Contenus en rapport avec le mot-clé dette publique

« Comment stabiliser la dette publique ? », se demandent les économistes Adrien Auclert, Marie-Apolline Barbara, Xavier Jaravel, Oskar Lasterra, Emma Laveissière, Antoine Lopes, Xavier Ragot et Diego Renaud dans le Focus n°124 du Conseil d’analyse économique (CAE). L’étude dresse un constat lucide : pour que la France retrouve une trajectoire soutenable, il faut un effort budgétaire équivalent à environ 112 milliards d’euros à moyen terme.

La France, championne du monde des impôts, de la dépense et des déficits publics, pourrait être en faillite et pourtant personne n’y croit. Alors pourquoi ? Parce que la France est riche et qu’en plus elle croit - et fait croire - être encore plus riche.

Plusieurs pays européens ont réussi à redresser leurs finances publiques grâce à des réformes structurelles et une discipline budgétaire stricte. C'est notamment le cas du Danemark, des Pays-Bas, de la Suède, ou encore, plus récemment, du Portugal.

Emmanuel Macron hausse le ton avant un vote crucial à l’Assemblée nationale. Le chef de l’État a averti ce mardi qu’en cas de censure du gouvernement de Sébastien Lecornu, il dissoudrait immédiatement l’Assemblée nationale.

« Gagnez plus, c’est maintenant » : le titre du manifeste de Pierre Gattaz est volontairement démagogique. Mais, en réalité, il énumère toutes les mesures qui seraient capables de restaurer la prospérité pour tous. Et ces mesures sont d’ordre libéral, enterrées depuis un demi-siècle par la culture de gauche. Contre la bêtise politique, l’efficacité économique …

Sébastien Lecornu, qui cherche un accord de non-censure, s’est mis à l’écoute de la gauche, qui ne jure que par l’augmentation des impôts et des taxes sur les riches et les entreprises, lesquelles considèrent que la dette n’est que le résultat des cadeaux fiscaux.

La démission forcée de François Bayrou et la nécessité de réécrire un nouveau budget vont entraîner la dégradation de la France sur les marchés financiers. Une crise financière brutale est peu probable ; en revanche, l’asphyxie du pays et sa paralysie sont inéluctables et bien plus graves.

Ça passe ou ça casse, François Bayrou ne manque ni de courage ni d’habileté. En sollicitant un vote de confiance sur le diagnostic de la situation économique française, le Premier ministre a surpris tout le monde. La situation budgétaire est catastrophique et il ne peut poursuivre la discussion que si, et seulement si, il existe une majorité qui adhère à ce diagnostic.

Les Français empruntent de moins en moins, ce qui traduit l'inquiétude générale face aux difficultés structurelles, notamment dans l'immobilier et l'automobile, mais pas que. En revanche, l'État ne se prive pas de vivre à crédit. Tout est lié, donc tout s’explique, mais on marche sur la tête.

Malgré un effort bien réel de modération des dépenses de l’État, la réduction du déficit en 2025 repose presque exclusivement sur les hausses de prélèvements, d’après les magistrats financiers.

Le ministre de l’Economie a reçu les représentants des partis ce début de semaine pour écouter leurs revendications respectives.

Le Premier ministre a confirmé, après la nomination du gouvernement, qu’il refusait de suspendre la réforme des retraites mais qu’il était ouvert sur un débat sur une amélioration. 

Les arguments de Thomas Porcher sont absolument infondés. La majorité des économistes, dans la profession, n’admettent pas que la dette française des 40 dernières années corresponde à de l’investissement. La quasi-totalité de la dépense publique en France concerne les dépenses courantes, les pensions, la sécurité sociale et très peu les investissements.

En l’absence de budget voté, l’Agence France Trésor doit poursuivre sa mission de financement des besoins de l’État. Le montant prévu succède au précédent record de 2024, à 285 milliards d’euros.

« Il n'y a pas d'avenir pour ce pays s'il ne se désendette pas», a prévenu Thierry Breton ce lundi matin sur franceinfo.

Selon l’agence de notation, la censure « aggrave l’impasse politique du pays ».

Le problème principal n’est pas uniquement budgétaire, mais bien structurel. Faut-il attendre que la situation se détériore davantage pour agir, alors que le déficit public atteint déjà 5,6 % du PIB ? En France, nous assistons à une dérive des finances publiques qui dure depuis plusieurs mois, avec des prévisions inquiétantes pour l’avenir.

Une censure du gouvernement fragiliserait la France sur les marchés financiers, entraînant une envolée des taux d’intérêt de la dette publique, prédit Laurent Saint-Martin.

Alors que la discussion budgétaire s’est ouverte au Parlement, la classe politique ne veut pas comprendre que la gestion de l’endettement va devenir de plus en plus problématique pour notre souveraineté. Il y a des jours où le mur des réalités est visiblement infranchissable.

Après la note de Fitch sur notre dette, voici venir celle de Moody's... Avec quelles perspectives ?