Les élections législatives témoignent de la fin d'un cycle de gouvernance.

Le contournement du résultat du référendum de 2005 avait déjà puissamment contribué à la démonétisation de la parole publique et des partis, la gestion technique d’une crise politique pourrait-elle faire autre chose que de l’aggraver ?

Un an après le début de la crise sanitaire, c’est en effet l’une des questions de fond, au plan sociologique, que nous devrions nous poser. En France, sommes-nous collectivement victime du syndrome de Stockholm ?

Dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire, l’anticipation et l’analyse des eaux usées sont deux atouts qui pourraient réellement freiner l'épidémie.

La France va assurer la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne au début de l'année 2022. Clément Beaune, Secrétaire d’État en charge des Affaires européennes, prépare cette présidence. Le calendrier et l'élection présidentielle risquent néanmoins de ne pas permettre de faire avancer les conceptions et les priorités françaises au sein de l'Union européenne.

Ces derniers mois, les membres des services publics ont exprimé leur lassitude face à leurs conditions de travail et leurs craintes notamment avec la réforme des retraites. Alexandre Malafaye revient sur la nécessité de sortir de la crise des services publics.

La CNI va-t-elle devenir la COCOE de LREM ? Telle est la question que les macronistes feraient bien de se poser.

Une partie importante de la France rêve d’une sortie de crise réussie, qui permette d’avancer sur un chemin apaisé et ouvre la voie à une transformation profonde et juste du pays. Oui, mais comment ?

Les progrès des techniques de gestion et de transmission de l’information (les TIC) ont des conséquences considérables sur le fonctionnement des organisations. Nous ne sommes d’ailleurs pas au bout de la révolution organisationnelle que ces outils vont provoquer.

Que cela fasse plaisir à lire, ou non, le Président de la République est le principal responsable de la crise dite « des gilets jaunes ». Pas au niveau des causes profondes, bien sûr. La situation dont il a hérité était largement minée. En revanche, sont en question sa méthode et son style.

Le président de la République a donc « cédé à la rue », en accordant aux gilets jaunes des concessions financières substantielles. Comme ces largesses ne seront pas payées par les entreprises, c’est l’Etat qui en supportera l’essentiel. Donc le déficit s’accroitra.

Pour éviter que la situation se dégrade encore avec les Gilets jaunes, le Président devrait remettre l'action démocratique au cœur de son mandat.

La crise des Gilets jaunes ne nécessite pas seulement des politiques qu'ils soient d'habiles pompiers, mais qu'ils comprennent le fond du problème.

Dans un sondage exclusif Ifop pour Synopia, Dentsu Consulting et Atlantico, on apprend que seulement un quart des Français approuvent les efforts demandés par le gouvernement.

Avec ce genre d’informations, le consommateur serait plus à même de faire son choix quand il fait l’achat d’un bien ou d’un service. Cela pourrait permettre de développer une pression transformatrice sur les entreprises.

D'après un sondage réalisé par l'IFOP pour Synopia, une petite partie des Français seulement jugent que le partage des richesses produites par les entreprises entre les parties prenantes est équitable.

Pour Alexandre Malafaye, le président du think tank Synopia, la France ayant tous les atouts pour une réussite durable, c'est plutôt du côté de sa gouvernance que se trouve les pistes d'amélioration de la situation générale. Il est temps d'insuffler de vraies réformes efficaces, et cassant les archaïsmes.