La France a soutenu la Tunisie la semaine passée pour que celle-ci accède au statut de partenaire avancé de l'UE. Un rapprochement long et difficile mais qui pourrait avoir des conséquences considérables pour le pays du Maghreb.
8 février 2012Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Elodie Ritzenthaler est consultante et travaille essentiellement sur les sujets de politique commerciale – OMC, accords bilatéraux UE/ Pays tiers tels que les Accords d’Association et les Accords de Partenariat Economique avec les ACP, etc.- financée par la Commission européenne ou d’autres bailleurs de fonds internationaux.
Après des études à l’IEP de Lyon, elle a travaillé en Europe Centrale et Orientale, dans les pays de la CEI et des Balkans avant d’étudier au Master d’Affaires européennes du Collège d’Europe à Natolin en Pologne pour se spécialiser sur les questions d’élargissement de l’Union européenne aux PECOs et à la politique extérieure de l’UE en 1998/1999. Elle a travaillé pendant trois ans comme chargée de mission au Medef où elle a suivi les sujets OMC dans le cadre du Round de Doha et les sujets de politique commerciale bilatérale (UE/ pays de l’élargissement, UE/ ACP, UE/ Mercosur, etc.).
Consultante depuis huit ans, elle a eu l’occasion de travailler dans le monde arabe – Maroc, Tunisie, Iraq-, en Asie – Bangladesh, Vietnam, Philippines- et en Afrique sub-saharienne – Congo, Djibouti, Nigéria, Ghana, Mali, Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mauritanie.
La France a soutenu la Tunisie la semaine passée pour que celle-ci accède au statut de partenaire avancé de l'UE. Un rapprochement long et difficile mais qui pourrait avoir des conséquences considérables pour le pays du Maghreb.
Moins d’un mois avant d'élire son parlement, le peuple tunisien n'est plus aussi enthousiaste que lors du renversement du régime de Ben Ali. La Tunisie peine encore à basculer dans la démocratie.
Le Conseil national de transition libyen en voie de reconnaissance, l'après-Kadhafi se prépare. Mais saura-t-il éviter les écueils de l'expérience irakienne post-Saddam Hussein ?
Le Conseil national de transition libyen vient d'être reconnu comme "l'autorité gouvernementale légitime" du pays. Mais existe-t-il seulement un plan pour l'après-Kadhafi ?
La Banque mondiale, dans un rapport de juin 2011, s'attend à un ralentissement de la croissance des pays de la région Mena (Afrique du Nord et Moyen-Orient). Elle passerait de 7.3 % en 2010 à 6.3 % pour la période 2011-2013. Faut-il libéraliser davantage leur économie pour accroître leur compétitivité?
La France aide les pays en développement à améliorer leur gouvernance publique. Paradoxalement, nous serions bien inspirés d'écouter nos propres leçons sur la gestion de notre système de coopération à l'international.
Un mois et demi après le départ de Ben Ali, il est crucial que le pays se concentre sur sa reconstruction économique. En regardant l'exemple des transitions démocratiques dans les pays ex-communistes d'Europe de l'Est après la chute du mur de Berlin.