Google et Yahoo, internet

<h3 class="s2">1 &ndash; Forte hausse du chômage depuis trois mois&nbsp;!</h3>Alors que la presse servile claironne partout que la situation de l&rsquo;emploi s&rsquo;améliore et va permettre à Mou-Président de se représenter, il suffit de se référer aux chiffres non retraités ou bidonnés diffusés par Pôle emploi pour mesurer la réalité de cette soi-disant réussite.En juin 2016, il y avait 6&nbsp;015 600 personnes inscrites dans une des catégories de chômeurs (A à E), en juillet ce nombre est passé à 5 965&nbsp;200, en août il est remonté à 6 099&nbsp;550 et en septembre à 6 231&nbsp;240. Bref, durant les trois derniers mois, si l&rsquo;on veut bien dissiper l&rsquo;enfumage gouvernemental et considérer les emplois temporaires quasi entièrement subventionnés comme du chômage déguisé, le sous-emploi a progressé de 4,45 %.Si l&rsquo;on se réfère maintenant à mai 2012, ces pauvres victimes n&rsquo;étaient alors que 4&nbsp;888&nbsp;260, soit une hausse &laquo;&nbsp;flanbienne&nbsp;&raquo; de 27, 47 %&nbsp;depuis le début du mandat présidentiel. Quelle belle inversion de courbe&hellip;Vas-y François, présente ta candidature qu&rsquo;on rigole un peu&nbsp;!<h3 class="s2">2 - Ils ont idéologiquement tort mais ils sont médiatiquement majoritaires</h3>L&rsquo;angélisme xénophile, la repentance érigée en système de pensée, l&rsquo;incompréhension radicale de la manière dont la société crée de la richesse, l&rsquo;aveuglement sur l&rsquo;incompatibilité entre islam et droits de l&rsquo;homme&nbsp;: sur tous les sujets essentiels du débat public en ce premier quart du vingt et unième siècle, les erreurs de la gauche éclatent au grand jour.Faute de maîtres à penser capables de pimenter son fonds de sauce idéologique, la gauche fait donc désormais aboyer ses roquets des médias.Les Etats-Unis avaient autrefois une bonne dizaine d&rsquo;années d&rsquo;avance sur nous en politique. Aujourd&#39;hui, après un pilonnage incessant des journalistes, les Américains s&rsquo;apprêteraient à voter pour Hillary Clinton, dont le programme économique contient toutes les fadaises qui ont permis à François Hollande d&rsquo;être élu en France en 2012. Un égalitarisme verbeux noyé dans des mesures techniques dissimule mal la volonté d&rsquo;une petite caste démocrate de continuer à se nourrir sur la bête.Les révélations de Wikileaks sur le copinage entre les journalistes et la candidate de l&rsquo;establishment ou les turpitudes de la fondation Clinton sont infiniment moins claironnées, naturellement, que des propos graveleux de Trump enregistrés à son insu il y a onze ans par un interlocuteur qui l&rsquo;a sciemment amené sur ce terrain glissant alors qu&rsquo;à l&rsquo;époque il n&rsquo;était pas question pour l&rsquo;homme d&rsquo;affaires de concourir pour occuper la Maison blanche. La conversation est divulguée au bon&nbsp;moment, sans provoquer la suspicion de quiconque.Il fallait une double page au New York Times, en 1992, pour rapporter tous les scandales financiers qui entouraient déjà les Clinton. En 2016, ce même journal appelle à voter pour Hillary&nbsp;! D&#39;après une étude du Washington Post rapportée par le Figaro, 1,64 % des articles de presse consacrés aux élections sont pro-Trump, 80 % pro-Clinton et le