L’historien François Kersaudy dénonce dans un livre salutaire les "Dix faces cachées du communisme" (publié aux éditions Perrin).
12 septembre 2023Le Réseau Atlantico
Best-Of du 19 au 25 octobre
Jacobo Machover est un écrivain cubain exilé en France. Il a publié en 2019 aux éditions Buchet Castel Mon oncle David. D'Auschwitz à Cuba, une famille dans les tourments de l'Histoire. Il est également l'auteur de : La face cachée du Che (Armand Colin), Castro est mort ! Cuba libre !? (Éditions François Bourin) et Cuba de Batista à Castro - Une contre histoire (éditions Buchet - Chastel).
L’historien François Kersaudy dénonce dans un livre salutaire les "Dix faces cachées du communisme" (publié aux éditions Perrin).
Cela peut paraître incongru : une statue de Fidel Castro, six ans après sa mort le 25 novembre 2022, inaugurée à Moscou en pleine guerre contre l’Ukraine, conjointement par le président cubain désigné par Raúl Castro, le bureaucrate pâlot Miguel Díaz-Canel, et le maître du Kremlin en personne, Vladimir Poutine.
Un petit recueil d’articles de l’immense José Lezama Lima, l’auteur du « roman » Paradiso paru en 1966, paraît dans la collection « Bouquins ».
Jacobo Machover publie « La face cachée du Che » aux éditions Ekho, Dunod. Compagnon de route de Fidel et de Raúl Castro, le Che représente le symbole d’un chef militaire défendant les pauvres en tant qu’ambassadeur de Cuba. Sa fin tragique à l’âge de 39 ans a contribué à forger sa légende. Jacobo Machover a recueilli les témoignages d’anciens compagnons et de victimes du Che. Loin du héros romantique, il se révèle un stalinien fanatique, fasciné par la mort et adepte de la terreur. Extrait 2/2.
Jacobo Machover publie « La face cachée du Che » aux éditions Ekho, Dunod. Compagnon de route de Fidel et de Raúl Castro, le Che représente le symbole d’un chef militaire défendant les pauvres en tant qu’ambassadeur de Cuba. Sa fin tragique à l’âge de 39 ans a contribué à forger sa légende. Jacobo Machover a recueilli les témoignages d’anciens compagnons et de victimes du Che. Loin du héros romantique, il se révèle un stalinien fanatique, fasciné par la mort et adepte de la terreur. Extrait 1/2.
Ça faisait longtemps que j’avais cessé de rêver de Cuba. Ou, du moins, que je ne me souvenais pas de mon rêve au réveil.
Des manifestations contre le gouvernement ont eu lieu dimanche 11 juillet dans plusieurs villes de Cuba. Ces rassemblements historiques et d'une ampleur inédite depuis la révolution de 1959 ont été provoqués par plusieurs facteurs dont la crise économique et la pandémie de Covid-19, qui ont eu raison des interdits et des peurs. Washington a annoncé jeudi des sanctions symboliques contre le ministre cubain de la Défense.
Cette brève investigation est le fruit de l’étrange impression que m’a toujours produit le récit de Jean Daniel sur sa présence au côté de Fidel Castro, ainsi que des entretiens qu’il a continué à accorder peu avant sa mort. Ceux qui connaissent au plus près les intériorités du pouvoir castriste peuvent avoir des soupçons légitimes.
Même si les signaux de démocratisation restent faibles, la démission dimanche dernier du président Evo Morales en Bolivie contredit le récit d'une partie des gauches radicales européennes, selon lesquelles le "socialisme du XXIème siècle" constituerait un modèle alternatif à la démocratie libérale.
Au Venezuela Juan Guaido à l'occasion du premier mai avait appelé à la « plus grande manifestation de l’histoire du Venezuela » pour déloger Nicolas Maduro du pouvoir.
Fulgencio Batista, celui que l’imaginaire collectif pétri par la propagande castriste considère comme un dictateur sanglant, à la solde des États-Unis et complice de la mafia, fut un personnage bien plus complexe que cela. Métis aux origines misérables, sergent révolutionnaire, président démocratiquement élu, écrivain autodidacte, homme d’État et putschiste autocrate, "El Hombre" accumulait les paradoxes. Jacobo Machover fait le tableau de cet homme méconnu, dans "Cuba de Batista à Castro", publié chez Buchet Chastel.
Fulgencio Batista, celui que l’imaginaire collectif pétri par la propagande castriste considère comme un dictateur sanglant, à la solde des États-Unis et complice de la mafia, fut un personnage bien plus complexe que cela. Métis aux origines misérables, sergent révolutionnaire, président démocratiquement élu, écrivain autodidacte, homme d’État et putschiste autocrate, "El Hombre" accumulait les paradoxes. Jacobo Machover fait le tableau de cet homme méconnu, dans "Cuba de Batista à Castro", publié chez Buchet Chastel.
Le Parlement cubain a voté en faveur de la promulgation d'une nouvelle constitution qui reconnaît l'économie de marché et le droit à la propriété privée.
Raul Castro a été élu président des Conseils d'État et des ministres de Cuba le 24 février 2008, succédant à son frère Fidel Castro. Mais cela fait près de 60 ans qu'il est au sommet du pouvoir, dans l'ombre de son frère.
Le leader du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn ou encore Jean-Luc Mélenchon leader de la France insoumise ne semblent toujours pas vouloir condamner le régime de Nicolás Maduro. Une fascination qui, à termes, pourrait coûter cher.
27 juillet 2017Le candidat de la France insoumise n'est pas un aspirant dictateur mais certainement pas un libertaire ni un rebelle non plus.
Fidel Castro s'est éteint vendredi soir à l'âge de 90 ans. Alors que de nombreuses personnalités politiques ou médiatiques lui ont rendu hommage, les sentiments à son égard sont bien différents à Cuba. Le Líder Máximo, qui a tenu son île d'une main de fer pendant des décennies, y était en effet autant craint que haï... tout comme ses successeurs désignés.
Tribune de Jacobo Machover, écrivain cubain et universitaire, Laurent Muller, président de l’Association Européenne Cuba Libre et Jesus Zúñiga, journaliste indépendant cubain réfugié en France.
30 janvier 2016En dépit de tous ses signes d'ouverture, Cuba reste une dictature faisant fi des droits de l'homme. Pourtant les dirigeants de ce monde, à l'instar de François Hollande, se précipitent pour serrer la main de Raul Castro et peut-être - chance ultime ! - de Fidel.
10 mai 2015Mercredi 17 décembre, dans deux discours simultanés, Barack Obama et Raúl Castro ont annoncé une reprise des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba.
18 décembre 2014