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La comédie politique continue tandis que l’économie s’essouffle. Entre blocage institutionnel, défiance des marchés et inquiétude des entreprises, la France joue sa survie budgétaire avant même de songer à sa relance.

L'idéalisme vert s'est transformé en suicide industriel. L'Europe en paie le prix, tandis que Tesla et la Chine en récoltent les fruits.

Le désordre politique alimente l’incertitude, et les milieux d’affaires détestent le manque de visibilité. Dès lundi matin, les bourses européennes ont sanctionné le blocage politique à Paris, mais ce sont les banques qui ont craqué les premières.

Alors que la Commission de régulation de l’énergie (CRE) chiffre à 60,3 €/MWh le coût complet du nucléaire français pour 2026-2028, certains y voient une dérive inquiétante des prix dans un parc pourtant amorti. Les excès de régulation, l'inertie administrative et le manque de vision industrielle mettent en péril la renaissance du nucléaire français.

Alors que le pic démographique mondial est attendu d’ici 2060-2070, un basculement s’opère : la peur de la surpopulation laisse place à l’angoisse du déclin démographique. Faut-il craindre l’effondrement de la natalité observé dans de nombreuses régions du globe ? Ou au contraire, y voir le signe d’un atterrissage démographique salutaire, permettant de repenser nos modèles économiques et sociaux ?

Le modèle social européen – et tout particulièrement celui de la France – vacille sous le poids des contradictions internes : vieillissement démographique, pression migratoire, crise du consentement à l’impôt, explosion des dépenses publiques… Alors que la France cherche à préserver son système social, quelles leçons peut-on tirer des analyses de Milton Friedman et Alberto Alesina ? Faut-il repenser notre modèle d’intégration pour sauver l’État-providence – ou l’abandonner pour bâtir autre chose ?

L’arrivée en France de la marque Shein a une fois de plus relancé le débat sur le pouvoir d’achat, mais révèle surtout l’incapacité de l’appareil industriel français à produire des biens et des services à plus forte valeur ajoutée — et ce, en pleine discussion budgétaire.

La présidente de la Banque Centrale Européenne Christine Lagarde s'est exprimée cette semaine au sujet des droits de douanes imposés par Donald trump, se réjouissant que le continent ait résisté, jusqu’ici, à un choc économique. Mais faut-il réellement se satisfaire de la situation ?

Cette piste semble de plus en plus envisagée par le gouvernement pour le projet de loi de finances que doit présenter Sébastien Lecornu.

En conseillant aux Européens de garder un peu de cash « au cas où », la BCE voulait préparer aux pannes ou cyberattaques. Mais l’avertissement, mal perçu, a semé le doute dans un climat déjà chargé d’incertitudes économiques et politiques.

À quelques jours du 1er octobre, Donald Trump frappe fort sur le front économique. Le président américain a annoncé une série de nouveaux droits de douane, certains pouvant atteindre 100 %, visant notamment les produits pharmaceutiques, les poids lourds et les meubles importés.

Dans un message vidéo diffusé lors d’un événement parisien organisé par Marion Maréchal, la première ministre italienne a exprimé son souhait de voir émerger en France un gouvernement conservateur «fort et crédible». Elle a profité de l’occasion pour vanter son bilan et réaffirmer sa volonté de remodeler l’Europe.

La Chine a impressionné le monde entier avec une parade militaire grandiose, marquant le 80e anniversaire de la victoire sur le Japon, le 3 septembre. Mais derrière cette démonstration de force, Pékin tente-t-il de dissimuler des fragilités internes ? Entre ralentissement économique, instabilité sociale, isolement diplomatique de l’Occident et ambitions stratégiques sur Taïwan, la puissance affichée par Xi Jinping masque-t-elle un édifice plus fragile qu’il n’y paraît ?

Si les indicateurs semblent résister, voilà les signaux plus inquiétants qu’un certain nombre d’observateurs semblent manquer.

Les applications de livraison de repas sont annonciatrices du déclin de la société.

Les marchés financiers, comme la majorité des dirigeants du patronat, ont plutôt bien accueilli l’arrivée de Sébastien Lecornu, d’autant plus que les manifestations sociales ont en moyenne manqué de participants et de souffle.

Première puissance industrielle européenne, l’Allemagne traverse une crise profonde : croissance en berne, modèle automobile dépassé, dépendance énergétique mal maîtrisée. Derrière la façade, c’est tout un système qui s’essouffle.

La majorité des responsables d’entreprises ne comprennent pas que le gouvernement démocratique de l’État ne puisse pas s’organiser en France sur la base de compromis, comme en Allemagne, dans les pays d’Europe du Nord, et même en Italie ou en Espagne.

Voilà ce que révèle la publication des comptes détaillés du PIB du 2ème trimestre de 2025 par l’Insee.

Les entreprises françaises résistent mieux que prévu à la crise politique, mais les signaux de fragilité s’accumulent, du crédit interentreprises aux projets d’investissement.