Selon un document publié par l'OFCE, la contribution de l'Allemagne dans la croissance de la zone euro serait passée de 0.8 à 0.2% sur la dernière année.

Selon les annonces faites par le nouveau ministre allemand des finances, Olaf Scholz, remplaçant de l'emblématique Wolfgang Schäuble, ​l'objectif à horizon 2022 serait de parvenir à un endettement inférieur à 50% du PIB.

Pourquoi, contrairement à ce que semble penser Emmanuel Macron, il ne faut pas survendre la notion de confiance comme source de croissance.

Lors de son déplacement à Berlin du 15 septembre, le premier ministre Edouard Philippe a déclaré : ​"je ne connais pas meilleure sécurité que la compétence". Un objectif illusoire ?

Le 16 mai dernier, au cours d'une intervention au Peterson Institute de Washington, l'ancien gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mervyn King, mettait en garde contre les déséquilibres macroéconomiques persistants au niveau mondial; entre les pays présentant un large déficit commercial, comme les Etats Unis et le Royaume Uni, et les pays présentant un large excédent, comme la Chine et l'Allemagne.

Là où Sarkozy et Hollande avaient échoué, Emmanuel Macron se promet de réussir. Mais Angela Merkel a su montrer au nouveau Président français qu'il ne s'agirait en aucun cas d'une promenade de santé.

Les instances européennes s'inquiètent à juste titre de l'élection présidentielle en France. Pourtant, les regards inquiets feraient mieux de se porter vers l'Italie.

La monnaie unique européenne a joué incontestablement un rôle dans la divergence des économies européennes, mais d'autres facteurs, comme les stratégies de "cavaliers solitaires" de l'Allemagne et de la Chine, ont aggravé la situation.

Marine Le Pen est aujourd'hui créditée dans un sondage IFOP pour Paris Match de 26% des voix pour le premier tour à l'élection présidentielle. La "menace" Marine Le Pen pourrait pourtant présenter des avantages non négligeables pour la France afin de peser dans les négociations européennes.

La question du sort des perdants de la mondialisation sera un enjeu central des prochaines élections présidentielles en France et aux Etats-Unis. Les figures "populistes" se sont déjà emparées de ce thème, aux partis traditionnels de proposer des solutions pour encadrer et corriger les effets pervers de la mondialisation.

L'affaire Alstom représente, selon certains, l'échec de l'Etat stratège. Mais en réalité, elle pousse surtout à s'interroger sur la redéfinition du rôle de l'Etat dans une économie globale.

Alors qu'est commémoré en ce samedi 18 juin l'appel du général de Gaulle, les courants politiques souverainistes suscitent de plus en plus d'adhésion. S'il est primordial de redéfinir la façon dont la souveraineté européenne est partagée, prôner un retour en arrière, à la nation, est illusoire.

Les économistes Branko Milanovic, Dani Rodrik, Olivier Blanchard et Xavier Timbeau reviennent sur les récentes recommandations du FMI et du G7. Ces dernières mettent en évidence une remise en question de certains aspects du néolibéralisme et une prise de conscience de la nécessité des plans de relance. Pourtant, de leurs côtés, la France et l'Europe continuent d'appliquer et de promouvoir des politiques adoptant une logique inverse.

Conflits au Proche-orient, prix du pétrole, croissance chinoise, Brexit... De nombreuses inconnues pourraient contredire les prévisions de croissance en Europe et en France.

Contraction de Grèce et de Limbo, ("flou" en anglais), le Grimbo serait une porte de sortie à la crise. Sans sortir de l'euro, la Grèce devrait s’engager à respecter des conditions drastiques pour que les banques continuent d’être soutenues par la BCE.

L'amélioration des affaires françaises s'explique par la combinaison des conjonctures internationales, européennes et nationales.

Le sommet du G7 s'est ouvert jeudi 28 mai à Dresde. Si la crise grecque ne figure pas officiellement dans l'agenda des 7 puissants et des banques centrales, le sujet est bien présent dans les couloirs.

Les pays émergents (Chine, Inde, Brésil,...) ont mieux résisté à la crise que les pays développés. Mais alors, pendant combien de temps encore devrons-nous les considérer comme "émergents" ?

C'est ce vendredi que se termine le G8, rassemblement des plus grands de ce monde. Mais au fait quel est l'homme qui dispose des pouvoirs les plus importants ? Obama ? Hu Jintao ? Mark Zuckerberg ? Julian Assange ? Un outsider ?