Le marché a connu un vif rebond cette semaine. Nous n&rsquo;allons pas nous en plaindre même si les raisons de cette hausse ne vous paraissent pas très bonnes&nbsp;: la FED a laissé entendre qu&rsquo;elle allait monter ses taux courts prochainement, du coup l&rsquo;euro a nettement reculé par rapport au dollar. Il n&rsquo;en fallait pas plus pour faire rebondir les marchés actions. Le CAC&nbsp; est ainsi revenu au-dessus de 4500&hellip; soit les niveaux sur lesquels nous avions pris des bénéfices il y a quelques semaines.Compte tenu de l&rsquo;environnement toujours porteur de certains risques comme le &laquo;&nbsp;Brexit&nbsp;&raquo; ou les élections en Espagne, il est possible que nous profitions du rebond pour reconstituer des munitions pour l&rsquo;été. En attendant, nous poursuivons nos investigations sur des secteurs et entreprises capables de générer de la croissance même dans des conditions de marchés globalement moroses. L&rsquo;année dernière, nous avions déjà évoqué le secteur des biotechnologies en signalant son risque et son potentiel.En quelques semaines, le marché nous avait donné largement raison. La chute a par contre été sévère après l&rsquo;été 2015 et a ramené les indices biotechs légèrement en dessous des niveaux que nous avions conseillés l&rsquo;an passé.Nous profitons de ce repli pour de nouveau envisager des investissements sur ce segment. Plusieurs raisons nous incitent à cette réflexion. Les grandes tendances, très porteuses, pour ce secteur reste d&rsquo;actualité&nbsp;: la convergence entre numérique et biologie commence à porter ses fruits, les protocoles de recherche sont plus efficaces, et les traitements en masse de données sont facilités par des puissances de calcul de plus en plus grandes&nbsp;; tout ceci aide les chercheurs.Les délais de développement sont aussi plus courts pour des médicaments plus efficaces sur des populations mieux ciblées. Pour les entreprises qui réussissent à développer une molécule efficace, la récompense est maximum. Elles bénéficient d&rsquo;une forme d&rsquo;exclusivité grâce à &nbsp;l&rsquo;innovation et peuvent envisager une rentabilité supérieure pendant plus longtemps.Pour ce secteur, la matière première est la matière grise de ses chercheurs&hellip; les entreprises concernées sont donc largement à l&rsquo;écart des problèmes liés aux fluctuations erratiques&nbsp; du pétrole ou des données court-terme de l&rsquo;économie. Beaucoup d&rsquo;évolutions liées aux biotechnologies sont assez enthousiasmantes&nbsp;: l&rsquo;Hépatite C était considérée comme incurable il y a quelques années, les traitements permettent désormais des guérisons complètes. &nbsp;Des avancées existent sur certains cancers &hellip; Tout ceux qui, comme moi, ont été touchés dans leur entourage ne peuvent que souhaiter encourager la recherche d&rsquo;une manière ou d&rsquo;une autre pour aller plus vite et plus fort&hellip; la finance peut faire œuvre utile quand elle oriente les capitaux pour contribuer à des évolutions positives pour la société.Bien évidemment, il existe, comme dans tout processus industriel, des phrases dans la vie des biotechs. Plus on investit en amont dans la recherche plus le risque est grand pour l&rsquo;investisseur. Un investissement&nbsp; dans&nbsp; &laquo;&nbsp;Cellectis&nbsp;&raquo; qui est en phase de recherche pure est plus risqué que dans Onxeo qui est dans la phase d&rsquo;essai clinique.C&rsquo;est le travail des gérants des fonds spécialisés &laquo;&nbsp;biotechs&nbsp;&raquo; d&rsquo;équilibrer leurs investissement pour éviter de concentrer les risques. Sur ce type d&rsquo;investissement nous privilégions l&rsquo;investissement à travers des fonds pour commencer. Il s&rsquo;agit en effet d&rsquo;un travail de spécialistes. Pour comprendre les tenants et aboutissants des modèles présentés par les sociétés de biotechs il faut un passé long dans cette industrie.La France est un des leaders du secteur en Europe et ce n&rsquo;est ni un hasard ni le fruit d&rsquo;une génération spontanée&nbsp;: les travaux des chercheurs français sont reconnus mondialement et sont à un stade de maturité très attractifs pour les investisseurs. Pourtant, même s&rsquo;il y a eu des progrès récemment, l&rsquo;écosystème financier est encore insuffisant pour rattraper les américains. &laquo;&nbsp;L&rsquo;avantage&nbsp;&raquo; de ce retard est que les valorisations du secteur sont encore abordables. Il faut clairement, nous en sommes convaincus, privilégier l&rsquo;Europe et la France qui recèlent encore des pépites à des prix attractifs et rester à l&rsquo;écart des biotechs américaines qui sont certes plus mures mais sont souvent survalorisées.Si l&rsquo;on est prêt à rester longtemps investi, comme souvent dans nos conseils, le secteur des biotechs en Europe nous semble très intéressant. Après le recul récent, une opportunité d&rsquo;initier des positions apparaît selon nous en commençant par investir sur des fonds spécialisés.&nbsp;

