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Incarcéré depuis mi-novembre, Boualem Sansal a été condamné le 27 mars à cinq ans de prison. Il demande désormais un report du procès pour se laisser le temps de constituer sa défense.

Amir DZ, influenceur opposé au régime d’Abdelmadjid Tebboune et réfugié politique en France, avait été enlevé dans le Val-de-Marne en avril 2024. Un enlèvement commandité par Alger, selon les services français.

Afin de dénoncer une décision jugée "injustifiée et injustifiable" d'Alger d'expulser des fonctionnaires français, Paris a annoncé riposter en renvoyant des diplomates algériens, par la voix du chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.

Douze parlementaires français se rendaient en Algérie pour  assister au 80ème  anniversaire de la victoire sur le nazisme et de la paix retrouvée en Europe, ainsi que « l’autre 8 mai ».

L’affaire Boualem Sansal n’est que l’arbre qui cache une forêt de répressions. Derrière ce cas emblématique, les témoignages de Zakaria Hannache, militant du Hirak réfugié au Québec, et de Karim Maloum, journaliste exilé, révèlent l’ampleur d’un système algérien verrouillé, obsédé par la stabilité, et résolument hostile à toute dissidence. Entre lois liberticides, peur d’un nouvel embrasement et instrumentalisation géopolitique, la parole libre devient un acte de bravoure.

Dans le contexte actuel des relations franco-algériennes, l’implication de l’Iran dans le soutien aux rebelles anti-marocains du Polisario est loin d’être anodin. Explications.

Le ministre de l'intérieur est revenu sur le conflit diplomatique avec l'Algérie au micro de BFMTV-RMC. Il a annoncé avoir reçu la veille les douze agents diplomatiques expulsés par le pouvoir d'Alger, avec Jean-Noël Barrot, son homologue des Affaires étrangères.

Les tensions franco-algériennes ne semblent pas vouloir s’arrêter. Alors que l’Elysée se targuait d’avoir obtenu des avancées positives, la réponse d’Alger a été d’expulser douze policiers et gendarmes missionnés sur les problématiques d’immigration et de coopération judiciaire. Pour Philippe d’Iribarne, la question algérienne est avant tout anthropologique.

Pour le ministre de l’Intérieur algérien, immigration incontrôlée, réseaux de passeurs et trafiquants de drogue « figurent parmi les crimes les plus graves menaçant nos sociétés ». Sans blague.

Le ton est remonté d’un cran lundi entre la France et l’Algérie avec l’annonce de la décision des autorités algériennes d’expulser douze fonctionnaires français.

Une décision qui « serait une réponse à l’arrestation de trois ressortissants algériens soupçonnés de faits graves sur le territoire national français », selon le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

Boualem Sansal fait l’objet d’« une attention particulière » de la part d’Alger, selon Emmanuel Macron.

Alors que les relations diplomatiques entre Paris et Alger étaient difficiles depuis de nombreux mois, le ministre français des Affaires étrangères a effectué une visite officielle ce dimanche en Algérie.  

Le Discours pour le Prix de la paix des libraires et éditeurs allemands, publié par Gallimard, avait été prononcé par de l’écrivain franco-algérien à Francfort en octobre 2011.

Dans vos hebdos cette semaine : Marine par ci, Marine par là, on échappe difficilement à l'overdose, tant les hebdos se sont rués sur les résultats de son procès, quitte à faire passer au second plan le reste. Ce que relève, à juste titre, Le Point : “elle a en partie détourné l’attention des crapuleries d’une candidate dont le parti avait autrefois adopté le slogan «Mains propres et tête haute»…”. L’Express va jusqu’à taxer son procès “d’épisode 2 de la dissolution”, en ce qu’elle serait “la mutilation de notre démocratie fondée sur l’état de droit”.

L’écrivain Boualem Sansal, arrêté le 16 novembre en Algérie et placé en détention provisoire, a été condamné à une peine de cinq ans de prison et à une amende de 500 000 dinars (3 470 euros) par la justice algérienne.

Emprisonné en Algérie depuis novembre, la justice algérienne a condamné Boualem Sansal a cinq ans de prison.

Chahinez Daoud était une Algérienne qui, en France, voulait vivre comme une Française. Elle y pensait peut-être déjà quand elle épousa Mounir Boutaa en 2015. Ce dernier, né et élevé en Algérie, avait épousé une Française et s’était disputé avec elle. Il épousa Chahinez en secondes noces, pensant qu’elle lui serait soumise et obéissante en tout.

La crise franco-algérienne est encore loin d’être réglée, occupant une place de choix dans notre vie politique. Alors que la crainte de la diaspora est sur toutes les lèvres, la France ne craindrait-elle pas tout autant l’effondrement du régime qui pourrait provoquer une crise migratoire et l’arrivée au pouvoir des islamistes ? Pour en parler, Michel Fayad et Karim Maloum.

Dans un texte publié dans les colonnes de La Tribune Dimanche, les signataires déplorent le fait que l’écrivain soit « devenu, bien malgré lui, l'otage » du bras de fer diplomatique et politique entre la France et l’Algérie.