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La semaine passée a été dominée par une volte-face incompréhensible de Donald Trump qui a bousculé tous les marchés financiers. L'hypothèse d’une manipulation de cours n’est pas exclue, alors que le risque d’une rupture de liquidité provoquée par la Chine est confirmé, ce qui rend l’avenir imprévisible.

Face aux conséquences de la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis avec la hausse des droits de douane, la FED et la Banque centrale européenne pourraient-elles venir en aide aux pays de l’Union européenne ?

Les marchés boursiers dévissent, le dollar pique du nez, les industriels ferment les chaînes de fabrication et les chancelleries du monde ont toutes la gueule de bois depuis l'annonce barrières protectionnistes qui vont bloquer le commerce mondial.

Malgré les difficultés sur les marchés financiers, Donald Trump a bien l’intention de maintenir sa politique.

Pour Charles Gave, l’administration Trump n’est pas subitement devenue folle et applique une stratégie pensée pour sortir les Etats-Unis de son impasse budgétaire. Un point de vue hétérodoxe dans un océan de critiques dures.

Donald Trump a annoncé une vaste série de droits de douane qui affecteront des dizaines de pays et menacent le commerce mondial. La méthode employée par le président américain ne risque-t-elle pas de provoquer une récession mondiale ?

En augmentant les droits de douane sur les produits importés, il provoque mécaniquement une hausse des prix. Certes, il freine les importations, mais cela prive l'État des ressources fiscales qu'il a promises à ses électeurs. 

Investi dans l’immobilier, les réseaux sociaux et les cryptomonnaies, le patrimoine du président américain est passé de 2,3 à 5,1 milliards de dollars au cours des 12 derniers mois.

Au regard de l’ampleur des tarifs douaniers annoncés par Donald Trump, il est crucial, pour l’Union européenne, d’infliger le maximum de dommages économiques aux Etats-Unis.

La déconstruction de l’ordre mondial n’est pas durable. Mais elle va obliger les chefs d’entreprises et les partis politiques à trouver des solutions alternatives pour répondre aux dysfonctionnements imputables à l’économie mondiale.

La perspective d’une guerre commerciale, ajoutée à des erreurs flagrantes dans la gestion des conséquences économiques de la négociation sur l’Ukraine, risque fort de dérégler la situation économique de l’Amérique. Le président commence à s’en rendre compte, mais…

L’Allemagne va s’endetter comme jamais. La France de son côté va créer un fonds de placement patriote pour flécher l’épargne de précaution (qui ne sert à rien) vers des investissements utiles à la croissance. C’est presque une révolution.

Le lancement de cryptomonnaies par Donald Trump et ses proches ont entrainé de nombreux mouvements spéculatifs.

Le déficit commercial bilatéral des États-Unis avec un des pays de l'UE est plus important que celui avec l'Allemagne. Cette situation fragilise les plans de Donald Trump en matière de commerce international.

L'adversaire le plus féroce de Donald Trump est bel et bien le marché obligataire. Les rendements des bons du Trésor chutent fortement mais pas pour les raisons souhaitées par le président.

Les dirigeants du secteur des cryptomonnaies ont été reçus par le président américain hier soir pour lui demander de se calmer, car rien de ce qu’il fait dans la sphère économique ne contribue aux intérêts de l’économie.

Les milieux d’affaires considèrent que le comportement de Donald Trump face à une nation agressée qui défend sa liberté n’est pas digne, mais surtout pas cohérent avec les intérêts stratégiques des États-Unis. Les marchés boursiers et le dollar vont le ramener à la réalité, plus vite que les diplomates.

Donald Trump veut un dollar fort ainsi qu'une économie américaine forte. S'oriente-t-on vers cela ?

Alors que l’Europe a plus de difficultés à vendre ses excès de production sur le reste des marchés mondiaux et au regard des bouleversements provoqués par Donald Trump et Elon Musk, quelles sont les solutions économiques pour l’Europe dans un monde post-mondialisation ?

Le président américain a annoncé mercredi que les produits européens feront l’objet « prochainement » de 25% de droits de douane.