Au cœur de la vision du fordisme se trouvait le paradigme d’une société à forte confiance entre citoyens et entreprises. Avec l’ubérisation de pans entiers de l’économie, nous sommes passés à une société à faible confiance
18 mai 2023Le Réseau Atlantico
Best-Of du 30 novembre au 6 décembre
Francesco Saraceno est économiste senior au sein du département Innovation et concurrence de l'OFCE. Il est également signataire de la tribune : The economist warning. Vous pouvez le suivre sur son compte twitter : Francesco Saraceno.
Au cœur de la vision du fordisme se trouvait le paradigme d’une société à forte confiance entre citoyens et entreprises. Avec l’ubérisation de pans entiers de l’économie, nous sommes passés à une société à faible confiance
18 mai 2023Pour une fois, on ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir tourné sept fois ses pouces avec de Twitter. Donald Trump a raison d'enfoncer le clou vis à vis des excédents de l'Allemagne de Merkel. Mais même avec le bon diagnostique, le docteur POTUS se trompe encore dans la prescription.
L'investissement public continue de chuter, -1.4% d'ores et déjà en 2017 selon l'INSEE. Des chiffres qui porteront forcément à conséquence.
Alors que la situation de la banque italienne Monte dei Paschi di Siena préoccupe sérieusement la BCE, qui demande la mise en place d'un plan de sauvetage, c'est tout le secteur bancaire transalpin qui inquiète les observateurs aujourd'hui. Pourtant, la situation de l'Italie ne ressemble en rien à celle de la Grèce.
Depuis 2008, c'est un peu plus de 427.000 Grecs qui ont quitté leur pays. La majeure partie de cette vague d'émigration se dirige vers l'Allemagne et est composée de jeunes diplômés.
15 juillet 2016Dans le cadre du déblocage d'une nouvelle tranche d'aide financière, de nouvelles mesures devraient être imposées à la Grèce ce jeudi, avec pour seul effet d'aggraver la situation économique du pays.
Le secteur financier vit un très mauvais début d'année 2016. Francesco Saraceno nous explique comment les entreprises d'austérité et de réforme voulues par l'Europe ne sont pas pour rien dans ce marasme.
15 février 2016La Grèce devrait encore attendre avant de recevoir des Européens les deux milliards d'euros d'aide promis en l'échange de réformes.
Les marges des entreprises françaises retrouvent des couleurs. Une bonne nouvelle qui fait espérer de nouveaux investissements sur les innovations. Mais le cas de l'Allemagne montre que la réalité peut être bien différente.
Même si les pays membres de la zone euro relâchent la pression sur la Grèce et trouvent avec elle un arrangement, l'image laissée par cette crise interminable risque de peser. En renvoyant l'idée d'une monnaie unique gérée de manière inflexible, avec une vision moraliste "à l'allemande", c'est une défiance durable qui s'est mise en place.
Il n'est pas toujours facile pour les économies périphériques de tirer les bénéfices de leur partenaire européen tout en se préservant de ses vicissitudes.
Michel Sapin pense qu'une croissance nulle n'est "pas grave" et le ministre du Travail François Rebsamen a déclaré sur RMC et BFMTV : "avec 0% [de croissance], on ne crée pas d'emploi".
La compétitivité ne se lit pas seulement dans les indicateurs classiques, le plus souvent incapables d'en saisir toutes les nuances.
A cause de la faiblesse de sa demande intérieure, l'Allemagne est poussée à l'exportation, ce qui explique en partie son excédent commercial, qui est est colossal par rapport à ses partenaires européens.
Selon l’Institut Ifo, le moral des entreprises allemandes a chuté au mois d’octobre, remettant en compte l'invulnérabilité de l'Allemagne.