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L’aide médicale à mourir, reconnue comme un geste euthanasique, a représenté 4,7 % des décès au Canada en 2023, selon les dernières données gouvernementales.

La retraite a remplacé les 35 heures comme sujet obsessionnel. C’est déprimant, mais moins que lorsque les gouvernements chuteront sur l’euthanasie ou la crémation.

Au début du mois, le bureau du médecin légiste en chef de l'Ontario a publié de nouveaux rapports mettant en lumière certaines des raisons pour lesquelles certains Canadiens ont choisi l'assistance médicale à mourir.

Alors que le Canada possède le programme d'euthanasie qui connaît la croissance la plus rapide au monde, certains médecins craignent de répondre aux exigences légales, qui autorisent l'euthanasie pour les personnes souffrant de « souffrances irrémédiables » dues à des problèmes de santé ou à des handicaps graves mais non mortels.

Au moment de la loi bien vieillir, adoptée en novembre 2023, le gouvernement Borne avait annoncé qu’une loi de programmation sur le grand âge serait adoptée en 2024. Cette dernière n'est pourtant toujours pas à l'ordre du jour, la ministre de la Santé Catherine Vautrin n'ayant pas encore interrogé le Conseil d’État sur la faisabilité juridique d’une telle loi.

Alors que le texte du projet de loi arrive en examen à l’Assemblée nationale, les travaux effectués en commission ont abouti de l’avis général à une rédaction profondément inquiétante et qui suscite l’indignation jusque parfois dans les rangs de ceux qui étaient favorables au texte.

Le délit d'entrave consiste à pénaliser les gens qui s'opposeraient à la réalisation de l'aide active à mourir et qui empêcheraient les patients d'y accéder.

Le projet de loi sur la fin de vie doit être examiné lundi à l’Assemblée nationale. Il a été remanié lors de son passage en commission spéciale… et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne fait pas l’unanimité chez les praticiens.

Les amendements et rédactions retenus lors de l’examen du texte sur le suicide assisté par l’Assemblée nationale suscitent l’inquiétude grandissante des soignants comme des experts.

L’examen du projet de loi pour la fin de vie à l’Assemblée nationale a débuté lundi.

Les demandes d’euthanasie qui sont formulées cachent souvent l’angoisse de personnes se trouvant très isolées socialement et qui ont peur de faire face à la maladie et à la dépendance.

Dans un entretien à France Info, le docteur Alexis Burnod, chef de service de soins palliatifs à l’Institut Curie, explique que le projet de loi sur la fin de vie ignore l’effet Werther.

Le projet de loi sur l’accompagnement des malades et la fin de vie dont le Président de la République et le gouvernement se sont fait l’écho marque une rupture anthropologique et éthique.

Elle vaut le détour.

Emmanuel Hirsch publie "Soigner par la mort est-il encore un soin ?" aux éditions du Cerf.

Le Président Emmanuel Macron vient d’annoncer l’arrivée prochaine d’un projet de loi visant à légaliser le suicide assisté et l’euthanasie, même s’il s’en défend.

Emmanuel Macron a annoncé, dimanche 10 mars, un projet de loi prévoyant une « aide à mourir » sous « conditions strictes ».

Le directeur Atlantico, Jean-Sébastien Ferjou s'exprime sur l'annonce d'Emmanuel Macron d'un projet de loi pour une «aide à mourir» : «On est sur un débat qui nous détourne de sujets fondamentaux».

La Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN) a envoyé un courrier aux députés dans lequel elle apporte son soutien pour “promouvoir une évolution de la loi qui permette une fin de vie libre et choisie”.

Jusqu'en 2016, le Canada était un pays pionnier des soins palliatifs. Depuis la légalisation de la mort provoquée, il a perdu 10 places dans les classements internationaux. Ce recul se retrouve dans tous les pays ayant légalisé l'euthanasie.