reste neutre ou favorable à un candidat tiers. Bref, il y a plus de quarante fois plus de prises de positions en faveur de la démocrate qu&rsquo;en faveur du républicain&nbsp;!Trump est là-bas une véritable tête de Turc, un exutoire des angoisses des diplômés du supérieur en voie de prolétarisation lente qui se raccrochent à l&rsquo;Etat et aux systèmes socialisés pour se rassurer. On appelle ces gens des bobos.En France, il n&rsquo;est pas un jour ou presque sans que Libération ne narre avec effroi les faits et gestes de ce monstre d&rsquo;Amérique.Mais nos bobos ont aussi de quoi se mettre sous la dent dans leur propre pays. La manière dont l&rsquo;Obs a détourné les propos de Sarkozy sur son électorat de &laquo;&nbsp;ploucs&nbsp;&raquo;, sans préciser qu&rsquo;il parlait justement de la façon dont les journalistes les perçoivent, est un nouvel exemple de manipulation de sens et de discours. La machine à salir fonctionne à plein régime. Faute de produire des idées ou des candidats à même de les défendre, la gauche médiatique entend au moins choisir qui, dans le camp d&rsquo;en face, aura le droit d&rsquo;accéder au pouvoir sous la réserve de ne pas toucher à ses intérêts.Ils ont donc adoubé Alain Juppé, qui ne fera, pensent-ils, de mal à personne, c&rsquo;est-à-dire qu&rsquo;il ne les gênera pas eux-mêmes. Il repoussera lentement, très lentement, l&rsquo;âge de départ à la retraite afin de permettre à tous ceux déjà pensionnés, qui votent massivement, de faire travailler plus longtemps les autres. Il demandera aux musulmans d&rsquo;adhérer à une sorte de concordat &laquo;&nbsp;light&nbsp;&raquo; où il ne sera question que de prêcher en français mais certainement pas de renoncer à la charia.Il pacifiera, c&rsquo;est-à-dire qu&rsquo;il ne troublera pas. France apaisée commence par soi-même, comme en 2012.Si d&rsquo;aventure les nouveaux prête-noms de la gauche médiatique l&rsquo;emportaient, on pourrait d&rsquo;ores et déjà se préparer à une extrême dureté du combat politique quand ils échoueront eux-aussi. La machine à salir finira par exploser au nez de ceux qui l&rsquo;actionnent.<h3 class="s2">3 &ndash; Bercy qui&nbsp;?</h3>Les contribuables peuvent être rassurés sur la manière dont les &quot;ministricules&quot; qui hantent les couloirs de Bercy utilisent leur argent.On a ainsi appris cette semaine que la secrétaire d&#39;Etat au Commerce, l&rsquo;illustre Martine Pinville, dont un français sur mille doit connaître l&rsquo;existence mais qui est &laquo;&nbsp;proche du président de la République&nbsp;&raquo; nous dit le Figaro, a reçu hier 25 octobre 2016, à Bercy une dizaine de ministres et parlementaires &laquo;&nbsp;hollandais&nbsp;&raquo;. Parmi eux, Stéphane Le Foll (Agriculture), Michel Sapin (Finances), Marisol Touraine (Santé), Patrick Kanner (Ville), Christian Eckert (Budget) et Ségolène Neuville (Personnes handicapées). Se sont joints à eux le président du groupe PS à l&#39;Assemblée Bruno Le Roux et celui du Sénat Didier Guillaume. L&#39;objectif de ce déjeuner était &laquo;d&#39;avoir un échange politique sur la situation&raquo;.Sur le sujet du commerce, sinistré par la réputation dégradée de la France, notamment de Paris, tous ces gens avaient certainement beaucoup à dire lors de ces agapes à nos frais.

