Jean Birnbaum vient de publier son nouveau livre, « La force d’être juste », aux éditions Flammarion.
18 octobre 2025Le Réseau Atlantico
Best-Of du 11 au 17 octobre
Annick GEILLE est journaliste-écrivain et critique littéraire. Elle a publié onze romans et obtenu entre autres le Prix du Premier Roman et le prix Alfred Née de l’académie française (voir Google). Elle fonda et dirigea vingt années durant divers hebdomadaires et mensuels pour le groupe « Hachette- Filipacchi- Media » - tels Playboy-France, Pariscope et « F Magazine, » - mensuel féministe (racheté au groupe Servan-Schreiber par Daniel Filipacchi) qu’Annick Geille baptisa « Femme » et reformula, aux côtés de Robert Doisneau, qui réalisait toutes les photos d'écrivains. Après avoir travaillé trois ans au Figaro- Littéraire aux côtés d’Angelo Rinaldi, de l’Académie Française, AG dirigea "La Sélection des meilleurs livres de la période" pour le « Magazine des Livres », tout en rédigeant chaque mois pendant dix ans une chronique litt. pour le mensuel "Service Littéraire". Annick Geille remet depuis sept ans à Atlantico une chronique vouée à la littérature et à ceux qui la font : « Atlantico-Litterati ».
Jean Birnbaum vient de publier son nouveau livre, « La force d’être juste », aux éditions Flammarion.
Laurent Mauvignier fait événement avec son nouveau livre, intitulé « La Maison Vide » (éditions de Minuit). Avec « Kolkhoze » d’Emmanuel Carrère, sans oublier le talent fou de Cécile Guilbert dans « Feux sacré », « La Maison vide » de Laurent Mauvignier est l’un des meilleurs titres de cette « rentrée littéraire 2025 ». A lire absolument, donc.
Emmanuel Carrère fut en son enfance « le petit Helenou » d’Hélène Carrère-D’Encausse (1929-2023), historienne et incarnation- sa vie durant- de l’Académie Française, « Secrétaire Perpétuel » (exigeant de garder ce masculin), et première femme à exercer cette fonction. Pour notre plaisir de lecteurs, « Le petit Helenou dit tout » dans « Kolkhoze » ( P.O.L.), réalise un portrait à la fois saisissant et pudique de cette « grande Française » que fut sa mère, d’origine géorgienne, longtemps apatride.
« Comment penser la mort ? La mort de ceux que nous aimons tant, puis la nôtre ? » s’interroge Cécile Guibert dans ce nouvel ouvrage, nous conviant à visiter sa mythologie : l’amour, les morts, l’Inde et les livres.
Avec son nouveau roman, "La forêt de flammes et d'ombres" (Gallimard), Akira Mizubayashi nous emmène (d’abord) à Tokyo en décembre 1944.
Comment reconnaitre les hommes bons des « salauds » au sens sartrien du terme ? Entre autres, par la capacité qu’ont (ou pas) certains humains de se souvenir -ou pas- de ce que l’on a fait à tel ou tel instant pour les aider…
L’académicien Angelo Rinaldi est mort le 7 mai, et la disparition de ce grand romancier et critique littéraire d’exception provoqua un déluge de presse. Ceux qui l’aimèrent en littérature et/ou dans la vie s’en remettront difficilement, ce que vérifie la signataire de ce récit. Dernier voyage pour « Angelo », dernier hommage le jour de son enterrement à Bastia, pour les lecteurs d’Atlantico.
Jean-Noël Pancrazi vient de publier "Quand s'arrêtent les larmes" aux éditions Gallimard.
… Ou la destruction de nos comédies, par Pascal Quignard, à propos de l’académicien Jacques Esprit (1611-1678) et sa « Fausseté des vertus humaines, soit LE traité de nos hypocrisies sociales, amicales, amoureuses, et la mise à nu des pauvretés de l’âme humaine.
Prix Médicis en 1983 pour « Cherokee », puis lauréat du Goncourt en 1999 pour « Je m’en vais » (Editions de Minuit), Jean Echenoz se distingue une fois de plus avec « Bristol » (Minuit), faux polar et roman « géographique*» (voir nos repères ci-dessous) particulièrement enlevé.
Bernard-Henri Lévy publie en ce mois de janvier 2025 une autofiction que les lectrices et lecteurs d’Atlantico liront avec délectation. « Nuit Blanche » (Grasset). Indispensable, que vous soyez -ou pas- insomniaques.
Frédéric Beigbeder publie « Un homme seul » (Grasset).
Philippe Le Guillou publie ce 2 janvier « Notre-Dame-de-L’Univers » (Gallimard).
Laure Gauthier fait sensation en publiant son premier roman (éditions Corti) : « Mélusine reloaded » (Prix du Premier Roman 2024).
A l’occasion du quarantième anniversaire de la parution de « l’Amant » aux Editions de Minuit, l’éditeur vient de publier une édition spéciale de ce texte en hommage à ses quarante ans.Avec Kamel Daoud et son « Houris » (Gallimard)- Goncourt 2024, « L’amant » de Marguerite Duras-, Goncourt 1984- (édition spéciale Minuit) est LE livre de la période.
« Deux gimlets sur la 5ème avenue » (Gallimard) : c’est le nouveau livre de Philippe Labro. L’auteur sait ce qu’est la chance de vivre.Son roman a donc l’épaisseur du temps. L’Amérique- que Labro aime et connait comme sa poche - joue un rôle essentiel . Répétitions à Paris, rideau, Manhattan décide, nous suivons. Cheers ! diraient, sous le charme, Edith Piaf et Pierre Lazareff. Un must.
Victime d’un accident vasculaire cérébral, Ann, la mère (anglaise) de la romancière (française) Julia Deck, se voit renaître dans le roman de sa fille « Ann d’Angleterre » (Seuil).
Charles Dantzig publie "Histoire littéraire des Français" aux éditions Bouquins.
Gaël Faye publie "Jacaranda" aux éditions Grasset. Huit ans après le succès international de "Petit Pays", Gaël Faye observe son pays sur quatre générations via l’amitié unissant Stella et Milan (le narrateur), l’auteur s’interroge, nous laissant seuls juges : y aurait-il moyen d’espérer, malgré tout ?
Le journaliste-écrivain Kamel Daoud, lauréat en 2015 du Goncourt du premier roman avec « Meursault contre-enquête » dénonce avec « Houris » - sa troisième fiction( Gallimard)-, ce que fut le sort des femmes en Algérie pendant la guerre civile, dite les « Années noires ». Ce faisant, il appelle les Algériennes d’aujourd’hui à la résistance. Puissant.