<p><strong>L&rsquo;OMS liste 12 &laquo;&nbsp;superbactéries&nbsp;&raquo; contre lesquelles il est urgent d&rsquo;agir</strong></p><p>L&rsquo;Organisation mondiale de la santé a publié une liste de 12 familles de bactéries contre lesquelles elle juge urgent de développer de nouveaux antibiotiques, en raison des risques que font peser leurs résistances sur les traitements actuels.</p><p><a href="http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/vie-esperance-vie-va-continuer-progresser-pays-developpes-56501/">Lire la suite sur Futura Sciences</a></p><p><strong>L&rsquo;espérance de vie va continuer à progresser dans les pays développés</strong></p><p>Une étude sur l&#39;évolution de l&#39;espérance de vie dans 35 pays montre que celle-ci devrait continuer à progresser. Les femmes nées en 2030 pourraient espérer vivre plus de 90 ans en Corée du Sud. Les Françaises et les Japonaises se rapprocheraient elles aussi des 90 ans d&rsquo;espérance de vie.</p><p><a href="http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/vie-esperance-vie-va-continuer-progresser-pays-developpes-56501/">Lire la suite sur Futura Sciences</a></p><p><strong>Libido : le sport intense réduirait le désir masculin</strong></p><p>Le sport intense ne ferait pas seulement fondre la graisse, il aurait aussi un impact négatif sur la libido. C&rsquo;est ce que suggère une étude américaine qui a interrogé un millier d&rsquo;hommes sur leur activité physique et leur vie sexuelle.</p><p><a href="http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-libido-sport-intense-reduirait-desir-masculin-66440/">Lire la suite sur Futura Sciences</a></p><p><strong>Sclérose en plaques : une nouvelle piste pour régénérer de la myéline</strong></p><p>Certains patients atteints de sclérose en plaques régénèrent mieux la myéline que d&rsquo;autres. Des chercheurs de l&#39;Inserm viennent de comprendre pourquoi, ce qui laisse entrevoir de nouvelles stratégies thérapeutiques.</p><p><a href="http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-sclerose-plaques-nouvelle-piste-regenerer-myeline-66428/">Lire la suite sur Futura Sciences</a></p><p><strong>Méditation de pleine conscience : des souris servent de modèle animal</strong></p><p>Grâce à l&rsquo;optogénétique, des chercheurs ont mis au point un modèle de souris pour étudier les effets de la méditation de pleine conscience sur l&#39;animal. La souris, dont le cerveau était entraîné à une activité censée mimer la méditation, paraissait moins anxieuse.</p><p><a href="http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-meditation-pleine-conscience-souris-servent-modele-animal-66390/">Lire la suite sur Futura Sciences</a></p>

