Après une journée de manifestations très suivie le 18 septembre, les syndicats donnent au Premier ministre Sébastien Lecornu une semaine pour répondre à leurs demandes. À défaut, ils menacent d’organiser de nouvelles grèves et mobilisations, renforçant la pression autour du projet de budget.

Revenu dans son fief béarnais après son éviction de Matignon, François Bayrou refuse de tirer sa révérence. À 72 ans, le président du MoDem veut croire à une nouvelle vie politique, entre ambitions locales, rôle au sein de la majorité et tentation présidentielle. Mais autour de lui, scepticisme et lassitude dominent.

À la veille d’un discours historique devant l’ONU, Emmanuel Macron a multiplié les dîners, entretiens et coups de téléphone pour convaincre les Français juifs que sa décision de reconnaître un État de Palestine ne trahissait ni leur sécurité ni son engagement contre l’antisémitisme. Mais malgré les efforts, le malaise grandit.

Présentées comme incontournables il y a deux mois, les 44 milliards d’euros d’économies fixés par François Bayrou pour le prochain budget ont disparu des radars avec son départ de Matignon. Son successeur, Sébastien Lecornu, cherche désormais un compromis plus réaliste, entre impératifs européens, croissance à préserver et pressions politiques internes.

L’économiste a débattu à Paris de son projet d’impôt minimum de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros. Contestée par les entrepreneurs de la French Tech, la mesure suscite un affrontement entre justice fiscale et crainte d’un frein à l’innovation.

Entre 600 000 et 900 000 manifestants sont attendus ce jeudi dans toute la France pour protester contre les mesures budgétaires du gouvernement. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau promet une fermeté totale face aux débordements, alors qu’un dispositif de sécurité inédit depuis les « gilets jaunes » sera déployé.

Les socialistes ont été reçus ce mercredi par le Premier ministre Sébastien Lecornu à Matignon, mais leurs attentes n’ont pas été satisfaites. Selon Olivier Faure, le chef du gouvernement est resté vague sur ses intentions, laissant planer l’incertitude sur les mesures qui seront prises face aux priorités du Parti socialiste.

Pour la troisième fois depuis 2014, Anne Hidalgo refuse de transmettre ses notes de frais de déplacement, de restauration et de représentation. Une association a réussi à en obtenir une partie devant la justice, que Mediapart a pu consulté. Mais selon le média indépendant, les zones d’ombre restent nombreuses.

Élu porte-parole du parti au printemps, Eric Piolle a été suspendu à titre conservatoire par la direction des Écologistes. En cause : une enquête judiciaire qui fragilise l’image du mouvement, et un manque de transparence reproché au maire de Grenoble.

À la veille de la mobilisation sociale du 18 septembre, les autorités ont prévu un dispositif sécuritaire d’ampleur inédite. Pas moins de 80 000 policiers et gendarmes seront déployés sur tout le territoire, appuyés par des engins blindés et des moyens technologiques, pour prévenir les débordements redoutés en marge des manifestations.

Sébastien Lecornu passe à l’action. Moins d’une semaine après sa nomination à Matignon, le Premier ministre annonce la fin de certains avantages « à vie » accordés aux anciens chefs du gouvernement, allant de l’usage illimité d’un véhicule de fonction à la protection policière. Une mesure symbolique mais calculée, alors que le chef de l’État doit demander de nouveaux efforts aux Français dans le cadre du budget 2026.

Entre l’exigence des marchés financiers et les concessions réclamées par l’opposition de gauche, le patronat redoute un tour de vis fiscal. Les entreprises, déjà mises à contribution cette année, pourraient à nouveau être ciblées dans le budget 2025.

À la veille des discussions budgétaires, le Parti socialiste fait monter la pression sur le gouvernement. En position de force face à un exécutif sans majorité solide, les socialistes réclament des concessions majeures à Sébastien Lecornu. Le Premier ministre temporise, mais le risque d’une censure à l’automne plane déjà sur Matignon.

Sandrine Rousseau dit être régulièrement la cible de menaces, la faisant « parfois » craindre pour sa vie.

Sébastien Lecornu fait face à trois défis : former un gouvernement, résister à la censure et faire adopter un budget.

Le mouvement, lancé par cet entrepreneur du Nord, se voulait initialement apolitique mais a été largement repris par la gauche.

Laurent Wauquiez se retrouve à un carrefour stratégique. Après avoir longtemps joué la carte de l’extérieur à la suite de son échec à l'élection interne de LR remportée par Bruno Retailleau en Mai dernier, le chef des députés LR semble prêt à envisager une entrée au gouvernement, entre opportunité de reconstruction politique et risques d’alignement avec l’exécutif.

Alors que les consultations vont bon train autour du Premier Ministre pour former un gouvernement susceptible d'échapper à la censure par l'assemblée nationale, les pressions sont maximales autour de la majorité présidentielle. François Hollande a appelé à un compromis avec le PS, tandis que le RN, par la voix de son porte-parole annonce la censure comme "très probable", appelant Sébastien Lecornu à ne "pas faire de macronisme".

Lors de la rentrée politique du Rassemblement national, ce dimanche 14 septembre à Bordeaux, Marine Le Pen a de nouveau demandé au président Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organiser de nouvelles élections législatives.

Après l’échec de François Bayrou lors du vote de confiance sur le budget, Emmanuel Macron a décidé de nommer un nouveau Premier ministre. Les récents sondages témoignent du rejet du locataire de Matignon, Sébastien Lecornu.