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Après la reprise ces derniers jours des deux villages d’Andriivka et de Klishchiivka, le général Oleksandre Syrsky a annoncé ce lundi un nouveau succès dans l’est de l’Ukraine.

Malgré la lenteur de l'attaque, confronté à une armée russe puissamment retranchée, Kiev assure ce lundi avoir grappillé du terrain aux Russes dans l'est et le sud du pays.

La situation est positive près de Bakhmout mais reste difficile dans quatre zones de la ligne de front à l'Est, selon le gouvernement ukrainien.

La région russe de Belgorod est la cible d’une incursion de combattants armés venant d’Ukraine, qui a forcé la Russie à décréter un régime « antiterroriste » et à évacuer les civils pour tenter de repousser cette nouvelle attaque sur son sol.

"J'ai sélectionné 50.000 détenus dont environ 20% ont été tués", a affirmé le chef de l'organisation Wagner dans une interview publiée mardi soir par le blogueur pro-Kremlin Konstantin Dolgov.

La région russe de Belgorod, frontalière avec l'Ukraine, serait en proie à des combats menés par des éléments russes anti-poutine, déclenchant en retour une opération "anti-terroriste" russe. Kiev nie toute implication mais le Kremlin accuse l'armée ukrainienne.

Alors que les combats font toujours rage dans la ville de l'Est du pays, l'Ukraine a contesté l'annonce russe d'une conquête de la ville. Selon les Ukrainiens, ils contrôlent encore une partie de la localité, et commencent par ailleurs à l'encercler.

Des incertitudes demeurent autour de Bakhmout, dont Wagner dit avoir pris le contrôle, ce que dément Kiev.

Evgueni Prigojine avait pourtant jugé improbable une prise de la ville dans les prochains jours.

Aucun dictateur n’a jamais survécu à une défaite militaire.

Alors que le président ukrainien est en Allemagne ce dimanche, les combats se poursuivent dans la région de Bakhmout. En attendant le lancement d'une contre-offensive ukrainienne.

Moscou affirme avoir repoussé une offensive des forces ukrainiennes sur 95 kilomètres, dans le secteur de Soledar, dans l'Est de l'Ukraine, près de la ville-symbole de Bakhmout.

«Je retire les unités Wagner de Bakhmout car, faute de munitions, elles sont vouées à périr sans raison», a déclaré ce vendredi Evguéni Prigojine.

Selon le porte-parole du département de la défense américain John Kirby, depuis décembre, plus de 100 000 combattants russes auraient été blessés ou tués, dont 20 000 morts au combat.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux enfants ont été enlevés par les nazis et placés dans les foyers de vie du Lebensborn. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les forces russes ont organisé des déplacements de population et déporté des enfants.

Volodymyr Zelensky effectuait ainsi sa deuxième visite dans la zone de Bakhmout, la première datant du 20 décembre, juste avant sa visite historique à la Maison Blanche.

Le patron du groupe Wagner a fait le point sur les progrès de ses mercenaires sur le front de Bakhmout. La prise de la ville serait imminente.

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le chef du groupe paramilitaire russe se dit prêt à affronter Volodymyr Zelensky ou encore l'ancien président Petro Porochenko en 2024, lors du futur scrutin présidentiel.

La ville est au coeur des combats depuis plusieurs mois. Le groupe paramilitaire russe Wagner a déjà revendiqué la prise de la partie orientale de Bakhmout.