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Le Sénat et sa majorité de droite et du centre ont adopté une mesure sensible en réduisant l’AME de 200 millions d’euros, sur un total de 1,3 milliard, soutenant ainsi l’exécutif.

Pour combler le déficit de la Sécurité sociale, Gérard Larcher a identifié une solution potentielle : 7 heures de travail non rémunérées par an et par actif, ce qui permettrait, selon lui, de gagner jusqu’à 2,5 milliards d’euros à l’année.

Geneviève Darrieusecq a fait cette annonce ce lundi en ouverture des débats sur le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025. Les consultations médicales sont également concernées.

Nos confrères des Echos ont eu accès à un chiffrage du surcoût qu’engendrait l'abrogation de la réforme, réclamée par la gauche comme le RN. Le système des retraites plongerait encore plus dans le rouge.

Alors que leur efficacité n’est pas prouvée, de nombreux produits sont remboursés à 15 ou 30 % par l'assurance maladie.

Selon le dernier rapport de la commission des comptes de la Sécurité sociale, le déficit pourrait représenter 0,9 point de PIB en 2025.

Un rapport d'experts sur la fraude sociale, demandé par Elisabeth Borne quand elle était Première ministre et paru mercredi estime que la fraude à la Sécurité sociale se monte à 13 milliards d'euros par an, chiffre qui représente un « potentiel théorique ».

Un gros morceau est au menu de la session parlementaire qui va s’ouvrir le 1er octobre, avec les lois financières. Députés et sénateurs examinent en effet le projet de loi de Finances (le Budget de l’Etat) et le PLFSS (le budget de la sécurité sociale).

Le gouvernement veut s’attaquer aux gaspillages dans l’assurance maladie et commencer par chasser les arrêts de travail de moins de 8 jours. Il a raison mais il ferait mieux de confier la gestion du système aux assureurs. C’est leur métier.

L’institution veut enrayer la flambée des arrêts maladie, qui ont représenté 12 milliards d’euros de dépenses pour la Sécurité Sociale en 2022.

Ce jeudi 30 mai, la plupart des officines seront en grève afin de peser sur des négociations avec la Sécu, mais aussi pour alerter sur des risques qu’elles jugent existentiels.

Ces médecins réclament notamment une majoration des actes pratiqués tenant compte des spécificités territoriales. Leur démarche intervient avant les négociations conventionnelles entre libéraux et Assurance-maladie qui démarreront le 16 mai prochain.

Le «trou de la Sécu» reste cependant supérieur de 2,1 milliards d'euros aux prévisions de la loi de financement du gouvernement.

Avec un taux élevé de participation de 60%, les Suisses se sont prononcés sur l’épineuse question des retraites.

Le montant qui reste à la charge du patient sur une boîte de médicaments passera de 50 centimes à 1 euro, suite aux annonces du gouvernement en janvier dernier. Cette mesure devrait permettre d’économiser 800 millions d'euros pour les caisses de la Sécurité sociale.

À côté du déficit budgétaire, les sénateurs de droite et du centre sont bien décidés à tirer la sonnette d'alarme sur le déficit de la Sécurité sociale, car, malgré les réformes de l'assurance chômage ou des retraites, "le trou de la Sécu n'a pas disparu pour autant".

La facture sera plus importante que prévu en 2023 et 2024.

Les oppositions estiment que ce budget a imposé "l'austérité". Le Sénat, dominé par la droite, va désormais se prononcer.

Alors que le gouvernement est actuellement très occupé par un peuple plus remuant que prévu, le voilà qui tente, envers et contre tout, d’intéressantes cabrioles avec les remboursements de sécurité sociale.

Le « contact tracing » était un des piliers de la stratégie gouvernementale du « tester, tracer, isoler » pour ralentir la propagation de la pandémie