L’OMS liste 12 "superbactéries" contre lesquelles il est urgent d’agir 

Atlantico Santé

<h3 class="s2">Atlantico : Cela fait longtemps que l&#39;on connaît le problème des bactéries qui résistent aux antibiotiques. Ces molécules ne parviennent plus aussi bien à vaincre ces bactéries. Où en est-on de cette situation aujourd&#39;hui ?&nbsp;</h3><p><strong>Stephane Gayet :&nbsp;</strong><span style="color: rgb(51, 51, 51); font-size: 12px;">Premièrement, aucun antibiotique n&rsquo;est et n&rsquo;a jamais été efficace sur toutes les bactéries pathogènes ou potentiellement pathogènes pour le corps humain et c&rsquo;est heureux. Ainsi, toute espèce bactérienne est naturellement résistante à un ou plusieurs antibiotiques, c&rsquo;est la résistance naturelle ou innée, cela sans n&rsquo;avoir jamais rencontré le moindre antibactérien (niveau 0). Cette résistance naturelle, innée, génétique, caractérise les souches &laquo; sauvages &raquo;. À un degré de plus (niveau 1), il existe la résistance habituelle : elle est un peu plus élevée que la précédente, mais ne présente pas de difficulté thérapeutique lorsqu&rsquo;il existe une infection ; elle varie bien sûr au cours des années. À un degré de plus (niveau 2), on trouve la multirésistance, propriété pour une souche bactérienne de ne plus être sensible qu&rsquo;à un petit nombre d&rsquo;antibiotiques habituellement utilisés (bactéries multirésistantes ou BMR) ; il est alors difficile de traiter une personne infectée. </span></p><p><span style="color: rgb(51, 51, 51); font-size: 12px;">Au-dessus (niveau 3), on trouve les bactéries dites hautement résistantes ou BHR : elles ne sont plus sensibles qu&rsquo;à très peu d&rsquo;antibiotiques et il est très difficile de traiter un sujet infecté. Les BHRe sont des BHR émergentes qui constituent un très préoccupant problème de santé publique (BHR qui sont commensales du tube digestif, dont certaines entérobactéries, qui se transmettent facilement d&rsquo;un sujet à l&rsquo;autre et peuvent transmettre à d&rsquo;autres bactéries leur pouvoir de résister). Le niveau 4 est un 2 niveau submaximal : il s&rsquo;agit des bactéries ultra résistantes (BUR) qui ne sont plus sensibles qu&rsquo;à un voire deux antibiotiques. Le niveau 5 est le niveau maximal : bactéries dites toto résistantes ou BTR ; elles sont résistantes à tous les antibiotiques et il n&rsquo;existe plus de médicament efficace pour traiter une infection. On l&rsquo;aura compris, le niveau 0 est naturel, inné, alors que les niveaux 1 à 5 sont acquis, adaptatifs. </span></p><p><span style="color: rgb(51, 51, 51); font-size: 12px;">Les bactéries résistantes parmi les plus préoccupantes aujourd&rsquo;hui à l&rsquo;échelle mondiale sont les entérobactéries productrices de carbapénémase ou EPC. Les entérobactéries vivent dans l&rsquo;intestin de l&rsquo;homme ou des animaux. Le suffixe &laquo; ase &raquo; désigne une activité enzymatique : une carbapénémase est une enzyme (produite par une bactérie) capable de rendre inactif un antibiotique du groupe des carbapénèmes. Pour situer les choses, il existe une petite quinzaine de familles d&rsquo;antibiotiques ; parmi elles, la famille des bêtalactamines est majeure : historique (pénicilline), stratégique (action sur la paroi bactérienne, principale arme de défense passive), très vaste, puissante, rapide et bien tolérée ; au sein des bêtalactamines, il y a encore 4 groupes (les pénams ou pénicillines avec 6 sous-groupes ; les céphems ou céphalosporines avec 3 sous-groupes ; les monobactams ; les pénems ou carbapénèmes). Les carbapénèmes sont des antibiotiques à très large spectre, haut de gamme. Une personne infectée (donc malade) par une EPC est vraiment difficile à traiter (trouver un antibiotique encore efficace et utilisable). C&rsquo;est le cas de cette personne récemment décédée (BTR). </span></p><p><span style="color: rgb(51, 51, 51); font-size: 12px;">Attention à bien faire la différence entre une personne infectée, donc malade (exemple : infection urinaire) et une personne simplement colonisée (la bactérie est dans l&rsquo;intestin, mais l&rsquo;individu n&rsquo;en est pas malade, car la bactérie est inactive). Qu&rsquo;en est-il donc de la répartition géographique de la multi résistance bactérienne ? En matière d&rsquo;EPC, point n&rsquo;est besoin d&rsquo;aller très loin : une carte publiée en 2013 dans la revue Lancet, sans indiquer de fréquence, situe le 3 phénomène EPC dans les différents pays du Monde. On y apprend que le sud de l&rsquo;Europe est déjà très touché, particulièrement la Grèce et l&rsquo;Italie, où la fréquence est très largement supérieure à celle de la France, encore fort heureusement très peu concernée. La Roumanie et la Hongrie sont également des pays à risque élevé, de même que, plus au nord de l&rsquo;Europe, la Pologne, mais