Contenus en rapport avec le mot-clé emplois d'avenir

Julien Civange publie « Mondes de demain aux éditions » aux éditions Plon. Comment les nouvelles technologies imprègnent-elles notre quotidien et tous les aspects de notre activité ? L'humain restera-t-il maître des machines ? Extrait 1/2.

La gratuité des transports en Île-de-France est devenue ces dernières années un véritable serpent de mer qui ressurgit à chaque élection. Si l’idée, défendue au cours de ces élections régionales par la candidate du PS Audrey Pulvar, peut paraître avantageuse pour les usagers, celle-ci fait cependant l’impasse sur une réalité très prosaïque : les transports ne sont pas gratuits, la modernisation du réseau non plus. Pour les contribuables franciliens et pour les entreprises, la facture de cette mesure démagogique pourrait devenir très salée.

« Quoi qu’il en coûte », cet engagement solennel pris par l’exécutif devient de plus en plus difficile à supporter… Les aides de l’Etat ne suffisent pas aux entreprises qui voudraient surtout travailler, et elles plombent aussi les comptes publics. Un 3ème confinement pourrait donc être celui de trop. Pour tout le monde.

"Au total, 95 000 emplois d'avenir pourront être conclus en 2014", selon le ministre du Travail, François Rebsamen.

Après un mois de légère accalmie, le nombre de demandeurs d'emplois est reparti à la hausse en avril (+0,4% soit 14 800 personnes) Les politiques mises en œuvre depuis deux ans par le gouvernement ont leur part de responsabilité dans cette situation qui s'aggrave inexorablement.

François Hollande a fait plusieurs déclarations et plusieurs promesses, dont notamment la fin des cotisations familiales d'ici 2017 ou encore des mesures "d'ampleur inédite" pour promouvoir les postes d'enseignants. Retour sur ce qui a été suivi d'actions et sur ce qui ne pourra pas l'être.

François Hollande a au moins le mérite de nous faire comprendre clairement la différence entre la droite et la gauche de gouvernement. La première se méfie du peuple dont elle soupçonne l'intelligence et la violence potentielles ; la seconde le méprise, habituée à le tromper plutôt qu’à l'affronter.

Le secteur tertiaire est le seul en France à présenter un solde d'embauches positif en 2012. Pas de quoi se réjouir, surtout lorsqu'on sait que pour les dix années à venir, nombre de postes seront occupés par des personnes sur-qualifiées.

François Hollande avait affirmé qu'il en souhaitait 100 000 avant la fin 2013.

Anne Lauvergeon a remis vendredi 11 octobre un rapport sur les sept secteurs d'avenir pour l'économie française au président de la République. Mais les Commissions en tout genre, aussi douées soient-elles, sont tout aussi susceptibles de se tromper que les acteurs privés.

Un rapport de l'Assemblée nationale incite le gouvernement à apporter quelques correctifs à la loi.

Le ministre délégué à la Ville, François Lamy, a reconnu que moins de 5 000 emplois d'avenir auraient été signés depuis la mise en place du dispositif. Le gouvernement souhaitait pourtant atteindre la barre des 100 000 contrats d'ici fin 2013.

Les chiffres du chômage sont attendus ce mardi soir. Si certains emplois sont condamnés à disparaître, d'autres, auxquels on ne pense pas forcément, vont émerger dans les années à venir.

A quoi bon les emplois francs et les contrats d'avenir lorsque l'Etat met en place toute une panoplie de lois et de règlements qui empêchent les individus d'exercer le métier de leur choix.

Ces 1 000 emplois d'avenir deviendront ainsi les premiers crées dans le secteur marchand.

En Seine Saint Denis, par exemple, seuls 167 contrats ont été signés, ce qui est très en deçà de l'objectif de 2754.

Plus d'un quart des jeunes Français envisagent de quitter le pays pour faire leur vie et se construire une carrière. Un chiffre qui a doublé en un an et qui illustre le malaise croissant des jeunes générations.

Elément majeur de la "boîte à outils" de François Hollande, les "emplois d'avenir" sont censés apporter une expérience significative à des jeunes peu ou pas qualifiés.

Les députés doivent se prononcer mardi sur le texte de loi sur les emplois d'avenir. Une solution provisoire au chômage des jeunes de banlieue, qui ne leur permettra pas de se s'armer pour se confronter aux réalités du monde du travail.

Après l'Assemblée nationale, les sénateurs ont donné leur accord au projet de loi sur les emplois d'avenir.