Contenus en rapport avec le mot-clé pénibilité

Il est urgent d’œuvrer ensemble à réenchanter le travail au quotidien dans notre pays.

Fabien Roussel était l’invité de la matinale de BFMTV et RMC ce mercredi. Il a notamment déploré la méconnaissance et le mépris du président de la République pour de nombreux « métiers difficiles » et dénonce « une réforme imposée au forceps » par le gouvernement.

Le gouvernement a présenté cette semaine son projet de réforme des retraites. Parmi les sujets sensibles pour les syndicats figure la pénibilité au travail. Elisabeth Borne a assuré vouloir "prendre en considération l'usure professionnelle liée aux conditions d'exercice de certains métiers hier et aujourd'hui".

Le député LFI de la Somme a appelé le président de la République à mettre en jeu sa responsabilité devant les Français via un référendum sur la réforme des retraites. François Ruffin était l’invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI ce dimanche.

La pénibilité du travail existe dans tous les corps de métier. Elle peut d'ailleurs être physique ou morale. Quels progrès ont été faits ces dernières années concernant ce problème évident que subissent beaucoup de travailleurs ?

La Dares a publié une nouvelle étude sur les risques professionnels dans la fonction publique et le secteur privé. La fonction publique hospitalière est la plus exposée. Le thermomètre utilisé est-il le bon ?

Selon la rédaction du Parisien, le nombre d'arrêts maladie chez les conducteurs de la RATP a augmenté entre 200% et plus de 300% lors de la première quinzaine de décembre 2019 par rapport à la même période l'an dernier, en 2018. Le nombre d’agents de la RATP malades aurait été multiplié par trois pendant la grève.

L'étude Sumer (Surveillance médicale des expositions des salariés aux risques professionnels) 2017 sur les conditions de travail montre qu'à des problèmes de pénibilité physique se sont substitués des problèmes de stress et de risques psychosociaux.

Le "Compte personnel de prévention de la pénibilité", mesure-phare de la réforme des retraites de 2013, doit entrer en vigueur ce vendredi 1er juillet. Objectif raté et compte mal nommé, puisqu’il propose réparation, quand il faudrait inciter à la prévention.

C’est entendu, les « vilains patrons » qui protestent à coups de sifflet contre le compte pénibilité sont les même qui ne veulent pas assumer leur « responsabilité » (du pacte du même nom). Comment osent-t-ils donc se rebeller contre une loi si évidemment conforme à la justice sociale… et à la justice constitutionnelle, comme en a jugé notre « Cour suprême » elle-même...

Le futur compte pénibilité est à lui seul un emblème des différents maux qui affaiblissent la France jusqu’à la mettre au bord de gouffre.

Si un salarié sur sept travaille la nuit pour des conditions de salaire plus avantageuses, la santé de ces travailleurs nocturnes ne s'en trouve pas moins dégradée.

Du secteur du bâtiment à la restauration, en passant par les services et le commerce, les bonnes conditions de travail ne sont pas liées au fait de travailler peu.

Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé dans son discours de politique générale une diminution d'imposition des entreprises... à l'horizon 2020. Une éternité pour n'importe quel chef d'entreprise.

Le 18 décembre dernier, la loi de réforme des retraites adoptée par le Parlement a introduit le dispositif du "compte pénibilité", ouvrant ainsi une nouvelle boîte de Pandore dans les finances publiques.

Chaque soir de la semaine avant de quitter le bureau, les 3 chiffres du jour pour briller en société... ou à la machine à café.

Le projet de loi prévoit notamment un nouvel allongement de la durée de cotisation mais aussi une prise en compte de la pénibilité.

Un nouveau dispositif va prendre en compte la pénibilité du travail pour permettre à certains un départ anticipé à la retraite. Mais la notion de pénibilité, bien que définie précisément dans la loi, est sujette à débat.

Selon la CFDT, reçue ce lundi par le Premier ministre, la future réforme des retraites prendra en compte la pénibilité au travail.

Le compte pénibilité souhaité par le gouvernement risque de ne tenir compte que d'un type de pénibilité au travail, alors qu'elle est physique et morale.