aussi un peu étonnamment le Royaume-Uni. Aux frontières de l&rsquo;Europe, la Turquie est un pays à haut risque. Sur d&rsquo;autres continents, les pays les plus touchés sont, sur le continent américain : les États-Unis d&rsquo;Amérique, la Colombie, le Brésil et l&rsquo;Argentine ; sur le continent asiatique : la Chine, l&rsquo;Inde et le Pakistan. Mais il faut être conscient du fait que les données sont très difficiles à obtenir : il s&rsquo;agit d&rsquo;estimations qui reposent sur des signalements effectués, notamment à partir de voyageurs de retour dans leur pays. Heureusement, 95 % des personnes colonisées éliminent d&rsquo;eux-mêmes la bactérie multi résistante &laquo; intruse &raquo; dans les trois mois qui suivent leur retour : c&rsquo;est rassurant concernant les voyageurs.</span></p><h3 class="s2">Où en est-on dans la recherche ? Malgré les sommes investies, pourquoi est-il aussi compliqué de vaincre ces bactéries ? Qu&#39;est-ce qui bloque ?&nbsp;</h3><p>La recherche sur les antibiotiques stagne un peu actuellement, et cela depuis des années. La plupart des antibiotiques proviennent de bactéries qui se battent les unes contre les autres avec cette arme chimique, ainsi que de champignons. En continuant à chercher dans cette voie, on a beaucoup de mal à trouver une nouvelle famille d&rsquo;antibiotiques, une famille radicalement différente de celles que nous connaissons depuis des décennies. Il faudrait en effet que l&rsquo;on trouve une autre source de substances chimiques ayant un effet antibactérien, en dehors des sources classiques, bactériennes et fongiques (champignons). C&rsquo;est ce qui semble nous manquer aujourd&rsquo;hui pour espérer un progrès décisif en matière d&rsquo;antibiotiques.</p><p>On a commencé à chercher du côté des insectes et l&rsquo;on a déjà isolé chez certaines espèces des protéines antibactériennes qui sont un moyen naturel de défense antibactérienne de ces 4 insectes. Ces peptides (protéines) ont une efficacité certaine, mais ceux qui ont déjà été trouvés ne sont pas utilisables en thérapeutique, car mal tolérés ou bien facilement inactivés. Certes, d&rsquo;importants moyens sont utilisés dans cette recherche, mais la recherche médicale a beaucoup d&rsquo;autres priorités que la mise au point de nouveaux antibiotiques radicalement différents de ceux dont on dispose déjà. On se demande s&rsquo;il faut continuer à investir autant dans la recherche sur les antibiotiques, alors que d&rsquo;autres voies sont porteuses d&rsquo;espoir, comme la vaccination et les virus antibactériens (virus phagiques : phagothérapie). Car maintenant que l&rsquo;on connaît le fort potentiel de résistance des bactéries, on peut craindre que tout nouvel antibiotique soit voué à l&rsquo;échec en quelques années. Il est possible que les antibiotiques soient des médicaments du passé, dans l&rsquo;espoir de mettre au point des armes radicalement nouvelles contre les bactéries. En outre, il faut rappeler le contexte aujourd&rsquo;hui difficile de la recherche pharmacologique : elle est devenue très réglementée, très contraignante et extrêmement coûteuse.</p><h3 class="s2">En quoi cette situation change le rapport du patient à l&#39;infection ? Y-a-t-il un reflux de l&#39;espoir de vaincre certaines d&#39;entre elles ? &nbsp;</h3><div>Ce cas rapporté est un cas extrême : le décès d&rsquo;une personne atteinte d&rsquo;une infection liée à une bactérie totalement résistance. C&rsquo;est heureusement une situation exceptionnelle, mais il y en a déjà eu et il y en aura d&rsquo;autres assurément. En effet, le rapport du patient avec l&rsquo;infection est en train de se transformer. Dans les années 70 et 80, l&rsquo;infection bactérienne ne faisait pas peur, car on avait tout ce qu&rsquo;il fallait en matière d&rsquo;antibiotiques pour la juguler. Aujourd&rsquo;hui, on peut mourir d&rsquo;infection bactérienne, même dans un pays à très haut niveau de vie et ayant accès à tous les moyens modernes de traitement. Cette modification du risque va nous obliger à revoir notre prévention, c&rsquo;est-à- dire l&rsquo;hygiène microbienne.</div><div>&nbsp;</div><div>Longtemps rassurés par un luxe de possibilités curatives des infections, nous avons en effet négligé la prévention. Il va falloir 5 réapprendre l&rsquo;hygiène, si tant est qu&rsquo;on l&rsquo;ait vraiment appliquée comme il le fallait dans le passé. Il n&rsquo;est pas excessif de dire qu&rsquo;il faut à présent trouver mieux que les antibiotiques. Nous nous dirigeons sans doute petit à petit vers une nouvelle ère, l&rsquo;ère post-antibiotique. Car on a un peu tué ces médicaments par une surutilisation, tant médicale que vétérinaire et agroalimentaire. Mais quand arrivera cette nouvelle arme antibactérienne tant attendue ? Ce n&rsquo;est pas pour maintenant, semble-t- il.</div></p>

