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Elon Musk accroît son influence sur la scène internationale. Que se passerait-il s'il venait à Bercy ?

Incompréhensible, la France fonce tout droit dans la catastrophe économique et financière qui nous entraînera forcément dans une crise politique inévitable… alors que quelques voix libérales prêchent pour des alternatives crédibles mais ne sont pas entendues.

L'instabilité politique a un coût qui rend financièrement rationnelles les concessions sur les objectifs de réduction du déficit budgétaire. Mais jusqu’où ?

L’année 2024 a été qualifiée dans le monde la super année électorale, puisque, pour la première fois dans l’histoire, plus de 4 milliards de personnes furent appelés à se rendre aux urnes. Grâce à la dissolution, les français s’y sont rendus deux fois pour élire leurs députés européens et nationaux.

En l’absence de mesures fortes, le déficit atteindrait 7% du PIB en 2025. La responsabilité du Président de la République est écrasante.

La France fait aujourd'hui face à une rude crise budgétaire. La dette continue de grimper à un rythme inquiétant et pourtant d'aucuns laissent filer les déficits...

En l’absence de budget voté, l’Agence France Trésor doit poursuivre sa mission de financement des besoins de l’État. Le montant prévu succède au précédent record de 2024, à 285 milliards d’euros.

La croissance de l'Espagne, du Portugal, de l'Italie et de la Grèce a dépassé celle des pays du nord de l'Europe en 2023.

Cette dette soit-disant monstrueuse, c’est tout juste la moitié de l’épargne des Français. « Tapons dedans », suggère l’ancien ministre des Finances.

L’intention n’est pas en cause. Mais ils ont globalement stagné ces 25 dernières années.

Trop d’impôts d’un côté, trop de dépenses publiques sociales de l’autre, la Commission de Bruxelles, qui a déjà mis la France sous surveillance, considère qu’elle ne réussira pas à présenter le budget de rééquilibrage qui lui avait été présenté par Michel Barnier.

Alors que la discussion budgétaire s’est ouverte au Parlement, la classe politique ne veut pas comprendre que la gestion de l’endettement va devenir de plus en plus problématique pour notre souveraineté. Il y a des jours où le mur des réalités est visiblement infranchissable.

La chasse aux dépenses n’a jamais passionné Emmanuel Macron, qui a toujours pensé que le problème se résoudrait en augmentant la croissance et la quantité de travail. Le problème est que la France n’a pas le taux de chômage de l’Allemagne ou des Pays-Bas.

Après la présentation du budget par le gouvernement, le RN va dévoiler cette semaine un contre-budget.

François Hollande estime qu'il a "sauvé la Grèce" lors de la crise de 2015 en "dépit des efforts" de Yanis Varoufakis, l'ancien ministre des Finances grec.

Le budget 2025 a évidemment provoqué un tollé de protestations sur le terrain économique et social, mais il a aussi relancé le bal des égos et de l’hypocrisie dans la classe politique. Tout le monde est contre, mais personne n’a de programme alternatif…

"Nous ne voulons pas faire payer les classes moyennes, ni ceux qui travaillent, ni les plus fragiles", promet le ministre, Laurent Saint-Martin.

La France viole les règles budgétaires européennes non stop depuis plus de 20 ans. Son poids politique l’a préservée d’un destin à la grecque… mais jusqu’à quand ?

Il est particulièrement intéressant de comparer la France avec des pays comparables et avec les autres pays européens. En essayant cet exercice, il est possible de découvrir que, sur cette période, le déficit en France s'est creusé par rapport aux autres pays.

Le courage politique ne serait pas d’augmenter les impôts, mais de baisser les dépenses publiques.