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Immigration choisie : pourquoi pas ?
Mais ça n’empêche pas d’être vigilant.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Un nouveau projet concernant les travailleurs immigrés fait polémique. Darmanin a indiqué que ceux qui postuleront pour des « métiers sous tension » pourraient être accueillis. Il y a en effet pénurie de main d’œuvre dans certains secteurs de l’économie française.
L’opposition de droite et d’extrême droite est unanime pour dénoncer cette mesure. Elle craint une régularisation massive des immigrés. Sans souscrire à ces arguments, il convient d’être prudent et vigilant.
Mais sur l’immigration choisie, des exemples nous viennent de loin. Ainsi aux États-Unis, il y a la fameuse carte verte qui équivaut à un permis de travail accordé par l’employeur. Des immigrés peuvent, en nombre réduit, en profiter.
Ce modèle pourrait être appliqué en France. Sous réserve de l’abandon du regroupement familial. Il fut un temps, dans les années 30, quand aux États-Unis ont faisait subir un impitoyable examen de santé aux nouveaux arrivants. Les malades étaient tous refoulés. Nous n’irons pas jusque-là…
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