Super Bacterie

Ces bactéries cauchemar qui commencent sérieusement à inquiéter les médecins 

Bactéries mutantes

Ces "bactéries cauchemar" qui commencent sérieusement à inquiéter les médecins

<p class="first">D&rsquo;ici 2030, un Français sur quatre aura plus de 65 ans. Alors que la population ne cesse de croître, nous vivons également de plus en plus âgés. L&rsquo;espérance de vie à la naissance d&rsquo;un Français et d&rsquo;une Française nés en 2015 est de respectivement &nbsp;79 ans et de 85 ans, elle devrait atteindre environ 89 ans pour les femmes et 82 ans pour les hommes en 2030. Nous ne pouvons naturellement que nous réjouir de l&rsquo;allongement de la durée de vie, mais celle-ci nous lance un défi majeur : bien vieillir dans la dignité.&nbsp;</p><p>L&rsquo;élection présidentielle est l&rsquo;occasion de lancer le débat et de proposer des solutions innovantes sur la prise en charge et l&#39;accompagnement de la perte d&#39;autonomie inhérente au grand âge.</p><h3 class="s2">Maintenir dans un cadre de vie familier connu les personnes dépendantes</h3><p>Notre sécurité sociale repose sur le principe de solidarité. Cette solidarité ses fondateurs l&rsquo;ont naturellement voulu entre les plus aisés et les moins riches d&rsquo;entre nous, mais aussi entre les générations. Aussi, l&rsquo;allocation personnalisée d&rsquo;autonomie (APA) permet aux personnes âgées de rester chez elles, même lorsqu&rsquo;elles ne peuvent plus accomplir seules certaines tâches du quotidien. Grâce à cette aide, plus d&rsquo;un bénéficiaire sur deux de cette allocation en faveur de l&rsquo;autonomie a pu se maintenir à son domicile. Aujourd&#39;hui en France plus de 750 000 personnes sont concernées par ces prestations à domicile.&nbsp;</p><p>Il s&rsquo;agit d&rsquo;un véritable enjeu pour notre société de tout mettre en œuvre pour assurer la meilleure qualité de vie pour les personnes âgées dépendantes. Le maintien à domicile dans un environnement familier et donc rassurant où tant de souvenirs sont attachés est un élément essentiel et le souhait de celles et ceux qui doivent affronter le vieillissement, avec la perte de certaines facultés qu&rsquo;il peut entraîner. L&#39;accompagnement au quotidien de la famille des personnes âgées dépendantes et savoir comment aider les aidants familiaux devient un enjeu central.</p><h3 class="s2">Des dispositifs encore trop peu connus des familles</h3><p>Si des dispositifs existent force est de constater que si le métier d&rsquo;assistante maternelle est bien connu, celui d&rsquo;accueillant familial reste encore trop confidentiel. Preuve en est leur nombre qui n&rsquo;a que peu progressé depuis 2008 : ils sont encore moins de 10 000, avec une progression de seulement 5,7% en sept ans. Ce chiffre est à mettre en rapport avec le nombre total de personnes âgées dépendantes&hellip; Il s&rsquo;agit pourtant d&rsquo;une des solutions mise à la disposition des familles.&nbsp;</p><h3 class="s2">Des efforts insuffisants qui doivent être amplifiés</h3><p>La loi relative à l&rsquo;adaptation de la société au vieillissement, voulue par le gouvernement, si elle a permis de poser la question de la manière dont la France souhaite répondre au défi de l&rsquo;allongement de la durée de vie n&rsquo;a pas apporté les réponses suffisantes car elle n&rsquo;envisage le vieillissement que comme un phénomène péjoratif.&nbsp;</p><p>Au contraire de ce qui a été fait depuis 5 ans, je suis persuadée qu&rsquo;il est nécessaire d&rsquo;envisager et d&#39;imaginer davantage des mécanismes ouverts aussi bien aux personnes en perte d&#39;autonomie qu&#39;à l&rsquo;immense majorité des personnes âgées qui ne souffrent pas de dépendance. Soulevons également la question de la solitude. Face à ce défi auquel sont confrontées un certain nombre de personnes, notamment de plus de 75 ans &ndash; ils sont presque 30% à ressentir un phénomène de solitude le développement de l&rsquo;accueil familial est de nature à apporter des solutions puisqu&#39;il permet l&rsquo;accompagnement des personnes dépendantes, tout en offrant une convivialité et un maintenant un véritable lien social fortement réclamé par les personnes âgées.&nbsp;</p><p>La refonte du statut de l&rsquo;accueillant familial et une politique plus volontariste de l&rsquo;Etat sont seuls à pouvoir répondre aux besoins d&rsquo;accueil des personnes âgées au sein de l&rsquo;accueil familial pour permettre aux personnes en perte d&#39;autonomie de vieillir dans la dignité.</p><p>La question est essentielle, les enjeux sont immenses, nous avons le devoir d&#39;y apporter d&#39;y apporter une réponse sérieuse.</p>

Panneau - attention "vieux" - personnes âgées

Les avantages du maintien des personnes dépendantes dans un cadre familial

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Hausse de l'espérance de vie : les avantages méconnus du maintien des personnes dépendantes dans un cadre familial

Santé

L’OMS liste 12 "superbactéries" contre lesquelles il est urgent d’agir ; L’espérance de vie va continuer à progresser dans les pays développés

