Le climat politique britannique s'est dégradé au cours de ces derniers jours. Signe d'un durcissement des conservateurs, le député Jacob Rees-Mogg a accusé le gouvernement de "se laisser intimider" par Bruxelles.
27 janvier 2018Le Réseau Atlantico
Best-Of du 30 novembre au 6 décembre
Anciennement Arthur Young.
Ancien conseiller politique à l'Ambassade de Grande-Bretagne à Paris, Bruno Bernard est aujourd'hui directeur-adjoint de cabinet à la mairie du IXème arrondissement de Paris.
Le climat politique britannique s'est dégradé au cours de ces derniers jours. Signe d'un durcissement des conservateurs, le député Jacob Rees-Mogg a accusé le gouvernement de "se laisser intimider" par Bruxelles.
Avec l'accord trouvé entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, le gouvernement britannique s’est acheté quelques jours de paix et la Commission européenne a pu montrer son art dans le maniement de la carotte et du bâton. Mais les électeurs pro-Brexit pourraient en être déçus.
Autrefois marginal, le courant antisémite au sein du parti travailliste anglais se fait de plus en voyant. Une épine dans le pied de Jeremy Corbyn, favori en cas d'élections anticipées pour le poste de Premier Ministre.
Le leader du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn ou encore Jean-Luc Mélenchon leader de la France insoumise ne semblent toujours pas vouloir condamner le régime de Nicolás Maduro. Une fascination qui, à termes, pourrait coûter cher.
27 juillet 2017Un an après le Brexit, conséquence d'une volonté des électeurs de voir le Parlement britannique retrouver sa souveraineté, les électeurs anglais ont privé Theresa May de sa majorité absolue et donné un poids plus important au Labour.
Le jeudi 1 juin, un sondage Yougov donnait la victoire au parti conservateur, avec 42% des votes (317 sièges) contre 38% (et 253 sièges) pour la Labour. Derrière cet écart, se masque une très forte progression du parti Jeremy Corbyn au cours de ces dernières semaines. Ce dernier n'hésite pas à impliquer Theresa May dans les attentats afin de confirmer sa montée dans les sondages.
Alors que sur le papier, le programme du Labour pour les législatives anticipées britanniques est potentiellement le plus populaire, son leader, Jeremy Corbyn, peine à susciter l'adhésion au sein de la population, y compris chez les électeurs travaillistes.
Le parti europhobe UKIP a subi une défaite cinglante lors des élections locales qui se tenaient en Angleterre, Ecosse et Pays de Galles ce jeudi. Maintenant que le Brexit a été voté, les électeurs britanniques semble accorder leur confiance à un parti classique de gouvernement. Une leçon pour le Front national ?
La publication d'un premier sondage en défaveur du Brexit dans le Times sucite beaucoup d'espoir dans le camp des vaincus au Royaume-Uni. C'est le signe d'un second tour décisif lors du quel ils souhaitent renverser la tendance.
Les partis politiques et les médias se résignent à la présence de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle. Mais depuis ces dernières semaines, Jean-Luc Mélenchon entraîne une dynamique qui pourrait l'emmener au second tour lui aussi. Dans ce cas de figure inédit, les partis classiques devraient revoir leur stratégie face au danger qu'ils représentent.
Alors que les tensions se poursuivent dans la "jungle de Calais", les Anglais ne semblent toujours pas disposer à faire leur part. Le Brexit pourrait en plus leur donner une bonne excuse pour ne pas accueillir les migrants. Et la presse anglaise n'a de cesse d'évoquer l'épée de Damoclès.
Alors que le vote des Britanniques en faveur du Brexit a ouvert une période d'incertitude sur le volet de l'immigration intra-européenne, les ressortissants européens qualifiés (dont font partie les Français) n'ont a priori pas d'inquiétudes à avoir.
Contrairement à l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande du Nord ont toutes deux voté nettement pour rester au sein de l'Union européene, sans pour autant parvenir à faire basculer le résultat du vote vers le "Remain". Mais alors que nationalistes écossais et irlandais réclament d'ores et déjà des référendums d'indépendance, la couronne d'Elizabeth II et l'unité du royaume sont encore loin de vaciller.
Les dernières élections régionales et municipales au Royaume-Uni ont été marquées par un nouveau recul du parti travailliste, montrant les limites de la ligne politique gauchiste.
Alors que les Londoniens sont appelés aux urnes ce jeudi pour désigner le maire qui succédera à Boris Johnson, l'antisémitisme d'une partie de la gauche britannique s'est invité dans la campagne entre le travailliste Sadiq Khan et le conservateur Zac Goldsmith.
L'émergence du mouvement d'Emmanuel Macron rappelle la scission du parti travailliste anglais au tout début des années 1980, dont les conséquences ont été négatives pour le Labour.
A Bruxelles, Cameron vient demander des réformes en laissant planer le spectre d'une sortie de l'UE, voulue par des Eurosceptiques devenus pour lui de plus en plus incontrôlables.
Le Premier ministre britannique a présenté le 10 novembre ses conditions dans les négociations avec les partenaires européens.
11 novembre 2015Très à gauche, à la mode Syriza ou Podemos, Jeremy Corbyn a été élu, le 12 septembre, à la tête du Parti travailliste. Avec la montée en puissance du parti national écossais, la nouvelle donne politique britannique est en marche.
Le Royaume Uni est le seul pays avec la France à élire ses parlementaires au scrutin majoritaire uninominal. Et de l’autre côté de la Manche, on craint une nouvelle coalition dans le cadre des élections législatives ce jeudi 7 mai. Le bipartisme est menacé.
7 mai 2015