Volodymyr Zelensky a profité d'une intervention en visioconférence mercredi devant le Parlement français pour évoquer le courage et le sacrifice des Ukrainiens face à l'offensive militaire russe.
Le dirigeant ukrainien a exhorté notamment les entreprises françaises implantées en Russie à cesser de soutenir "la machine de guerre" russe et à quitter ce pays. Il a notamment cité Renault, Auchan et Leroy Merlin
"Ils doivent arrêter de financer le meurtre d'enfants et de femmes, les viols. Tout le monde va se rappeler que les valeurs valent plus que les bénéfices".
Le dirigeant ukrainien a lancé un appel à l'aide dans le cadre de la résolution du conflit :
"Je voudrais poser une question : comment régler cette guerre ? Comment mettre fin à ce conflit ? Les réponses sont dans vos mains, dans nos mains".
Lors de son allocution, Volodymyr Zelensky a ensuite demandé une minute de silence aux parlementaires, en mémoire des victimes ukrainiennes, après avoir évoqué le bombardement de la maternité de Marioupol.
Il a dénoncé les crimes de guerre commis par l’armée russe en Ukraine, qui ne distingue pas les militaires des civils, "brûle tout" dans le pays et apporte "la terreur".
Le président ukrainien a aussi évoqué les souvenirs de la Première Guerre mondiale en indiquant que Marioupol "rappelle les ruines de Verdun".
Volodymyr Zelensky a une nouvelle fois dénoncé ce conflit, une guerre "contre la liberté, contre l’égalité, contre la fraternité et contre tout ce que représente l’Union européenne. Nous attendons de votre leadership que vous fassiez tout pour que l’Ukraine récupère son intégralité territoriale. (…) Vous pouvez nous aider, nous en avons besoin".
Volodymyr Zelensky a fait part d'un certain nombres de requêtes auprès de la France :
"Nous espérons (…) sous la présidence française de l’Union européenne, qu’une décision unique et historique sera prise en faveur de l’adhésion de l’Ukraine à l’UE. Nous avons besoin d’aide et de soutien, pour être bien armés. (…) Pour que la liberté ne perde pas, nous avons besoin de sanctions contre l’agresseur".
Pour conclure son discours, Zelensky a cité le comédien français Jean-Paul Belmondo :
"Nous devons vivre pour être respecté, pour qu’on se dise au revoir comme la France a dit au revoir à Belmondo
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