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Crise des sous-marins : Emmanuel Macron affirme que le président australien lui a menti
©Thomas SAMSON / AFP

Faux allié

Lorsqu'un journaliste australien demande au président de la République si son homologue lui a menti à ce propos, il répond laconiquement : « Je ne pense pas, je sais ».

Voici une affaire qui a fait coulé de l'encre et qui n'a pas fini d'en faire parler. Petit rappel des faits. 

À la mi-septembre, l'Australie rompt le contrat entre les deux pays pour la vente de douze sous-marins d'une valeur totale 55 milliards d'euros. La raison ? Des négociations secrètes entre l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni pour créer une nouvelle alliance pacifique. Une situation qui a provoqué l'ire de nombreux officiels français depuis. 

En marge du G20 de Rome, un journaliste australien interviewe le président Français hier sur ce qui a entraîné la rupture du contrat. Il lui demande alors "Pensez-vous que Scott Morrison vous a menti ?" et celui-ci déclare "Je ne pense pas, je sais". Il poursuit en affirmant son respect pour le peuple australien et sur la possibilité de redonner la confiance au premier Ministre océanien il répond "Nous discutons, nous verrons ce qu'il fera". Il répète que la fin de ce contrat "avait rompu la relation de confiance entre nos deux pays" et qu'au delà de l'Australie, elle a provoqué une crise entre la France et les États-Unis. 

Joe Biden désireux de surmonter cette situation a lui reconnu que ce qui a été "fait était maladroit et n'a pas été fait avec beaucoup d'élégance" et qu'il croyait que "la France avait été informée très en amont que le contrat ne se ferait pas".





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