<h3 class="s2">La méditation ralentirait le vieillissement du cerveau</h3><p>Il serait possible de protéger la matière grise cérébrale grâce à la méditation. Selon une étude réalisée par des chercheurs de l&#39;université de Californie, à Los Angeles, les personnes pratiquant la méditation voient en effet leur quantité de matière grise diminuer de manière moins significative que chez des personnes non pratiquantes.</p><p>Passé la vingtaine, le cerveau affiche déjà des signes de vieillissement. Son volume et son poids commencent, par exemple, à diminuer. De précédentes recherches ont démontré que chez les adeptes de la méditation, la dégradation de la substance grise liée au vieillissement était moindre.<br /><br /><a class="Colorbox" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-meditation-ralentirait-vieillissement-cerveau-57104/" target="_blank">Lire la suite sur Futura Sciences&nbsp;</a></p><h3 class="s2">Dépister le sida et la syphilis avec un smartphone, c&#39;est possible</h3><p>Des ingénieurs américains ont mis au point un accessoire de smartphone bon marché capable de dépister rapidement le sida et la syphilis.</p><p>Un appareil reproduit pour la première fois toutes les fonctions mécaniques, optiques et électroniques d&rsquo;un système d&rsquo;analyse de laboratoire, précisent mercredi ses concepteurs dans la revue médicale américaine Science Translational Medicine. Toute l&rsquo;énergie électrique est fournie par un smartphone. Ce petit accessoire, qui peut aussi être branché sur un ordinateur, a récemment été testé par des personnels de santé au Rwanda. Ils ont analysé une goutte de sang prélevée sur le doigt de 96 femmes recrutées dans le cadre d&rsquo;un programme de prévention de la transmission du sida de la mère à l&rsquo;enfant.<br /><br /><a class="Colorbox" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-depister-sida-syphilis-smartphone-cest-possible-57071/" target="_blank">Lire la suite sur Futura Sciences</a></p><h3 class="s2">De la marijuana contre la dépression</h3><p>Le cannabis pourrait aider à traiter la dépression. La raison : le stress chronique qui conduit à des comportements dépressifs est associé à un niveau réduit d&rsquo;endocannabinoïdes, des molécules naturellement présentes dans le cerveau et proches du THC du cannabis.</p><p>Les endocannabinoïdes (ou cannabinoïdes endogènes) sont des composés chimiques naturellement produits dans le cerveau. Ils influencent le contrôle moteur, la cognition, les émotions et le comportement. Comme leur nom l&rsquo;indique, ils sont proches de molécules présentes dans le Cannabis sativa et son composé actif, le THC (delta-9-tétrahydrocannabinol).<br /><br /><a class="Colorbox" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/cerveau-marijuana-depression-57069/" target="_blank">Lire la suite sur Futura Sciences</a></p><h3 class="s2">Une mutation du virus grippal réduit l&rsquo;efficacité du vaccin</h3><p>La principale souche de virus grippal en circulation, H3N2, a muté tardivement. Conséquence : le vaccin de la campagne de vaccination 2014-2015 ne protégerait pas contre ce virus H3N2, mais resterait efficace contre les deux autres souches virales.</p><p>Les virus grippaux évoluent constamment, ce qui complique la conception d&rsquo;un vaccin et oblige les populations à se faire vacciner chaque année. Tous les ans, en février, l&rsquo;OMS émet des recommandations sur le vaccin de la prochaine saison grippale. En 2014, l&rsquo;OMS a ainsi fixé les trois souches les plus susceptibles de circuler cet hiver. Mais l&rsquo;une de ces souches a muté.<br /><br /><a class="Colorbox" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/maladie-mutation-virus-grippal-reduit-efficacite-vaccin-57092/" target="_blank">Lire la suite sur Futura Sciences</a></p><h3 class="s2">Le jogging, une bonne habitude... si l&#39;on n&#39;en abuse pas</h3><p>Courir pour garder la forme, c&#39;est bien, mais mieux vaut préférer les allures modérées, avec une fréquence d&#39;une à trois courses par semaine, affirment des chercheurs danois. Selon eux, à l&#39;aune du risque de mortalité prématurée, les amateurs d&#39;exercice intense se situeraient au niveau des sédentaires en bonne santé.</p><p>Au Frederiksberg Hospital de Copenhague, le professeur Peter Schnohr travaille depuis des années sur l&rsquo;une des plus grandes études épidémiologiques conduites actuellement en Europe : la Copenhagen Heart Study. Avec son équipe, il s&rsquo;est intéressé à 5.049 de ses compatriotes, interrogés au sujet de leur activité physique. Parmi ceux-ci, il a suivi près de 1.100 joggers et 413 sédentaires en bonne santé pendant&hellip; 12 ans ! Résultat : pour vivre plus longtemps, visez entre une et deux heures et demie de jogging, étalées sur un maximum de trois fois par semaine, à allure modérée, c&rsquo;est-à-dire celle au cours de laquelle le coureur est toujours capable de discuter.<br /><br /><a class="Colorbox" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sport-bref-jogging-bonne-habitude-si-on-nen-abuse-pas-57077/" target="_blank">Lire la suite sur Futura Sciences</a></p>

