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L'entourage du président français a dénoncé des "méthodes inacceptables" suite à la divulgation d'un SMS d'Emmanuel Macron, destiné au Premier ministre australien, Scott Morrison.

Lorsqu'un journaliste australien demande au président de la République si son homologue lui a menti à ce propos, il répond laconiquement : « Je ne pense pas, je sais ».

Emmanuel Macron a reçu ce mardi 5 octobre le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, après la crise des sous-marins et la rupture du contrat du siècle.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken va effectuer un déplacement en France pour la première fois depuis le début de la crise diplomatique provoquée par l'annulation par l'Australie d'un contrat lié à la vente de sous-marins français.

La France n'est-elle pas le dindon de la farce d'une alliance de dupes avec ses étranges "amis" anglo-saxons ?

Pierre Eric Pommellet, le PDG de Naval Group, s'est confié dans les colonnes du Figaro après la rupture du "contrat du siècle" par l'Australie.

Joe Biden a sollicité un entretien avec Emmanuel Macron pour évoquer la crise diplomatique entre les deux pays suite à la rupture du contrat entre la France et l'Australie concernant la vente de sous-marins. 

Qu’il s’agisse d’utiliser secrètement leurs extraordinaires moyens de surveillance ou d’agiter l’extra-territorialité du droit américain, les entreprises américaines ne reculent devant rien, et encore moins dans des secteurs économiquement stratégiques.

Après l'annulation du "contrat du siècle" sur la vente de sous-marins à l'Australie, le positionnement de la France en tant que puissance à l’international est remis en question. Les autres pays de l'Union européenne peuvent-ils réellement faire confiance à la France ?

La rupture du contrat de commande de sous-marins signé avec la France n’a pas mis le monde des affaires français réellement en colère. Le monde des affaires est capable de voir là la réalité géopolitique inéluctable que la classe politique ne veut pas voir.

Dans le cadre de la crise des sous-marins entre la France et l'Australie, Damien Abad, le président du groupe LR à l'Assemblée, demande une commission d'enquête à l'Assemblée nationale. 

Ce geste symbolique montre le sentiment de trahison ressenti par Paris.

Et maintenant, c'est l'actuel locataire de la Maison Blanche qui endosse le rôle du méchant. 

L'Australie a annoncé la rupture de son contrat avec la France qui prévoyait l'achat de douze sous-marins pour un montant de 56 milliards d'euros. L'Australie s'est rapprochée des Etats-Unis et du Royaume-Uni. La rupture de ce contrat est un échec pour Emmanuel Macron.