son positionnement seront clés pour ne pas obérer ses chances lors d’éventuelles primaires. <strong>Mordant au centre gauche sans pour autant susciter la défiance des électeurs FN, elle se situe dans la moyenne basse des autres cadres de l’UMP. NKM navigue sur un chemin</strong> <strong>étroit</strong>. Une ligne iconoclaste aussi indispensable pour gagner que facile à déséquilibrer.</p><p>Pour ces jeunes loups, l’année électorale sera doublement décisive, avec les municipales mais surtout les européennes. Sans ligne de parti claire en interne, ces élections constitueront une opportunité unique pour transgresser les discours convenus sur une Europe qui cristallise l’impuissance du politique face au déclassement individuel et collectif ressenti.</p>

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