Contenus en rapport avec le mot-clé 49.3

La comédie politique continue tandis que l’économie s’essouffle. Entre blocage institutionnel, défiance des marchés et inquiétude des entreprises, la France joue sa survie budgétaire avant même de songer à sa relance.

En refusant d’utiliser le 49.3, Sébastien Lecornu veut rompre avec ses prédécesseurs et afficher une posture d’ouverture. Mais ce geste, perçu comme démocratique, relève-t-il d’un véritable changement institutionnel ou d’une stratégie de survie politique dans une majorité éclatée ?

En promettant de ne plus recourir à l’article 49.3, Sébastien Lecornu rompt avec une pratique fondatrice de la Ve République. Un choix symbolique, salué par certains comme un geste démocratique, mais dénoncé par d’autres comme un signe d’affaiblissement du pouvoir exécutif.

En renonçant à utiliser l’article 49.3 pour faire adopter le budget, le Premier ministre Sébastien Lecornu bouleverse les équilibres de la Ve République. Une décision inédite, fruit d’un pari politique risqué, qui redessine le rapport de force entre l’exécutif et le Parlement.

En appelant à un vote de confiance le 8 septembre, François Bayrou joue une carte risquée : dire la vérité sur la dette, tout en oubliant la part de responsabilité de sa propre famille politique. Lucidité économique ou audace politique à la manière d’Emmanuel Macron ?

Philippe Brun, député Parti socialiste de l'Eure, s'est exprimé ce lundi 3 février sur BFMTV au sujet du refus de son parti de proposer et voter une motion de censure du gouvernement, après l'utilisation de l'article 49.3 par le Premier ministre, François Bayrou, pour l'adoption d'une partie du budget de l’État.

Le Bureau national du PS a décidé de s'abstenir de voter la censure du gouvernement de François Bayrou qui va recourir à ses premiers 49.3 sur les budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale.

Manuel Bompard a exprimé son désaccord vis-à-vis des déclarations de Lionel Jospin contre la censure du gouvernement Bayrou.

Le Premier ministre s’est confié dans une interview accordée à La Tribune dimanche sur le calendrier lié au budget.

Le Premier ministre Michel Barnier a confirmé le déclenchement de l’article 49.3 de la Constitution pour adopter le projet de loi de finances de la Sécurité sociale pour 2025 dans la version qui résulte des travaux de la Commission mixte paritaire, sans vote des députés : «J’engage la responsabilité de mon gouvernement sur le PLFSS pour 2025 sur la version résultant des travaux de la Commission mixte paritaire».

Après le projet de loi de financement de la sécurité sociale, la semaine dernière, passé au Sénat dans la version voulue par le gouvernement, voici que Michel Barnier récidive, d’une autre manière, sur le projet de loi de Finances.

Aujourd’hui, le Conseil des ministres va discuter de l'éventualité d'autoriser le recours au 49.3 de la Constitution pour faire passer à l'Assemblée le projet de budget pour 2025, a annoncé la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, invitée dans les "4 V" sur France 2.

La crise démocratique que traverse la France a connu tout au long de 2023 des terrains d'expansion dans un contexte institutionnel sans majorité à l'Assemblée.

Lors de sa première campagne présidentielle, Emmanuel Macron disait vouloir rendre le pouvoir au peuple. Il semble pourtant aujourd'hui mépriser tant le peuple que les institutions

La Première ministre Élisabeth Borne a déclenché un vingtième 49.3 ce vendredi pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale.

Il prend la suite de Pierre-Louis Bras, à qui le gouvernement a demandé de quitter ses fonctions après 9 ans à sa tête pour de bons et loyaux services. Pierre-Louis Bras était reconnu par l'UNSA et la CFDT pour son indépendance d'esprit.

Après avoir échappé à deux motions de censure ce lundi sur la partie «recettes» du PLFSS, la première ministre espère faire adopter sans vote cette deuxième partie budgétaire.

Sans surprise, la carte du 49.3 a été utilisée pour faire adopter la première partie (volet des recettes) du Projet de loi de Finances 2024.

Le gouvernement présente son budget pour 2024, le fameux Projet de Loi Finances, devant l’Assemblée nationale ce mercredi. Elisabeth Borne est d’ores et déjà prête à dégainer, une fois de plus, le 49.3.

Le patron des Républicains a enfin levé le doute sur le dépôt d’une motion de censure par LR en cas de 49.3 sur le projet de loi immigration.