Les pays de l’OPEP et la Russie appliquent une politique qui fait monter les prix à la pompe.
4 octobre 2023Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Diplômé d’HEC, Agrégé d’histoire et Docteur es lettres, Philippe Chalmin est professeur d’histoire économique à l’Université Paris-Dauphine où il dirige le Master Affaires Internationales.
Membre du Conseil d’Analyse Economique auprès du Premier Ministre, il est le président fondateur de CyclOpe, le principal institut de recherches européen sur les marchés des matières premières qui publie chaque année le rapport CyclOpe sur l’économie et les marchés mondiaux.
Il a été nommé en Octobre 2010, Président de l’Observatoire de la Formation des prix et des Marges Alimentaires auprès du Ministre de l’Agriculture et du Ministre de l’Économie et des Finances. Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages dont parmi les plus récents « Le monde a faim » (2009) et « le siècle de Jules » (2010), et récemment « Demain, j'ai 60 ans : Journal 2010 - 2011 ».
Les pays de l’OPEP et la Russie appliquent une politique qui fait monter les prix à la pompe.
Un nombre croissant d'acteurs tente de d'alerter l'opinion publique et la sphère politique sur ce qui pourrait bien s'avérer l'imposture du siècle : la transition énergétique et ses déclinaisons éoliennes et solaires.
Le prix du palladium a grimpé en flèche sur les marchés mondiaux des matières premières. Il a bondi de plus de 25% au cours des deux dernières semaines seulement et a presque doublé de valeur au cours de l'an dernier.
Le palladium, métal précieux utilisé particulièrement par l'industrie automobile, est devenu depuis quelques temps plus cher que l'or, et désormais est même plus cher que le platine.
L’indice boursier CRB (reprenant l'ensemble des matières premières) est au plus bas depuis plus de 10 ans.
Les subventions publiques mondiales livrées au secteur de l’énergie fossile représentent 5.300 milliards de dollars, soit 10 millions d’euros par minute. Une somme astronomique, dépassant celle accordée au secteur de la santé, que dénonce le FMI.
Indice de prix pour le transport maritime en vrac de matières sèches, le Baltic dry index est tombé à l'un de ses plus bas historiques en ce début d'année. Beaucoup accusent le ralentissement de la croissance chinoise, mais attention cependant à ne pas prendre le Baltic dry index pour une boule de cristal.
Dans une exhortation apostolique publiée mardi 26 novembre, le Pape François a souhaité fustiger la "nouvelle tyrannie des marchés" tout en plaidant en faveur d'un retour "à une éthique de l'être humain".
L’auteur Philippe Chalmin analyse les crises économiques de 1929, 1974 et 2008. Extrait de Crises : 1929, 1974, 2008, histoire et espérances (2/2).
L’auteur Philippe Chalmin analyse les crises économiques de 1929, 1974 et 2008. Extrait de Crises : 1929, 1974, 2008, histoire et espérances (1/2).
Cette semaine la tonne de blé a atteint 276 euros à Paris, se rapprochant ainsi de son cours le plus haut de l'histoire qui avait été atteint en 2007 (286 euros).
Dans le cadre de la conférence environnementale, François Hollande a fermé la porte à l'exploitation des gaz de schiste.
Depuis mai, le prix du blé a augmenté de près de 40 %, celui du maïs de plus de 60 %. Riz et soja pourraient bien suivre la même tendance. Des hausses qui se traduiront par une augmentation des prix des aliments.
Nicolas Sarkozy envisage de recourir aux stocks stratégiques afin de faire baisser le prix de l’essence alors que l’électorat populaire y est très sensible. Cette solution, préconisée également par le président Obama, est-elle une si brillante idée ?
Le palier des deux euros le litre à la pompe a été franchi en début de semaine dans quelques stations parisiennes. Les consommateurs vont-ils devoir prendre leur voiture moins souvent ?
Affrontement sur la nécessité de bloquer ou non le prix de l'essence : oui pour Hollande, non pour Sarkozy. Mais comment l'État pourrait-il être sûr de pouvoir compenser les fluctuations de l'euro et/ou un éventuel choc pétrolier suite à un conflit en Iran ?
Le pétrole vaut 117 dollars le baril pour le brent et 100 dollars pour le brut léger américain. Avec la perspective d'éventuelles frappes israéliennes sur l'Iran, un baril à 250 dollars est-il envisageable ?