Contenus en rapport avec le mot-clé mineurs

Face à l’essor d’une violence juvénile de plus en plus brutale, experts et magistrats alertent : isolement, réseaux sociaux, crise familiale et manque de prise en charge psychiatrique forment un cocktail explosif.

En Belgique, un tiers des attentats terroristes projetés ont été planifiés par des jeunes de 18 ans ou moins au cours de ces trois dernières années, indique le dernier rapport annuel de l'Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace (Ocam).

Gérald Darmanin était l'invité du Face à Face sur RMC et BFM ce jeudi 12 juin. Le ministre de la Justice a annoncé qu'il allait adresser aux groupes politiques et aux institutions concernées des « propositions fortes » pour une « révolution pénale ».

À la suite du drame de Nogent, Emmanuel Macron propose d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Une mesure qui divise parents, professionnels et élus entre soutien ferme et scepticisme total.

L’acteur et chanteur américain Jared Leto est accusé par neuf femmes, dont certaines étaient mineures au moment des faits, d’avoir adopté des comportements jugés déplacés et intrusifs.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi SREN, les géants du porno en ligne ont coupé leur accès aux internautes français, faute de solution technique viable pour vérifier l’âge sans violer la vie privée. Résultat : un exode massif vers les VPN, une explosion des risques d’accès à des contenus non régulés, et une interrogation plus large sur la stratégie de contrôle numérique de l’État. À vouloir protéger les mineurs, ne risque-t-on pas d’ouvrir la boîte de Pandore ?

Depuis le 4 juin, plusieurs géants du porno comme Pornhub ou YouPorn ont bloqué l’accès à leurs sites en France, dénonçant une réglementation qu’ils jugent inefficace et intrusive. Derrière cette bataille juridique et symbolique : la protection des mineurs, l’influence des GAFAM du X, les luttes entre studios, la montée du porno amateur et la marchandisation massive de l’intimité. Entre santé publique, libertés numériques et dérives industrielles, la France affronte une crise inédite mêlant sexe, pouvoir, argent et souveraineté technologique.

PornHub, Youporn et Redtube ont engagé un véritable bras de fer avec les autorités françaises en décidant de bloquer dès ce mercredi l’accès à leur plates-formes.

Aylo, l’éditeur de ces trois sites de vidéos pornographiques, proteste contre la mise en place d’un contrôle de l’âge des utilisateurs et estime que la législation de l’Hexagone est « irresponsable, disproportionnée et inefficace ».

La France veut interdire l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 15 ans, sauf preuve d’âge vérifiable. Clara Chappaz, ministre déléguée au Numérique, appelle à un front européen pour imposer des règles strictes aux plateformes. À défaut d’accord d’ici la rentrée, Paris promet d’agir seule et de sanctionner les géants du numérique.

Afin de répondre aux préoccupations exprimées par une vingtaine d’organisations dédiées aux droits de l’enfant, une nouvelle structure va être lancée par le chef de l’Etat.

À Marseille, un mineur a été recruté sur les réseaux sociaux par un commanditaire lui promettant 50 000 euros en l’échange de l’assassinat d’un membre d’un clan adverse.

En Suède, le nombre de mineurs liés à des projets d'assassinat a triplé au cours de l'année écoulée.

Le 23 novembre 2022, l’université Lyon 2 a été le théâtre d’une violence jusque-là inédite. Alors que les militants de l’UNI tractaient dans l’enceinte de l’établissement pour les élections aux conseils centraux, trois individus sont arrivés et les ont traités à de multiples reprises de « sale babtou », qui signifie blanc ou Français.

D’après une étude de l’institut Childlight, un enfant sur huit a été exposé à son insu à des photos ou vidéos à caractère sexuel ou s’est lui-même retrouvé victime de chantage à la photo intime, au cours de l’année écoulée. Un chiffre qui grimpe à 20 % en Europe de l’Ouest.

L’Angleterre, la Finlande, la Norvège, la Suède et le Danemark ont récemment décidé de restreindre les traitements hormonaux pour les mineurs transgenres.

Les adolescents, âgés à l’époque de 14 et 15 ans, sont accusés d’avoir surveillé les abords du collège et désigné l’enseignant à l’assaillant, contre une rémunération.

Bien au-delà de la question de l'autorité parentale, la présence d'un grand nombre de mineurs parmi les émeutiers doit conduire à s’interroger sur les failles du système éducatif français.

Selon la Première ministre, interrogée ce mercredi sur le sujet, l'intervention du policier "n'est manifestement pas conforme aux règles d'engagement de nos forces de l'ordre".

Certains groupes de défense des droits de l'homme et de la santé publique ont exprimé leur préoccupation quant à l'impact que cela pourrait avoir sur la sécurité publique, car les jeunes adultes sont plus susceptibles de commettre des actes de violence armée.