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En conditionnant le vote du budget à l’adoption de ses mesures, le PS place le gouvernement sous tutelle politique et les députés devant un dilemme : obéir pour sauver la « stabilité » ou assumer la crise institutionnelle.

Les Français sont attachés à l’égalité, mais pas plus que leurs voisins, et surtout, ils jugent la fiscalité injuste : impôts élevés, redistribution perçue comme moyenne. Dans ce paysage, même la droite française adopte un égalitarisme pragmatique, où la question centrale glisse vers le pouvoir d’achat, la croissance et le partage du fardeau de la dette.

Entre héritage social et quête de nouveaux récits, la gauche française s’interroge sur son unité. Aux universités d’été, de LFI au PS en passant par les Verts, tensions idéologiques et fractures identitaires dominent les débats.

Le projet de loi préparé par Catherine Vautrin pour lutter contre la fraude sociale est attendu par la majorité de l’opinion, mais ne plaît pas aux partis de gauche. Ce projet va pourtant constituer un test majeur sur la capacité de la gauche à gouverner.

Un militant plaqué à terre, de vives protestations dans la salle, le meeting "Hé Oh ! La gauche" de ce mercredi ne s'est pas vraiment déroulé dans un esprit bon enfant.

Coup dur pour le premier secrétaire du PS. Sur fond de railleries médiatiques autour du meeting "Hé Oh la gauche !" lundi à Paris pour soutenir François Hollande, Jean-Christophe Cambadélis a reçu en même temps un retour de bâton sur Twitter, en voulant s'adresser à Barack Obama.

A un an de la présidentielle, les soutiens de François Hollande ont lancé "Hé oh la gauche". Ce mouvement incarne l'apogée d'une communication étatique syntaxiquement pauvre et grotesque.

L'idée de ce meeting aurait germé il y a un mois environ dans la tête de ce petit groupe de fidèles de François Hollande qui se voit régulièrement, en entendant le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll hausser le ton, et s'écrier "Hé Oh! "dans une émission de radio.

Ce lundi, Stéphane Le Foll et les partisans de François Hollande se réunissent pour tenter un bilan positif du quinquennat. Emmanuel Macron n'est pas invité.