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Un mouvement qui voulait fusionner l'Amérique du Nord en une seule nation et étendre ses frontières jusqu'au canal de Panama peut sembler incroyablement familier. Mais ce groupe, appelé « mouvement technocratique », était un groupe d'anticonformistes des années 1930 qui avaient de grandes idées sur la manière de réorganiser la société américaine.

Des économistes ont étudié l'impact de la loi Hawley-Smoot promulguée aux Etats-Unis en 1930. Les barrières douanières ont eu des effets néfastes pour l'économie américaine.

Face à l'impact de la pandémie de Covid-19, le déploiement de la campagne de vaccination et le rétablissement de l’activité commerciale ont poussé la confiance à son plus haut niveau depuis un an. Est-ce le signe d'une sortie de la récession économique ? L’argent public distribué ne fausse-t-il pas les chiffres actuels ? Sommes-nous en train de vivre des similitudes avec la Grande Dépression ?

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Pour regagner du terrain face à la montée des populistes, les responsables politiques classiques doivent cesser de se cacher derrière la technologie ou une mondialisation irréfrénable.

Les haines et les peurs de notre temps ont un parfum de redite, celui des années 30, cette décennie tragique qui mena le monde à l'abîme. Économique, sociale, identitaire ou politique, les crises s'additionnent depuis le krach de 2008, comme au temps de la Grande Dépression de 1929. Mais qu'en est-il au fond ? Extrait de "Les années 30 sont de retour", de Claude Askolovitch, Pascal Blanchard, Renaud Dély et Yvan Gastaut, publié chez Flammarion (2/2).

Les haines et les peurs de notre temps ont un parfum de redite, celui des années 30, cette décennie tragique qui mena le monde à l'abîme. Économique, sociale, identitaire ou politique, les crises s'additionnent depuis le krach de 2008, comme au temps de la Grande Dépression de 1929. Mais qu'en est-il au fond ? Extrait de "Les années 30 sont de retour", de Claude Askolovitch, Pascal Blanchard, Renaud Dély et Yvan Gastaut, publié chez Flammarion (1/2).

Les récents chiffres de la croissance dans la zone euro sont inquiétants : le PIB stagne en France au deuxième semestre 2014, quand celui de l'Allemagne recule de 0,2%.

A 80 ans d'écart, Léon Blum et François Hollande se sont trouvés dans des situations de crise très similaires. Il est intéressant d'analyser la manière dont chacun a réagi face à la pression déflationniste.

Lorsque les "artères" de l'économie sont bloquées et que la quantité de monnaie s'effondre, comme ce fut le cas lors de la crise financière et immobilière aux Etats-Unis en 2008, c'est aux banques centrales de tenir la brèche.

Lorsqu'un krach financier fait baisser la quantité de monnaie, les banques centrales doivent rétablir cette quantité de monnaie pour éviter la dépression économique.

L'ancien correspondant du New York Times en France Alan Riding a récemment établi dans un article d'opinion un parallèle entre la France en crise des années 1930 et celle d'aujourd'hui. "Les parallèles historiques sont toujours risqués", écrit-il en préambule. Certainement l'un des seuls points sur lesquels il ait entièrement raison.

Qu'il s'agisse des taux de chômage désastreux ou des mauvais chiffres des ventes de voitures, les signes avant-coureurs d'une Grande Dépression en Europe se multiplient et laissent présager le pire.

Pour le journaliste américain Martin Wolf, toutes les conditions sont réunies en Europe pour une crise de l'ampleur de celle de 1930.

Contrairement aux idées reçues, toutes les dépressions (économiques) n’entrainent pas la dépression (psychiatrique).

Âgé de 105 ans, le banquier Irving Kahn se souvient de la Grande dépression et relativise la crise actuelle.