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Michel Barnier «a été opéré ce week-end d'une lésion cervicale», indique Matignon dans un communiqué signé du médecin du premier ministre.

«Je ne me suis pas roulé par terre pour être premier ministre», a assuré vendredi Michel Barnier, en affirmant qu'il était «prêt» à diriger le gouvernement sans pour autant être «demandeur», lors d'un déplacement à Givors, dans la Métropole de Lyon.

Si Michel Barnier est à l’abri de l’adoption d’une motion de censure, tant que le RN n’a pas décidé de la voter, il doit piloter au quotidien des textes législatifs, qui nécessitent un examen en commission et en séance, donc des votes fréquents.

Chose rare, le président et le premier ministre étaient tous les deux à Bruxelles ce jeudi, le premier pour assister au Conseil européen, le second au sommet du Parti populaire européen auquel appartient LR.

L’assemblée nationale a vécu une scène de vaudeville, feutrée, autour de la création d’une commission d’enquête relative aux écarts de prévision budgétaire de Bercy.

Michel Barnier a dit mardi espéré qu'une commission d'enquête dira «la vérité» sur le dérapage budgétaire, alors que le principe de la transformation de la commission des Finances en commission d'enquête sur ce dossier doit être acté la semaine prochaine.

Un débat était organisé sur le plateau de BFMTV sur le budget présenté par Michel Barnier. Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la publication d’Atlantico, était l’invité de BFMTV.

La ministre de la Transition écologique et de l'Energie, Agnès Pannier-Runacher, avait évoqué une hausse possible des taxes sur le gaz.

Dans quelle mesure les mandats d’Emmanuel Macron ont-ils été caractérisés par une succession de dénis sur l’essentiel des sujets, du régalien au budget, à l’économie et même jusqu'aux questions géopolitiques ?

Michel Barnier vient de présenter son plan. Mais va-t-il durer ?

Le budget consacré aux pensions de retraite représentait 337,6 milliards d'euros, soit 40,5% des prestations sociales et 13,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2021. Les retraités doivent-ils être mis à contribution pour réduire le déficit public ?

Le budget 2025 a évidemment provoqué un tollé de protestations sur le terrain économique et social, mais il a aussi relancé le bal des égos et de l’hypocrisie dans la classe politique. Tout le monde est contre, mais personne n’a de programme alternatif…

L’élection à la présidence de la commission des Affaires économiques a donné lieu à une grave sortie de route pour la coalition soutenant le gouvernement Barnier. Alors que c’était logiquement Stéphane Travert (EPR) qui devait être élu, en remplacement d’Antoine Armand, c’est l’insoumise Aurélie Trouvé qui a été désignée.

Si l'exercice budgétaire est aussi inflammable, c’est d’abord parce qu’il n’a pas de majorité politique mais c’est surtout parce que le déséquilibre des finances publiques est désastreux et que personne ne l’en a informé avant... pas même Gabriel Attal qui était pourtant au courant.

Les agences de notation vont leur donner raison : les investisseurs étrangers, les banques et les multinationales qui avaient été séduits par l'attractivité de la place de Paris sont beaucoup plus préoccupés par les projets fiscaux que les chefs d’entreprise français.

Quand le Premier ministre prévient que nous sommes au bord de la crise financière, faut-il l'entendre comme un avertissement ou une menace ? Michel Barnier, dans sa très longue carrière politique, a toujours dit la vérité sur la situation qu’il gère. Alors ?

Le RN organise ce dimanche un grand meeting à Nice. D’autres rassemblements similaires seront organisés dans les mois à venir dans le cadre de la nouvelle stratégie du parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen.

Les mesures annoncées par Michel Barnier pour réduire les dépenses publiques vont-elles nuire à la croissance ? La France aura-t-elle structurellement des difficultés économiques tant que la BCE ne changera pas de stratégie ?

Les milieux d’affaires considèrent que la conjoncture n’est pas trop mauvaise, mais ils craignent par-dessus tout que les mesures Barnier ne cassent le mouvement fragile de reprise. Sauf qu’ils restent très modérés dans leur analyse critique.

La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, invitée de RMC et BFMTV, a estimé que Michel Barnier allait demander « des miettes aux plus riches » pour redresser les comptes publics.