Les Biotechs, bons pour la santé, bons pour le portefeuille !

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Entre 2009 et mi-2014, les actions chinoises ont eu un comportement décevant en lien avec une conjoncture morose en Chine. Depuis juin 2014, le rebond est spectaculaire&nbsp;: +45% dont 22% sur les 2 dernières semaines.La bourse chinoise bénéficie depuis quelques temps de 3 éléments favorables&nbsp;: la baisse des matières premières, du pétrole surtout, la politique plus accommodante de la Banque Centrale chinoise et enfin d&rsquo;un retour massif des petits porteurs qui font le marché en Chine. Ce dernier point est un vrai changement&nbsp;: l&rsquo;épargne est très forte en Chine, elle représente près de 50% du PIB Chinois et des transferts même modestes, de l&rsquo;immobilier vers les actions suffisent à faire fortement décaler les actions.La hausse récente paraît un peu rapide et il y a peut-être mieux à faire que prendre le &quot;train en marche&quot; sur ces niveaux. Acheter des valeurs chinoises après un tel rebond serait probablement un peu risqué.Avec un risque plus mesuré, il serait plus judicieux d&rsquo;investir sur certaines valeurs européennes qui pourraient profiter d&rsquo;un rebond de l&rsquo;activité chinoise s&rsquo;il se confirme.En particulier les valeurs du secteur du luxe sur l&rsquo;horizon 2015 &ndash; 2016 seraient bien armées pour bénéficier d&rsquo;une amélioration de l&rsquo;économie Chinoise. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ces 2-3 dernières années, la consommation de produits de luxe a été très pénalisée en Chine&nbsp;: des mesures anti-corruption et les difficultés du secteur de la construction ont entraîné un ralentissement très net de la consommation. En 2014, la croissance des dépenses de produits de luxe a été d&rsquo;à peine 4% en Chine contre des rythmes de progression à 2 chiffres dans les années 2000.La croissance pourrait repartir nettement en 2015 et 2016&nbsp;: les Chinois des classes moyennes et supérieures sont de plus en plus nombreux et continuent de s&rsquo;enrichir, ils voyagent énormément et apprécient particulièrement les marques, la qualité et nouveauté&hellip; soit autant de caractéristiques des produits de luxe qui peuvent vendre aussi bien en Chine que dans les grandes capitales visitées par les chinois&nbsp;!Quelles valeurs choisir dans ce contexte&nbsp;?Le point commun des valeurs de luxe en bourse est que depuis 2011-2012, leur parcours boursiers est un peu décevant. Elles ont résisté mais handicapées par une croissance molle en Europe et un ralentissement en Asie, elles ne pouvaient pas envisager une forte progression ni de leurs chiffres d&rsquo;affaires ni de leurs marges. Les choses pourraient donc changer avec une activité aux Etats-Unis toujours très correcte, une activité en Europe qui ne se dégrade plus voire qui progresse et une croissance en Asie qui repart un peu.Hermès arrive clairement en tête&nbsp;: cette valeur bénéficie à la fois d&rsquo;une bonne visibilité sur son activité, s&rsquo;appuie sur une qualité irréprochable de ses produits et la valorisation n&rsquo;est pas excessive pour une valeur de cette qualité dans le secteur du luxe.Kering poursuit son recentrage sur le luxe et pourrait constituer une bonne surprise grâce en particulier à Gucci mais offre moins de visibilité qu&rsquo;Hermès. On peut aussi suivre LVMH, leader incontesté du secteur mais l&rsquo;action nous paraît à son prix. Il faudra être patient avant de renforcer.Ces trois entreprises ont su traverser la période morose du début des années 2010 en conservant leur standard de qualité et en continuant d&rsquo;innover, elles semblent en mesure de profiter rapidement de toute amélioration même modeste de la conjoncture.En conclusion, une tendance en légère amélioration de l&rsquo;économie en Europe et surtout en Chine serait très profitable au luxe et constituerait une manière d&rsquo;investir sur le rebond chinois sans le risque d&rsquo;investir directement&nbsp;Chine !

