Pour François Kalfon, membre de la direction collégiale du Parti socialiste, l'habilité d'Emmanuel Macron a été de faire quoi au "ni droite, ni gauche", bien qu'il incarne "profondément une politique de droite".
22 octobre 2017Le Réseau Atlantico
Best-Of du 30 novembre au 6 décembre
Francois KALFON est conseiller régional d'Ile-de-France et membre de la direction collégiale du PS
Il a publié avec Laurent Baumel un Plaidoyer pour une gauche populaire : La gauche face à ses électeurs, Editions Le Bord de l'eau (novembre 2011).
Pour François Kalfon, membre de la direction collégiale du Parti socialiste, l'habilité d'Emmanuel Macron a été de faire quoi au "ni droite, ni gauche", bien qu'il incarne "profondément une politique de droite".
Après une année 2017 désastreuse, le second tour des législatives sonne presque comme une bonne note pour le Parti socialiste, qui compte essayer de se relancer en apprenant des erreurs récentes qui l'on conduit au marasme. Le but étant d'apparaître rapidement comme l'opposition de gauche la plus crédible pour contrer Emmanuel Macron.
Candidat de la la protection des Français face à une mondialisation malheureuse, mais aussi de la libération des Français face à tout ce qui les entrave dans leur vie: tel sera Arnaud Montebourg en 2017.
Quelques jours après le renoncement de François Hollande à se représenter, François Kalfon, directeur de campagne d'Arnaud Montebourg, revient sur les enjeux de la compétition qui s'ouvre à gauche.
Ce dimanche 2 octobre, Arnaud Montebourg s'est officiellement lancé dans la primaire socialiste, après une dynamique qui lui semble assez favorable.
Dans un sondage gardé secret par le PS et réalisé par l'Ipsos, Arnaud Montebourg triomphe de François Hollande au deuxième tour de la primaire de la gauche.Pour François Kalfon, l'ancien ministre de l'Economie est la seule alternative crédible capable de porter la gauche au second tour de l'élection présidentielle.
Selon un sondage BVA paru le 8 septembre, grâce à sa fusion avec la liste UDI, Valérie Pécresse devancerait toujours Claude Bartolone au premier tour des élections régionales en Ile-de-France. François Kalfon, ancien délégué national du Parti socialiste aux études d'opinion et numéro 2 sur la liste PS en Seine-et-Marne, analyse cette nouvelle enquête.
Dans son interview accordée à l'occasion du 14 juillet, François Hollande a été remarqué pour l'évocation de thèmes jusque-là tabous à gauche. Identité nationale, civilisation, patriotisme... Une évolution qui présage des débats potentiellement constructifs en vue des élections présidentielles de 2017.
17 juillet 20152016 sera l'année de l'entrée en scène de François Hollande dans la campagne présidentielle, souhaitant bénéficier d'un nouvel élan positif qui restera dans la mémoire courte des électeurs français. Mais dores et déjà se dessine les contours de cette campagne, qui se jouera sur la triangulation: aller puiser dans l'idéologie de ses adversaires pour attirer une majorité d'électeurs. Mais à trop s'imiter, le risque de voir l'identité d'un parti disparaître est grand, à l'instar de celui de voir disparaître également son électorat.
26 juin 2015Selon un sondage Ifop pour Valeurs actuelles, Valérie Pécresse devancerait Claude Bartolone de 4 points au premier tour des élections régionales. François Kalfon, ancien délégué national du Parti socialiste aux études d'opinion et soutien du président de l'Assemblée nationale, revient sur cette enquête.
Le Secrétaire national au Travail, à l'emploi, à la formation professionnelle et au dialogue social du PS s’inquiète du résultat des élections départementales. Selon ses propres études, le PS pourrait en effet perdre jusqu’à 45 départements sur les 61 qu’il dirige, parmi lesquels 3 pourraient être concédés au FN.
Le Sénat discute ce jeudi de la proposition de loi de la gauche sur le droit de vote des étrangers aux élections locales. Martine Aubry avait fait de cette mesure une priorité. Pour François Kalfon, secrétaire national du PS en charge des études d’opinion, la priorité du parti reste de ne pas se couper de son électorat populaire traditionnel.