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Située dans le centre de la Syrie, Palmyre a été capturée en mai 2015 par les djihadistes qui y ont détruit les plus beaux temples et mené des exécutions.

Le soi-disant État Islamique assure être le seul défenseur réel des sunnites. Beaucoup considèrent que la chute d’Alep et la prise de Palmyre lui donnent raison.

C'est la première capture d'une ville majeure par le groupe terroriste depuis un an et demi.

De la Syrie au Kurdistan irakien, des chrétiens de Maaloula aux Yézidis d'Irak, des peshmerga kurdes aux habitants serbes des enclaves assiégées du Kosovo, Katharine Cooper et Pierre-Alexandre Bouclay, mêlant leurs photos et leurs textes, fixent pour toujours les sentiments qui habitent ces populations malheureuses, victimes des politiques déréglées et des "lâchetés occidentales". Extrait de "Peuples persécutés d'Orient", de Pierre-Alexandre Bouclay, avec les photos de Katharine Cooper, aux éditions du Rocher 1/2

La Cour pénale internationale (CPI) a reconnu coupable, ce mardi 27 septembre, le djihadiste malien Ahmad Al Faqi Al Mahdi à l'origine de la destruction de mausolées classés au patrimoine mondial de l'humanité à Tombouctou.

Teinté de propagande, cet événement n’en reste pas moins exceptionnel.

Le sort des minorités qui fuient le Moyen Orient ravagé par la guerre doit nous interpeller. Ces peuples qui résidaient là-bas avant même l'apparition de l'Islam méritent attention, compréhension, dignité et soutien. Tout ce que la barbarie leur ôte aujourd'hui.

Cette prise est une perte stratégique pour l'Etat islamique qui tenait la ville depuis mai 2015.

La ville était aux mains de l'Etat islamique depuis mai.

Depuis plusieurs semaines, les forces syriennes sont à portée de canon de Palmyre. La reprise de la cité antique par le commandement syrien réduirait l'espace vital de l'Etat islamique et l'affaiblirait psychologiquement.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les Russes auraient mené près de 30 raids dans Palmyre le 5 octobre dernier et tué 20 djihadistes.

Le 4 octobre, l'arc de triomphe de Palmyre s'est effondré, détruit par l'Etat Islamique. Comme après la destruction de la cité antique de Nimroud, la communauté internationale a manifesté sa tristesse et sa colère face à la perte de monuments de notre patrimoine.

L’organisation djihadiste a fait exploser, ce dimanche 4 octobre, l’arc de triomphe de Palmyre, selon le chef des antiquités de Syrie, Mamoum Abdelkarim.

Il s'agit selon toute vraisemblance des célèbres tombeaux d'Elahbel, de Jamblique et de Khitôt construits par des riches familles de Palmyre.

Il s'agit du deuxième temple détruit par le groupe terroriste en une semaine sur le site classé par l'Unesco au patrimoine mondial de l'Humanité, mais surtout du plus vaste et du plus précieux en termes culturels.

Aux mains de l'Etat islamique depuis le mois de mai 2015, le site de Palmyre (dans la province de Homs) a déjà subi plusieurs destructions de sites archéologiques.

L'EI s'est emparé en mai dernier de la cité antique, surnommée "la perle du désert", suscitant de vives craintes de l'Unesco et de la communauté internationale.

Khaled Assaad était reconnu dans le monde entier pour sa connaissance des vestiges de la cité antique tombée aux mains des djihadistes en mai dernier.

Il s'agit de la plus importante conquête du groupe extrémiste depuis la prise de Palmyre en mai dernier.

Au cours des derniers jours, l'Etat islamique miné la célèbre cité antique, faisant craindre un désastre pour ce site inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité, estime l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).