Gauche : la machine à salir et mentir tourne à plein régime 

Chroniques du pot aux roses

<h3 class="s2">1 -&nbsp; Tempête sur l&rsquo;oligarchie</h3>Il y a plus de quatorze ans, le 21 avril 2002, la France vivait un merveilleux moment démocratique. Les calculs et combinaisons de tous les valets du système socialiste, version jospinienne, qui se partageaient déjà les quelques morceaux que la victoire de 1997 aux <a>législatives</a>&nbsp; ne leur avait pas donnés, volèrent en éclats. L&rsquo;hilarité goguenarde de Jacques Chirac était certes pénible à supporter mais c&rsquo;était le prix à payer pour observer la mine déconfite des gauchos pluriels.On eut alors droit à un exercice gigantesque de &laquo;&nbsp;Hou&nbsp;! Fais-moi peur&nbsp;&raquo;, où des masses serrées défilaient dans les rues pour appeler à voter pour celui qu&rsquo;elles nommaient encore &laquo;&nbsp;Supermenteur&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;Supervoleur&nbsp;&raquo; quelques mois plus tôt.En novembre 2017, à l&rsquo;occasion des primaires auto-proclamées de la droite et du centre, certains à gauche s&rsquo;apprêtent à faire encore mieux. Voter dès avant le scrutin présidentiel pour être sûrs qu&rsquo;aucun des candidats de leur camp ne passe le premier tour. La logique bipolaire se transforme peu à peu en troubles bipolaires.Le motif de ce comportement incohérent&nbsp;? La haine de Sarkozy, qui dépasse en détestation tout ce que le Chirac de 2002 pouvait connaître. Grand bien leur fasse. Auquel cas, Alain Juppé, sorte de réincarnation politique un peu plus terne de Chirac, entrera à l&rsquo;Elysée.Faites le test&nbsp;: écoutez Juppé en fermant les yeux, vous entendrez la voix de son Mentor. C&rsquo;est qu&rsquo;ils y ont pris goût à Chirac, nos socialistes&nbsp;!La France retrouverait ainsi la situation de 2002, dont il ne faut pas oublier qu&rsquo;elle a conduit à un équilibre politique malsain et cinq années de paralysie. Mais en matière d&rsquo;immobilisme, nous ne sommes plus à cela près.Une hypothèse toutefois peut contrarier cette répétition du syndrome de 2002. C&rsquo;est qu&rsquo;il aille en réalité jusqu&rsquo;au bout.Il suffit en effet de lire les réactions des Internautes ou de discuter avec les citoyens les plus intéressés par la politique pour se dire que les sondages sur les intentions de vote en faveur de Juppé s&rsquo;apparentent davantage à des prévisions de résultats qu&rsquo;à des choix. Les médias entretiennent l&rsquo;idée que Juppé va gagner mais cela ne signifie pas autant d&rsquo;électeurs voulant sa victoire.On croise beaucoup de Fillonistes de raison et de Sarkozystes de tempérament mais pas tellement de Juppéistes, ce dernier souffrant du soupçon, aisé à conforter, que sur la question laïque ou sur celle de l&rsquo;Europe il ne fera pas une politique différente de celle de François Hollande.S&rsquo;il y a répétition de 2002, ce pourrait donc être en amont&nbsp;: les partisans de Juppé, déjà modérément enclins à participer aux sauteries des Républicains, se diront que son élection est assurée et attendront peut-être le deuxième tour pour se manifester. Auquel cas il serait plutôt le Jospin que le Chirac de 2017.Tout cela nous montre combien le rôle des instituts de sondage et médias est devenu trouble et délétère. Une telle hypothèse aurait au moins le mérite de rebattre les cartes d&rsquo;une élection trop annoncée et de jeux considérés comme joués d&rsquo;avance.<h3 class="s2">2 &ndash; Par le fond</h3>Pas un jour ne se passe sans qu&rsquo;on nous parle d&rsquo;émeutes en banlieue, de policiers caillassés dont les collègues furieux vont braver leur interdiction de manifester, de professeurs et proviseurs battus comme plâtre, d&rsquo;interprète violée par des migrants, etc. Au même moment, Premier ministre et ministre de l&rsquo;écologie se contredisent ouvertement sur le sujet hautement symbolique de Notre-Dame-Des-Landes. Ledit Premier ministre est d&rsquo;ailleurs sur les starting-blocks pour évincer un président déconsidéré.Comment parler de fin de règne quand il n&rsquo;y a plus de règne du tout&nbsp;?<h3 class="s2">3 &ndash; Libé gravement désintoxiqué</h3>Tout ému par un article d&rsquo;Atlantico relatant la lettre inquiète du maire de Garmisch-Partenkirchen au sujet des troubles provoqués dans sa ville par des migrants, Libé et ses &laquo;&nbsp;désintoxicateurs&nbsp;&raquo; ont tenu à rassurer leurs lecteurs.Selon eux, un correspondant de la police de Haute-Bavière (&nbsp;?) considère que&nbsp;: &laquo;La situation du centre de Garmisch-Partenkirchen n&rsquo;est pas exceptionnelle, il y a toujours des disputes dans les centres d&rsquo;accueil pour migrants. Si ça a pris de l&rsquo;ampleur, c&rsquo;est parce que la maire a écrit une lettre au gouvernement de Haute-Bavière.&raquo;&nbsp;Bref, ne dénoncez rien et les problèmes n&rsquo;existeront plus&nbsp;!Plus loin&nbsp;: &laquo;&nbsp;Cette crainte à l&rsquo;égard des demandeurs d&rsquo;asile est jugée &laquo;subjective&raquo;, d&rsquo;autant plus que &laquo;les bagarres n&rsquo;impliquent jamais des Allemands. Les auteurs et les victimes sont toujours des disputes entre demandeurs d&rsquo;asile, souvent de cultures différentes &hellip; en ce qui concerne les agressions sexuelles, le porte-parole de la police affirme qu&rsquo;elles n&rsquo;ont pour l&rsquo;instant pas eu lieu en dehors du centre d&rsquo;accueil pour migrants.&nbsp;&raquo; Ma foi, s&rsquo;ils se violent et s&rsquo;agressent entre eux, ce n&rsquo;est ni nouveau ni bien terrible &hellip;Le déni tue et la gauche, ou du moins ses supposés porte-paroles, est en train d&rsquo;en mourir.

