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Si la loi sur l'immigration suscite autant de débat dans la classe politique depuis si longtemps, c'est qu’il faudrait admettre que l'immigration est nécessaire au fonctionnement de l'économie. Tout dépend à quelles conditions et dans quel domaine

Des chercheurs de la Copenhagen Business School ont tenté de savoir si le changement dans l’offre de main-d'oeuvre peu qualifiée pouvait affecter l’adoption de robots par les entreprises.

Les pénuries de main-d'œuvre entravent l'activité économique et déclenchent une hausse de l'inflation, selon l'analyse du Département des affaires économiques de l'OCDE.

Ils veulent une main d’œuvre très, très bon marché.

À l'approche de la période estivale, on constate une pénurie de main-d'oeuvre dans de nombreux secteurs. Ceux de la restauration et du tourisme sont particulièrement touchés.

C’est un véritable voyage au centre du dogme néolibéral qu’envisage pour Atlantico Oren Cass, directeur exécutif d'American Compass.

Selon les derniers chiffres officiels, le nombre de Japonais âgés de 20 ans au 1er janvier 2022 a chuté de 40 000 par rapport à l'année précédente pour atteindre environ 1,2 million, soit le chiffre le plus bas jamais enregistré. Un véritable casse-tête pour les autorités.

La question de l’immigration, au coeur des débats des Républicains, est avant tout une question humaine. Elle nécessite de ne pas confondre vitesse et précipitation.

Alors que le taux d’emploi approche les 70% de la population active, un record, la situation reste très difficile pour les jeunes et les seniors. On manque de candidats dans beaucoup de secteurs mais les jeunes ne trouvent pas de job et les seniors sont mis à la retraite.

Les problèmes de chaînes d'approvisionnement que nous connaissons actuellement en est un bon exemple.

Alors que la hausse de l'inflation inquiète les investisseurs, les surabondances des années 2010 ont cédé la place à une économie en proie à la pénurie. La situation difficile que traverse le Royaume-Uni est-elle susceptible de se produire en France cet hiver ?

Face à la pénurie de main d’œuvre, les métiers de la restauration et de l’hôtellerie essaient de revaloriser les salaires. C’est une proposition qui inquiète beaucoup de petits indépendants, mais qui est pourtant inéluctable dans beaucoup d’autres secteurs.

Dans une interview aux Échos ce lundi, Jean Castex défendait le choix du gouvernement d’une politique d’offre visant « la croissance la plus forte possible et la plus riche en emplois ».

Les pourboires payés par carte bancaire dans les cafés et les restaurants seront désormais défiscalisés, selon une annonce du chef de l’Etat ce lundi 27 septembre. Cette mesure doit permettre d'attirer des candidats dans le domaine de la restauration.

Au Royaume-Uni comme en France, des acheteurs grossistes extrêmement puissants ont pris le contrôle de nombre de chaînes d’approvisionnement et utilisé la force -et une main-d’œuvre immigrée mal payée- pour soumettre leurs fournisseurs et faire baisser les prix pour les consommateurs.

C’est ce que suggèrent un certain nombres d’analystes au regard des changements de comportements notamment induits par le Covid. Mais n’oublient-ils pas un peu vite l’histoire des cycles économiques ?

Incompréhensible et très inquiétant : plus d’un million d’offres d’emplois en France aujourd’hui, mais la moitié ne trouve pas preneur, d’où un chômage et un taux de non-emploi qui reste très élevé. Cherchez l’erreur. 

La réindustrialisation de la France des régions sera forcément au programme des prochains débats et les chefs d’entreprises recherchent les moyens de relocaliser des productions. Leurs efforts seront vains, tant que les syndicats ne coopèreront pas.

Les flux migratoires à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis sont repartis très fortement à la hausse. Le mur souhaité par Donald Trump ne les avait pas stoppés mais la politique migratoire de Joe Biden semble les alimenter.

Dix des plus grands patrons français, qui plaident pour une autre politique d’intégration, font écho à la grogne de la majorité des chefs d’entreprises qui réclament, eux, une immigration régulée et choisie. Un peu comme au Royaume-Uni post-Brexit ou au Canada.