Il faut investir dans le secteur du luxe

Le PEA a finalement été préservé par les différentes réformes fiscales : il reste donc un excellent moyen d&rsquo;investir en actions avec une fiscalité supportable, si bien sûr on accepte une certaine durée d&rsquo;investissement.Les avantages fiscaux du PEA sont prévus pour un investissement de 8 ans, cohérent donc avec l&rsquo;horizon d&rsquo;investissement classique en actions.Le plus simple pour pouvoir gérer sereinement son PEA est d&rsquo;y allouer un poids que l&rsquo;on est certain de pouvoir laisser longtemps investi en actions sans être stressé en cas de baisse de marché forte et prolongée, la peur de perdre étant mauvaise conseillère et incite souvent à liquider des positions à contretemps.Une fois que l&rsquo;on s&rsquo;est décidé à ouvrir un PEA avec son montant de &quot;confort&quot;, il faut le gérer ou le faire gérer par un professionnel.Le Plan d&rsquo;Epargne en Action est une enveloppe fiscale. La performance d&rsquo;un PEA résultera des investissements que l&rsquo;on y fait.Quelques règles s&rsquo;imposent pour optimiser le couple risque-performance de son investissement. Tout d&rsquo;abord, comme pour tout investissement financier : privilégier la simplicité. De nombreux produits existent pour investir dans son PEA. Il vaut mieux toujours mieux investir dans ce que l&rsquo;on comprend parfaitement plutôt que dans des montages sophistiqués.Toujours garder du cash dans son PEA : cela permet d&rsquo;être toujours en mesure d&rsquo;investir en cas de baisse soudaine des marchés. Le PEA est fait pour acheter des actions européennes, pas pour acheter des fonds monétaires indien ou des fonds actions japonaises ou américaines. Certains de ces produits sont éligibles aux PEA mais trouvent plus leur place dans un contrat d&rsquo;assurance-vie. Dans le PEA, il faut acheter des actions européennes. La richesse du segment permet suffisamment de diversité.Toujours diversifier ses investissements. C&rsquo;est une règle que l&rsquo;on ne répète jamais assez..Pour les PEA de tailles modestes : privilégier les fonds plutôt que d&rsquo;investir seulement sur quelques valeurs, ce qui serait trop risqué. Investir dans un fonds vous permet d&rsquo;accéder à une classe d&rsquo;actif de la manière la plus diversifiée qui soit. Comment cela se traduirait-il en ce moment en termes d&rsquo;investissement ?Chacun a sa propre échelle de risque et cela doit conditionner tout investissement. Actuellement pour les PEA gérés chez Talence Gestion sur une échelle de 0 à 10, 10 étant le plus risqué, nous sommes à 7, ce qui traduit une vision positive des marchés actions à moyen-terme.Un PEA sur ce niveau de risque serait investi de la manière suivante :actions françaises de grandes capitalisations : 30% ;actions européennes de grandes capitalisations : 20% ;actions françaises de moyennes capitalisations : 12% ;actions européennes de moyennes capitalisations : 8% ;actions françaises de petites capitalisations : 6% ;actions européennes de petites capitalisations : 4% ;cash : 20%.Ce type de répartition profitera d&rsquo;un effet diversification géographique en zone euro, en investissant au-delà des seules françaises. 50% investis sur les &quot;grandes valeurs&quot; bénéficiera de la valorisation selon nous attractive des valeurs européennes. Les 30% investis sur les valeurs moyennes et petites permettent de profiter du caractère très dynamique de ce segment. En effet les entreprises moyennes et petites ont sur longue durée des résultats meilleurs que les grandes. Attention cependant, ce segment est plus volatil dans les périodes de tensions boursières. Les 20% de cash rendent possibles des investissements complémentaires en cas de correction de marchés. Les plus audacieux pourront augmenter le poids actions et limiter le poids du cash pour bénéficier d&rsquo;une saisonnalité généralement favorable sur les marchés&hellip; mais nous préférons toujours envisager l&rsquo;investissement en actions pour une durée plus longue.Le PEA permet d&rsquo;investir de manière très diversifiée sur les actions dans un cadre fiscal favorable. Le risque du portefeuille peut être ajusté par le poids du &quot;cash&quot; et par une diversification géographique et sectorielle. Le PEA a donc toute sa place dans un patrimoine.

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Investissement : tous les avantages du PEA

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Comment investir dans le secteur du luxe pour profiter du rebond de l’activité en Chine 