Pot aux roses Hollande "bon à rien" - salon de l'agriculture

Vers le 21 avril d’Alain Juppé ?

Primaire de la droite et du centre : vers le 21 avril d’Alain Juppé ?

Politique

<h3 class="s2">1 - Elyséectoplasme</h3>A ceux qui reprochent à notre hymne national son caractère martial et sanguinaire, il sera désormais facile d&#39;objecter qu&#39;un pays dirigé par un chef aussi amorti par temps de crise ne constitue une menace immédiate pour personne.&quot;La croissance ? Elle est là mais elle est faible ...&quot; hasarde Moi-statisticien. A 0% on peut effectivement parler de faiblesse ! Un tel déni, placidement énoncé devant des caméras sans que les deux intervieweurs ne se gaussent, méritera de figurer dans l&#39;anthologie des entretiens déphasés de 14 juillet.Cette séance télévisélyséenne était en effet un modèle d&#39;hypocrisie et d&#39;évitement des problèmes. &quot;Les taux d&#39;intérêt payés par le Trésor public français ont baissé, c&#39;est une grande victoire contre la finance&quot;, voyez-vous ça ... Hé bien non, c&#39;est uniquement le reflet d&#39;une décrue généralisée en Europe, provoquée par la défiance encore plus grande qu&#39;inspirent les dettes brésiliennes ou argentines notamment, qui incite les marchés à leur préférer le Vieux continent car l&#39;Allemagne le tient encore sous sa coupe et sa surveillance. La France n&#39;a strictement rien fait pour mériter cette baisse en réalité très fragile.Autre incongruité : &quot;il faut baisser le coût du travail, pas le smic&quot;, sachant que le handicap de compétitivité du travail en France est particulièrement marqué pour les emplois les moins qualifiés.Quant à la énième tirade présidentielle sur les efforts budgétaires et le pacte de responsabilité mis à toutes les sauces, elle masque encore et toujours le fait que ces réductions ne sont que des hausses auxquelles on renonce. Moins d&#39;un cinquième des économies annoncées sont vraiment identifiables et tangibles à ce jour. Pendant ce temps, les déficits se creusent et on annonce des baisses d&#39;impôt démagogiques tout en vantant les vertus de la fiscalité ... L&#39;enfumage s&#39;épaissit avec le temps.En réalité, Hollande poursuit sur sa lancée : croiser les doigts en espérant q&#39;une miraculeuse reprise survienne et, sinon, faire du chantage à Merkel et Draghi en les menaçant d&#39;une explosion de l&#39;Euroland.Mais le chantage, comme chacun sait, ne peut durer indéfiniment. Soit, à un moment donné, Hollande fait vraiment monter la tension et dans ce cas les taux d&#39;intérêt payés par la France grimperont aussitôt ; soit il roule inutilement des mécaniques et plus personne ne se laissera impressionner.Patience, plus que quelques mois pour que sonne l&#39;heure de vérité !<h3 class="s2">2 - Montebourg l&#39;embusqué</h3>C&#39;était un vrai discours de président-bis que celui de Montebourg à Bercy la semaine dernière. Reconnaissons lui un seul mérite : mettre clairement sur la table le caractère mortifère de la surévaluation de l&#39;euro. Pour le reste, nous avons eu droit à un nouveau pot-pourri de mensonges et de démagogie grossière.Montebourg s&#39;en prend aux rentes de quelques professions réglementées ? Fort bien, mais en ce qui concerne les sénateurs, députés, membres du Conseil économique et social, cégétistes d&#39;EDF, de la SNCM, SNCF etc ... ou fonctionnaires à statut en béton armé, on n&#39;entend curieusement rien. Les huissiers des tribunaux de commerce méritent assurément un bon coup de rabot à leurs privilèges. On attend celui qui sera donné à ceux des élus professionnels et grands hiérarques d&#39;Etat. Montebourg ne veut de réformes et ne parle de courage que s&#39;ils ne mettent pas en cause les clientèles électorales du PS.