L’agence de notation américaine Standard & Poor’s a ramené de AA à AA − la note de la dette française.
1 juin 2024Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Jean-Yves ARCHER est économiste, membre de la SEP (Société d’Économie Politique), profession libérale depuis 34 ans et ancien de l’ENA
L’agence de notation américaine Standard & Poor’s a ramené de AA à AA − la note de la dette française.
L’agence de notation Moody’s a maintenu la note souveraine de la France, au niveau « Aa2 », malgré la récente dégradation des finances publiques du pays.
Selon Le Figaro, le président de la République s’est invité ce lundi à la réunion de coordination de la majorité et a développé une analyse de la situation présente des Finances publiques de notre pays. Le Chef de l’État a déclaré publiquement, donc à titre officiel, que “nous n’avons pas un problème de dépenses excessives mais un problème de moindres recettes”
Le gouvernement a annoncé des mesures aux relents d’austérité et confirmé la dégradation de la conjoncture. Si nous ne sommes pas encore face au mur, nous allons être dans le dur.
Les chiffres de 2023, concernant l'Allemagne, sont clairs et univoques : le pays est bel et bien en récession. Et ceci aura un impact sur la France en 2024.
Ce coup de tonnerre budgétaire intervient alors même que le pays est objectivement en récession et que les prévisions pour 2024 ne sont pas fameuses.
Plusieurs statistiques démontrent que la conjoncture s'assombrit avec netteté pour l'économie française. Il y a évidemment l'inversion de la courbe du chômage qui repart à la hausse : +0,6% et les prévisions de croissance : celle-ci étant d'ores et déjà qualifiée d'"atone" par une récente note de conjoncture de l'INSEE.
Le projet de Loi de finances pour 2024 sera crucial tant les équations économiques et financières qui s'imposent à notre pays sont délicates à dompter. De surcroît, la France devra faire face à l'irruption de variables porteuses de périls. Il suffit de citer ici la persistance des tensions inflationnistes et le contexte géopolitique énergétique.
L'année 2022 a battu un record en termes de fiscalité, au point que les recettes de l'État ont atteint 451 milliards d'euros, selon le rapport annuel de la Direction générale des finances publiques.
Albin Chalandon aura eu le privilège de vivre 100 ans. Autant dire que pour cet homme aussi intelligent que travailleur, son existence est une épopée d'autant plus exceptionnelle qu'elle a croisé des moments importants de l'Histoire de notre pays.
L'incapacité à déchiffrer les éléments d'un texte, même simple, est un défi individuel autant qu'un gâchis collectif. En cette année 2023, nous " fêtons " les 10 ans de la Grande cause nationale 2013 contre l'illettrisme voulue par le président Hollande. Que devons-nous retenir de cette question ?
La France est dotée d'une Administration qui entend mal le corps social et plonge dans les délices de la macroéconomie au détriment de solutions cohérentes et justes.
La conjoncture de la France ne fait pas l'objet d'un plein consensus des observateurs qualifiés. Partons par conséquent des données de l'Insee qui vient de publier, le 7 Février, un point de conjoncture.
L’inflation est une réalité statistique difficile à appréhender. Mais quoi qu’en dise le gouvernement, l’analyse des chiffres suggère que le pic reste encore devant nous.
Alors que le déficit de l’Etat est de 155 milliards pour 508 milliards de dépenses, celui attendu pour les retraites n’est que de 13 milliards pour 320 milliards de pensions servies…
La résurgence durable de l'inflation alliée à l'irruption frontale de la guerre sur le sol européen articule la montée sérieuse des périls parmi d'autres faits porteurs d'un environnement difficile.
Pour l'opinion publique, le FMI se résume trop souvent à une personnalisation. On méconnaît trop souvent ses fonctions profondes mais on garde en mémoire ses dirigeants : ici DSK, là Christine Lagarde, désormais à la tête de la BCE.
En 2023, il n'y aura jamais autant de pression fiscale à Paris et autant de rats et autres travaux à un an du rendez-vous planétaire des Jeux Olympiques de 2024. Objectivement, la mandature d'Anne Hidalgo accumule les échecs tandis que la maire sombre dans le déni.
Selon Bruno Le Maire, le projet de loi de finances 2023 est "équilibré". Avec un déficit qui ressort à hauteur de 155 Mds, le budget 2023 sent la poisse et reste mal élaboré.
Les perspectives de croissance pour l'année 2023 sont peu enthousiasmantes. Les Français vont subir une nouvelle année d'épreuves et de violences microéconomiques.