La méditation ralentirait le vieillissement du cerveau

<h3 class="s2">Atlantico : La légalisation comporte-t-elle effectivement plus de bénéfices que de risques ? L&#39;équation est-elle aussi simple que cela ?</h3><p><strong>Serge Karsenty :</strong> Il faut se féliciter qu&#39;une voix relativement autorisée s&#39;élève pour juger objectivement des coûts et des bénéfices de la prohibition des drogues en général et du cannabis en particulier.<strong> Le cannabis est en effet l&#39;objet de la consommation de drogue illicite la plus répandue et dont le niveau stable résiste à la répression comme à la médicalisation</strong>. La balance est désastreuse pour les coûts, comme on s&#39;en rend compte dans pas mal de pays du monde, dont les USA qui ont pourtant entrainé nombre de pays dans la guerre à la drogue sur un mode idéologique bien bétonné.</p><h3 class="s2">L&#39;argument selon lequel le contrôle de la filière par l&#39;Etat permet de prémunir les consommateurs contre les substances les plus toxiques est-il pertinent ? Qu&#39;observe-t-on dans les pays qui ont ont décidé de légaliser et de contrôler la production et la vente ?</h3><p>Le scénario 3 de marché concurrentiel ne signifie pas nécessairement l&#39;absence de contrôle sur les produits mis en vente. Il peut y avoir des licences de vente contrôlées par l&#39;Etat et ses agences spécialisées. Inutile d&#39;aller regarder les expériences de légalisation du cannabis qui sont peu nombreuses. <strong>Mais, par exemple, s&#39;il n&#39;y a pas d&#39;alcools frelatés en France, c&#39;est que les dispositifs de contrôle et de répression des fraudes existent. </strong>De plus, l&#39;ouverture du marché serait, en elle-même, une garantie contre les pratiques d&#39;adultération toxique des substances. Aujourd&#39;hui, c&#39;est bien parce que des petits &quot;transformateurs&quot; anonymes et incontrôlés se savent à l&#39;abri des poursuites des consommateurs qu&#39;ils se croient tout permis en la matière. &nbsp;</p><p style="text-align: center;"><em>&gt;&gt; Lire également <a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/cannabis-etude-choc-deplaisante-verite-effets-consommation-recurrente-petards-alain-morel-1795727.html" target="_blank">Cannabis, l&#39;étude choc : la déplaisante vérité sur les effets de la consommation récurrente de pétard &nbsp;</a></em></p><h3 class="s2">Le scénario privilégié par le rapport est celui consistant à légaliser la production, la vente et l&#39;usage du cannabis dans le cadre d&#39;un monopole public. Au regard de la politique qui a été menée par l&#39;Etat pour encadrer le marché du tabac, quelles leçons historiques peut-on en tirer ? Cela nous prémunit-il notamment contre les trafics et les coûts en termes de santé publique ?</h3><p>Sous réserve d&#39;une lecture plus approfondie, les auteurs ne se demandent pas quelle signification sociale se dégagerait d&#39;un scénario de &quot;nationalisation&quot; du cannabis. Nous ne sommes plus en 1945. <strong>En France, tous les acteurs de santé publique se sont félicités qu&#39;en 1995 l&#39;Etat se dégage du monopole des tabacs, en ne conservant que le monopole de la distribution.</strong></p><h3 class="s2">Dans le cas d&#39;un encadrement des prix par l&#39;Etat, ne risquerait-on pas de tomber exactement dans le même travers de compromission entre l&#39;industrie du tabac et le ministère des finances, qui trouverait dans le cannabis un intérêt substantiel (2 milliards annuels, selon le rapport) ? Se trouve-t-on encore face à une fausse bonne solution ?</h3><p>Oui, c&#39;est une question incontournable. Et qui peut également prendre l&#39;histoire du tabac comme référence.</p><p>D&#39;une part,&nbsp;&nbsp;quand l&#39;Etat vend quoi que ce soit, il a tendance à souhaiter vendre beaucoup et avec le moins de freins légaux possibles. <strong>Le ministère des finances devient l&#39;obstacle principal des politiques de santé publique car il a l&#39;oeil fixé sur les recettes budgétaires et développe une connivence fonctionnelle avec les unités de production et de commercialisation.</strong></p><p>D&#39;autre part, en 2014, l&#39;Etat ne peut plus vendre un produit dangereux pour la santé aux yeux de toute la communauté scientifique et d&#39;une large majorité de l&#39;opinion. <strong>Un tel scénario est devenu irréversiblement impossible dans l&#39;histoire de la santé publique et aucun gouvernement ne commettrait une telle bévue</strong>. Je suis très surpris que les auteurs aient esquivé cette évidence en choisissant le scénario 2.</p><h3 class="s2">Deux autres scénarios sont envisagés, mais n&#39;ont pas la faveur des auteurs : celui de la dépénalisation, qui conduirait simplement à la réduction du coût de la répression mais pas au contrôle des prix, et celui de la légalisation dans un cadre concurrentiel, qui tirerait les prix vers le bas et encouragerait donc la consommation. Cette vision est-elle exacte ?</h3><p>Le scénario de la dépénalisation, que j&#39;appelle &quot;dépénalisation sèche&quot; car elle diminue le prix psychologique des probabilités de sanction sans rien changer d&#39;autre, est bien décrit. Il est très naturellement rejeté, car il augmente la consommation en diminuant seulement les frais de police et de justice de l&#39;Etat.<strong> J&#39;approuve totalement cette conclusion et je serais heureux que dans la classe politique et dans tous les médias on commence à comprendre la profonde différence entre dépénalisation et légalisation contrôlée.</strong></p><p>Par ailleurs, les auteurs ont curieusement associé l&#39;hypothèse de prix élevés au seul scénario 2 (monopole d&#39;Etat) tout en reconnaissant qu&#39;il ne faudrait pas que ce soit les prix choisis dès le démarrage car ils ne nous débarrasseraient pas d&#39;un marché parallèle (objectif majeur de la légalisation). <strong>Or, il est tout à fait possible d&#39;obtenir des prix identiques au marché actuel par la mise au point d&#39;une taxe ajustée pour cet objectif, au sein d&#39;un marché concurrentiel (scénario 3).</strong></p><h3 class="s2">Compte tenu des limites que vous soulevez, faut-il y voir une opération de communication à peu de frais menée par Terra Nova, dont on sait qu&#39;il s&#39;agit de l&#39;organe de pensée du PS ? A qui s&#39;adresse le message du think tank ?</h3><p>&quot;A peu de frais&quot;, non. Ce rapport a manifestement nécessité&nbsp;&nbsp;un certain nombre d&#39;heures de travail et ses auteurs ont, sur la question de l&#39;économie des drogues illicites, un CV imposant qui ne date pas d&#39;hier.</p><p>Heureusement que les partis politiques ont, en périphérie, des organes de réflexion non soumis aux exigences de la politique et des électorats. Plaider pour la légalisation contrôlée du cannabis aujourd&#39;hui en France est un signe d&#39;indépendance et d&#39;autonomie scientifique. Certainement pas un calcul politicien.</p><h3 class="s2"><span style="font-family: arial, verdana, sans-serif; font-size: 14px; font-weight: bold; line-height: 1.5;">Le cannabis reste-t-il en France un problème sans solution, et ce malgré tous les rapports existants, que ceux-ci prônent la fermeté ou au contraire le pragmatisme ?</span></h3><p style="text-align: center;"><em>&gt;&gt; Lire également <a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/legaliser-cannabis-et-production-comme-uruguay-est-vraiment-arme-qui-aura-peau-trafics-christophe-soullez-david-weinberger-926125.html" target="_blank">Légaliser le cannabis et sa production comme l&#39;Uruguay est-il vraiment l&#39;arme qui aura la peau des trafics ?</a></em></p><p>Il y a des solutions pires que d&#39;autres. Aujourd&#39;hui la pire solution est le conservatisme car un nombre croissant de personnes qui ne sont ni vendeurs ni consommateurs de cannabis subissent les conséquences désastreuses de la prohibition sur leur qualité de vie au quotidien. L&#39;impression qu&#39;on ne pourra jamais se sortir de la loi de 1970 est justifiée par le constat d&#39;une classe politique figée dans la peur du changement. Il faudra en effet, pour en sortir, que quelqu&#39;un ou quelqu&#39;une s&#39;adresse un jour aux parlementaires comme l&#39;a fait Simone Veil en 1974 : ouvrez les yeux sur ce qui se passe vraiment et vous verrez que la légalisation contrôlée est la seule option réaliste et juste.</p>