<a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/ces-autres-rentes-francaises-que-inspection-generale-oublie-peu-vite-dans-rapport-professions-reglementees-vincent-touze-1666622.html" target="_blank">&gt;&gt;&gt;&gt;&gt; A lire également : Ces autres rentes françaises que l&#39;inspection générale oublie un peu vite dans son rapport sur les professions réglementées</a>Quant au modus operandi de cette incohérente démarche, la confusion règne à un degré proche de celui qu&#39;entretient son chef. Montebourg veut, par exemple, que la Banque centrale européenne rachète des dettes françaises au prétexte éculé d&#39;eurobonds ? Certes, mais comment contraindra-t-il Allemands et Eurocrates à le faire ? Puisqu&#39;il ne s&#39;agit que de continuer à faire vivre l&#39;énorme système bureaucratique français, nos partenaires considèrent à raison que ces rachats ne feraient que repousser peu de temps le problème français, les déficits publics reconstituant fissa notre dette. La gauche butte toujours sur le même caillou : elle n&#39;a aucune crédibilité dans un bras de fer avec l&#39;Allemagne tant qu&#39;elle ne s&#39;attaque pas réellement aux rentes qui la font vivre. Mais elle n&#39;est pas suicidaire... Ne reste donc que, sous-jacente, l&#39;hypothèse de la faillite, qui est celle inavouée de Montebourg, lequel n&#39;a toutefois pas conscience qu&#39;il serait balayé lui aussi dans la tourmente.Car sa posture ne se comprend qu&#39;en admettant que ce ministre à la productivité auto-proclamée a d&#39;ores et déjà décidé de partir en claquant la porte. Il veut d&rsquo;évidence rallier à son panache rouge les élus socialistes qui joueront la politique du pire face à Hollande. Prononcé dans les locaux de Bercy, le discours de Montebourg avait un parfum de pronunciamiento socialiste contre son chef.Reste que d&#39;autres camarades, aujourd&#39;hui discrets, comme la Dame des 39 heures bientôt payées 35, sont positionnés sur le même créneau. Montebourg sera déjà bien fatigué quand il aura à croiser le fer contre ces concurrents.C&#39;est fou comme le monde du parti socialiste ressemble à une jungle capitaliste !<h3 class="s2">3 - Le silence est dur</h3>Cela sifflait fort du côté de la Concorde lundi dernier, j&rsquo;en suis le témoin. Manifestement, des garnements s&rsquo;étaient donné rendez-vous pour infliger au cortège présidentiel des bruits stridents. Mais le plus inquiétant pour notre président, c&rsquo;est plutôt le silence glacé de tous les autres : aucun applaudissement ou presque n&rsquo;a retenti sur son passage alors qu&rsquo;il y avait des dizaines de milliers de personnes sur les Champs Elysées, une affluence inhabituelle qui témoigne peut-être de l&rsquo;envie des Français de se rassembler pour s&rsquo;affirmer. Un présage ambigu pour le pouvoir ...En attendant et pour la énième fois le pauvre David Van Hemelryck a été neutralisé par la police sans que, pas plus qu&rsquo;hier, avant-hier ou avant-avant-hier, les médias ne s&rsquo;émeuvent de cette atteinte répétée à la liberté d&rsquo;expression.<h3 class="s2">4 - Delanoë exaucé</h3>Lui qui rêvait d&rsquo;une place de la République populaaaaaaire et feeeeeeestive et, pour cela, a fait raser la place et détruire les magnifiques fontaines aux dauphins qui ornaient les lieux depuis près de cent cinquante ans, a sans doute pu mesurer l&rsquo;ampleur de son succès lorsqu&rsquo;un rassemblement qui se voulait, &quot;un quatorze juillet aux couleurs de la Palestine (sic)&quot; a pu s&rsquo;emparer du site. Dans la révolution qui s&rsquo;annonce, cette pauvre place sera une sorte d&rsquo;open bar de l&rsquo;émeute et des contestations en tout genre. Il est probable que la nomenklatura social-boboiste finisse par en faire les frais. Il y a une justice et il n&rsquo;y a pas que les synagogues qui doivent trinquer.A lire de l&#39;auteur de cet article : &quot;<a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">Français, prêts pour votre prochaine révolution ?</a>&quot;, de Serge Federbusch, publié chez <a href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152244">Ixelles</a>, 2014. Pour acheter ce livre, <a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">cliquez ici</a>.<img alt="" height="343" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/capture.png" width="221" />

Arnaud Montebourg prépare-t-il un putsch ?

