Une seule nécessité pour la réunion du FMI et de la Banque Mondiale qui s'ouvre ce vendredi 10 octobre : mettre l'accent sur la bonne gouvernance, la régulation et la coordination globale.
10 octobre 2014Le Réseau Atlantico
Best-Of du 30 novembre au 6 décembre
Driss Lamrani a exercé pendant plus de 10 ans les métiers de banquier d'affaires, d'opérateur de marché sur les produits dérivés et d'analyste financier au sein de divers établissements bancaires. Il a aussi participé à plusieurs ouvrages, en tant que spécialiste des opérations de marché.
Il a travaillé sur interaction entre les marchés financiers et l’économie réelle et sur les problématiques de financement des régimes de retraites.
Il a récemment publié, aux Editions Mélibée, un ouvrage intitulé "Vers de nouvelles bulles spéculatives... Comment les éviter ?", préfacé par Jacques Attali. Il est actuellement stratégiste et économiste au sein d'un fonds alternatif à Londres spécialisée dans le Global Macro.
Il s'exprime sur Atlantico à titre personnel, et ses propos n'engagent en aucune façon son employeur.
Une seule nécessité pour la réunion du FMI et de la Banque Mondiale qui s'ouvre ce vendredi 10 octobre : mettre l'accent sur la bonne gouvernance, la régulation et la coordination globale.
Internet des objets, Big Data, impression 3D (et maintenant 4D)... Les nouvelles possibilités technologiques alimentent une frénésie dans la Silicon Valley qui n'est pas sans rappeler les prémices de la bulle internet de 2000.
Préférer la jouissance au présent en hypothéquant l'avenir : cette philosophie a créé une cyclothymie des marchés financiers qui handicape l'économie dans sa globalité, fragilise les plus faibles et asphyxie l’État. Extraits de "Vers de nouvelles bulles spéculatives" de Driss Lamrani (2/2).
La structure de la régulation des institutions financières, au sens large, et les manquements de ces législations pour identifier et éviter les raisons de la crise actuelle démontrent une faible capacité à projeter les risques et à les quantifier. Extraits de "Vers de nouvelles bulles spéculatives" de Driss Lamrani (1/2).
L’Allemagne s'est endettée à taux négatif à court terme, les banques européennes replacent à perte auprès de la BCE la quasi totalité des 500 milliards d'euros reçus de la même BCE, la Grèce ne parvient pas à finaliser un accord avec ses créanciers... Des comportements inhabituels des opérateurs financiers qui traduisent un trouble profond...
Depuis décembre, le montant des sommes déposées par les banques de la zone euro auprès de la Banque centrale européenne va de record en record. Comment expliquer que les banques préfèrent placer auprès de la BCE, plutôt que d'investir sur les marchés ?
L’Agence France Trésor a annoncé jeudi avoir levé 7,963 milliards d’euros d’obligations assimilables du Trésor. Aux gouvernants de profiter désormais de l'embellie de ce début d'année pour prendre les mesures supposées rassurer les ménages, les entreprises, et les marchés.
La Banque centrale européenne a accordé 500 milliards d'euros à 523 banques de la zone euro. Le plus gros prêt de son histoire. Mais faut-il sauver les institutions bancaires lorsque celles-ci profitent des deniers publics ?
Pourquoi ne pas mettre à profit le très bon taux d'épargne des ménages français ? C'est l'idée émise notamment par Claude Bébéar à la tête de l'institut Montaigne : "renationaliser" en partie la dette en proposant aux Français d'investir dans des obligations d'Etat "perpétuelles" rapportant autant que le livret A.
Le triple A français est maintenu, mais pour combien de temps ? Sa baisse pourrait entraîner l'abaissement de la notation de toute la zone euro. Les obligations européennes, elles, aiguiseraient toujours les appétits des marchés financiers et banques centrales, hors zone euro.
Le dernier sommet européen s'est révélé insuffisant pour conjurer le scénario dépressif qui se construit de jour en jour. Mais l'heure n'est plus aux petits arrangements de couloir, il faut créer un électrochoc pour ne pas rater un rendez vous avec l'histoire.
Le rétablissement de la parité Euro-USD autour 1.1 ou 1.2 (au lieu de 1.34 aujourd’hui) permettrait de redonner un vrai coup de fouet aux industries européennes et de soulager la pressions pesant sur la BCE pour qu'elle monétise la dette.
Standard & Poor's a annoncé mercredi qu'elle avait placé la note AAA de l'UE sous surveillance avec implication négative. De son côté, l'AEMF a indiqué qu'elle enquêtait sur les agences de notation et pourrait leur imposer de lourdes sanctions. Le "match" a vraiment commencé...
L'agence de notation Standard & Poor's a placé la note de 15 des 17 pays membres de la zone euro sous surveillance négative ce mardi. A la veille du Conseil européen de jeudi, cette annonce résonne comme une menace directe à l'intention des États membres. Mais qu'ont-ils à redouter des agences de notation ?
L'hypothèse d'un éclatement de la zone euro gagne du terrain sur les marchés financiers. Les pays membres qui possèdent encore un triple A pourraient voir leur note dégradée. Si la BCE n'intervient pas, la déflation est proche...
La monétisation de la dette est-elle une solution au problème de la dette publique ? Depuis que les marchés ont refusé d'acheter une partie des obligations émises par l'Allemagne sur sa dette cette semaine, le doute existe de moins en moins...
La Commission européenne propose ce mardi une série de mesures pour encadrer les agences de notation dont le tropisme anglo-saxon les amène à redistribuer les cartes du pouvoir politique au sein de la zone euro. Mais la zone euro peut-elle espérer défendre un modèle économique qui ne serait pas validé par les marchés financiers ?