cannabis, joints, drogue

Légalisation du cannabis : les oublis et approximations du rapport choc de Terra

Perchés !

Légalisation du cannabis : les oublis et approximations du rapport choc de Terra Nova

<p>Pratiquer le jogging à trop forte dose est aussi mauvais que de ne pas faire d&#39;exercice physique du tout. C&#39;est le résultat d&#39;une étude menée par des chercheurs danois pendant douze ans, auprès de 1098 joggeurs et de 423 personnes qui ne pratiquent pas d&#39;activité sportive, relayée par le <a class="Colorbox" href="http://www.dailymail.co.uk/health/article-2936615/Too-jogging-just-bad-doing-none-short-run-three-time-week-key-longer-life.html" target="_blank">Daily Mail</a>. <strong>Conclusion : la mortalité des joggeurs qui pratiquent une activité intense (qui courent à une vitesse élevée, très régulièrement) est la même que celle des non-joggeurs.</strong> A l&#39;inverse, les joggeurs &quot;modérés&quot; ont une espérance de vie plus longue que la moyenne. <strong>Selon les chercheurs, la fréquence optimale, pour profiter des bienfaits du jogging sans nuire à la santé, est de trois joggings par semaine, d&#39;une durée de 20 à 48 minutes chacun.</strong></p><h3 class="s2"><strong>Atlantico : D&#39;après cette étude, pour être bon pour la santé, le jogging doit être pratiqué à un rythme et à une fréquence modérée&hellip; Etes-vous d&#39;accord ?</strong></h3><p><strong>Jean-Pierre de Mondenard :</strong> &quot;La bonne manière de pratiquer le footing &ndash;aujourd&#39;hui, on dit running- varie énormément en fonction des personnes. <strong>&nbsp;La dose idéale de footing ne sera pas la même si vous pesez 30 ou 80 kilos, si vous avez un travail sédentaire, si vous avez toujours fait du sport ou si vous débutez, selon votre indice de masse corporelle (IMC), etc. </strong>Ces différents paramètres vont modifier l&#39;effet du running sur la santé.&quot;</p><h3 class="s2"><strong>Quels sont les bienfaits du jogging, et ses éventuels risques pour la santé ?</strong></h3><p>La course à pied est bienfaisante, à condition qu&#39;elle soit bien dosée. Pour de nombreuses personnes, le jogging apporte un équilibre fantastique. <strong>C&#39;est une activité qui libère l&#39;esprit. Beaucoup d&#39;auteurs témoignent d&#39;ailleurs que leurs meilleures idées leurs viennent en courant ! Montaigne, Rousseau, Nietzsche&hellip; </strong>Les grands auteurs étaient persuadés que l&#39;esprit ne fonctionne bien que si le corps est en forme, s&#39;il est entretenu. L&#39;activité physique est déterminante pour que le cerveau fonctionne bien. <strong>Le problème, c&#39;est qu&#39;elle génère aussi une addiction. </strong>On peut être &quot;addict&quot; à la course à pieds comme d&#39;autres le sont au chocolat. Pendant le footing, la sécrétion d&#39;endorphines procure un sentiment de bien-être et permet de se libérer du stress. Le fait de courir permet aussi de contrôler son poids et de se sentir bien dans son corps. Il y a alors une addiction au bien-être. Mais attention, certaines personnes peuvent basculer dans une addiction anorexique qui devient pathologique.&quot;</p><h3 class="s2"><strong>Quels conseils donneriez-vous pour une saine pratique du jogging ?</strong></h3><p>Cela dépend des cas de figure. <strong>Si une personne veut se mettre au jogging pour perdre du poids, il ne faut pas commencer par de la course à pied.</strong> Les personnes en surpoids, qui n&#39;ont pas couru depuis des années, doivent d&#39;abord réduire leur masse, en commençant par de la marche ou de la nation. <strong>Ensuite, il est fondamental d&#39;utiliser des chaussures de running, conçues pour la course à pied, à ne pas confondre avec les baskets ou les tennis.</strong> On reconnait les chaussures de course à leur semelle en &quot;sifflet&quot;, avec l&#39;avant fin et l&#39;arrière épais, destinées à aller sur des terrains escarpés, en extérieur. <strong>Il est fortement recommandé de ne pas courir sur le bitume, mais plutôt sur des chemins, ou dans des parcs</strong>. Avant l&#39;effort, il faut s&#39;échauffer pour augmenter progressivement la fréquence cardiaque. Après l&#39;effort, il faut faire des étirements et prévoir un temps de récupération. On peut mettre des sabots ou porter des chaussures à talons pour les femmes, afin de détendre les talons d&#39;Achille. Ils sont plus exposés aux tendinites si vous ne les entretenez pas. <strong>A éviter : porter des pantoufles ou des tongs juste après la course. </strong>On peut aussi mettre des chaussettes de contention pour faciliter le retour veineux, boire une boisson de récupération et manger des sucres lents.