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Près de quatre années après la pandémie de Covid-19, l’aération des pièces intérieures reste une arme peu utilisée pour lutter contre les infections.

Selon une étude récente, l’air extérieur aurait des propriétés désinfectantes contre les bactéries.

Selon le professeur Joe Allen de l'Université de Harvard, « le péché originel de la pandémie aura été de négliger la transmission du virus par voie aérosol ». Des enseignements ont-ils été tirés sur la question de l’aération et sur la qualité de l'air ?

Une augmentation des cas est observée dans de nombreux pays. Un nouveau sous-variant, Eris, pourrait rapidement devenir majoritaire.

La France est confrontée depuis plusieurs mois à la circulation simultanée du Covid, de la bronchiolite et de la grippe. Alors que les gestes barrières ont démontré leur efficacité face au coronavirus, les pouvoirs publics n’ont toujours pas déployé de mesures efficaces sur la purification de l’air.

Le ministre de la Santé affirmait ce dimanche que son bras ne tremblerait pas s’il fallait rétablir l’obligation de port du masque. A l’inverse Twitter a annoncé qu’il suspendait sa politique de censure de la désinformation Covid au regard de l’évolution des discours officiels.

Une étude publiée dans Nature permet d'établir une feuille de route pour de nombreux gouvernements concernant la politique à suivre afin de reprendre le contrôle face au Covid-19.

Le contrôle de la qualité de l’air et son renouvellement fréquent permettent de limiter les contaminations liées aux maladies respiratoires, notamment dans les écoles.

Après une période d'accalmie, la France enregistre depuis plusieurs jours une hausse des contaminations liées au Covid-19.

Face à la septième vague, le seuil quotidien de 200.000 cas positifs devrait être franchi dans le bilan de Santé Publique France publié ce 5 juillet, selon les précisions de François Braun, le nouveau ministre de la Santé, qui s’est exprimé lors d’une commission à l'Assemblée nationale.

Alors que le gouvernement songe à une prolongation du pass vaccinal comme l’a révélé Atlantico, la priorité est ailleurs. Et ce serait l’occasion d’un beau test pour les intentions constructives affichées par le gouvernement comme par les partis d’opposition.

Le nouveau variant d’Omicron BA.5, très transmissible, fait planer une incertitude pour les mois à venir. Il pourrait devenir dominant dans l'ensemble de l'UE. Ce variant est notamment à l'origine d'une importante vague épidémique au Portugal.

Martin Blachier vient de publier « Méga-gâchis. Histoire secrète de la pandémie » aux éditions du Cerf. Martin Blachier retrace la gestion de la crise sanitaire, analyse les dynamiques de l'épidémie de Covid-19, révèle la réalité du système de santé français et relate son combat contre la technocratie.

Alors que la guerre en Ukraine masque la 6e vague qui s’abat sur l’Europe, le sujet des conséquences des réinfections et de la faible efficacité vaccinale face aux nouveaux variants demeure essentiel.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, il a été maintes fois évoqué l’importance d’ouvrir les fenêtres pour éviter les infections. Pourtant, la France a très peu investi dans l’aération des lieux publics et la purification de l’air intérieur.

Quand il y a peu de CO2, les élèves sont plus attentifs, et plus concentrés

Quelle est la part de responsabilité des non vaccinés ? Quelle est celle du tout vaccinal déployé comme une quasi pensée magique se substituant de facto à tout le reste de ce qui constitue l’arsenal de l’efficacité sanitaire, notamment face au variant Omicron ?

La pandémie de Covid-19 a permis au monde entier de réaliser que les virus respiratoires se transmettaient quasi-exclusivement par les microgouttelettes contaminées de notre respiration. Des solutions devront être adoptées à l'avenir afin de permettre de respirer un air intérieur qui ne risque plus de transmettre les virus et d'améliorer les standards de qualité et de sécurité.

Alors que de nombreuses études prouvent que le virus de la Covid-19 se transmet par voie aérienne, très peu de mesures ont été prises afin de faciliter l’utilisation de purificateurs d’air ou de détecteurs de CO2 dans les établissements recevant du public en France.

Face au risque d'une cinquième vague, certaines mesures pourraient être adoptées afin de limiter les risques de contaminations et pour freiner la pandémie de Covid-19.