&quot;</p><h3 class="s2"><strong>Pour que le jogging soit bénéfique pour la santé, la fréquence à ne pas dépasser est de trois fois par semaine, ont observé les chercheurs. Quelle est la fréquence idéale pour courir ?</strong></h3><p>Là encore, <strong>tout dépend de votre situation et de vos objectifs</strong>. Si votre but est d&#39;avoir une activité physique intense, il est possible de courir tous les jours. En revanche, si vous avez une activité professionnelle qui vous contraint à passer six heures par jour assis dans un bureau ou en voiture, cela entraîne des contraintes sur votre corps, courir &quot;à fond la caisse&quot; tous les jours de la semaine, ça ne va pas aller. <strong>Je pense que pour quelqu&#39;un qui a un travail sédentaire, cela me parait raisonnable de courir une heure trois fois par semaine.</strong></p><h3 class="s2"><strong>A l&#39;inverse, selon cette étude, le jogging peut s&#39;avérer aussi néfaste pour la santé que de ne pas courir du tout s&#39;il est pratiqué à trop haute dose. Quels sont les excès à ne pas commettre ? </strong></h3><p>Les personnes qui ont des problèmes de santé, les personnes cardiaques, ou qui ont de la tension, doivent solliciter les conseils d&#39;un médecin avant de débuter le jogging. Les joggeurs plus expérimentés qui ont l&#39;habitude de courir 10 kilomètres ou des semi-marathons ne doivent pas augmenter brutalement leurs efforts, en courant un marathon (42,195 kilomètres) sans préparation, par exemple. Cela peut réveiller des problèmes de santé. J&#39;ai en tête l&#39;exemple d&#39;un patient qui s&#39;était fait une fracture au tibia alors qu&#39;il s&#39;entrainait régulièrement, et se préparait à une course extrême, sur des centaines de kilomètres. Il n&#39;avait pas augmenté le rythme de ses joggings, il avait simplement changé de chaussures. Ses jambes n&#39;étaient pas habituées à absorber les chocs avec ses nouvelles chaussures. Résultat : la répétition des chocs va fissurer l&#39;os, c&#39;est ce que l&#39;on appelle une fracture de fatigue. <strong>Il est vrai que la pratique trop intense du jogging peut avoir des effets néfastes sur la santé. Ainsi, le sport de haut niveau n&#39;augmente pas la longévité.</strong></p>

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Une étude de longue durée montre que trop courir est pire que de ne pas courir

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<p>Attention la grippe rode. S<span style="font-size: 12px; line-height: 16.3636360168457px;">elon le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm</span><span style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">épidémie, elle est désormais en plein essor en&nbsp;</span><span style="line-height: 1.5;">Franc</span><span style="line-height: 1.5;">e</span><span style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">. Dans son bulletin hebdomadaire, l&#39;Institut de veille sanitaire souligne ce mercredi que l&#39;épidémie de grippe est désormais &quot;confirmée&quot;. Le seuil épidémique a été franchi pour la seconde semaine consécutive la semaine dernière.</span></p><p>&quot;Nous avons observé une très forte augmentation des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale qui ont doublé la semaine dernière par rapport à la semaine précédente&quot; a expliqué Isabelle Bonmarin, chargée de la surveillance de la grippe à l&#39;InVS.</p><p>Il y a désormais 470 cas pour 100 000 habitants. Le seuil épidémique est de 177 cas pour 100 000 habitants. Le nombre de nouveaux cas pour la semaine dernière a, au total, été estimé à 303 000, contre 149 000 pour la période du 12 au 18 janvier. Dans le détail, les régionss les plus touchées sont le<span style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">&nbsp;Limousin, la Picardie et l&#39;Auvergne.&nbsp;</span><span style="font-size: 12px; line-height: 1.5;">L&#39;épidémie pourrait durer environ six semaines avec un pic attendu d&#39;ici un mois.</span></p>

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