<h3 class="s2">1 - Procureur de son chef</h3>Alors que quatre syndicats ont pris la poudre d&#39;escampette, lors de la grande parlote plus connue sous le nom de conférence sociale, Valls a confessé aux députés socialistes qu&#39;il ne fallait &quot;pas accorder de portée excessive&quot; à cette fâcherie. Un bel aveu de l&#39;inutilité de ces séances d&#39;endormissement collectif dont on plaint les participants. Et si c&#39;était tout simplement l&#39;ennui qui les faisait s&#39;en aller ? La différence entre le socialisme et l&#39;hypnose, c&#39;est que la léthargie dans laquelle il finit par vous plonger ne peut vous guérir de quoi que ce soit.Valls, fort compréhensif, estime aussi que la décision de Force ouvrière est : &quot;une critique de la politique menée depuis deux ans, pas un refus du dialogue social&quot; ! Diable ... on savait que le ténébreux de Beauvau tenait l&#39;action de son prédécesseur, Ayrault, en piètre estime. Mais, parbleu, ce dernier n&#39;était pas seul à gouverner depuis deux ans, loin s&#39;en faut. Un certain Mou-Président était bel et bien de la partie et il est logiquement frappé de plein fouet par cette étrange critique. Il fut un temps où un Premier ministre eût été sèchement congédié pour moins que cela.Tout se présente comme si, ligoté par l&#39;immobilisme de son chef sur la plupart des dossiers, Valls prenait une sorte de revanche mesquine en le contestant à mots de moins en moins couverts. S&#39;il s&#39;accorde cette liberté, c&#39;est qu&#39;il pense qu&#39;après lui ce ne peut être que déluge en Normalie. Un nouveau Premier ministre ne sera, au mieux, que de cohabitation tant le régime hollandais est déjà à bout de souffle.La perspective d&#39;une fin prématurée de la législature actuelle prend d&#39;ailleurs lentement corps. L&#39;Assemblée a adopté le budget rectificatif de la Sécurité sociale par 272 voix pour, 234 contre et 54 abstentions. Or, Hollande et Valls ont atteint le niveau maximum de trahison de leur clientèle électorale supportable par la soi-disant aile gauche du parti socialiste. Le vote du moindre texte allant dans le sens de l&rsquo;austérité ou d&#39;une remise en cause des &quot;droits acquis&quot; se traduirait, après ce nouvel avertissement, par des votes carrément hostiles parmi les 54 abstentionnistes. Verts et socialistes rebelles auront de plus en plus fortement la tentation de &quot;tomber à gauche&quot; pour, en cas de dissolution, tenter de convaincre leur électorat qu&#39;ils ne sont pour rien dans l&#39;échec de leur patron.Saluons au passage l&#39;excellente suggestion de Xavier Bertrand qui a déclaré attendre du futur président de l&#39;UMP, pour peu ce parti existe encore dans quelques mois, qu&rsquo;il refuse d&rsquo;avance toute cohabitation avec François Hollande. De trois choses l&#39;une alors : soit Scooter 1er prend la menace au sérieux, écarte l&rsquo;idée de la dissolution mais s&#39;enfonce dans la paralysie, ne pouvant plus rien obtenir du parlement ; soit une crise de régime s&#39;ouvre pour cause de vacance durable du gouvernement ; soit un traître doublé d&#39;un masochiste accepte d&#39;aller à Matignon pour s&#39;y faire tailler en pièces au bout de quelques mois.La conscience de la nécessité pour la droite d&#39;aller le plus rapidement possible à l&#39;affrontement avec le président ne cesse en conséquence de gagner du terrain. Ce qui protège encore Hollande est le délabrement de l&#39;Ump, appareil qui ne tient plus que par ses élus locaux, aux rangs gonflés à l&#39;occasion des dernières municipales. Valls a donc toutes les chances d&#39;être le Premier et le Dernier ministre de François Hollande. Et, comme beaucoup de petits derniers, il peut se permettre beaucoup d&#39;insolence.<h3 class="s2">2 - L&rsquo;Allemagne toussera</h3>Selon l&#39;Office fédéral de statistiques Destatis, la production industrielle allemande a diminué de 1,8% en mai par rapport à avril, en données corrigées des variations saisonnières.&nbsp;Destatis a également révisé le chiffre d&#39;avril, mois où la production industrielle a connu un repli de 0,3% alors qu&#39;une hausse de 0,2% avait été annoncée précédemment. &nbsp;Le recul de mai est la troisième baisse consécutive de cet indicateur. Les analystes sont tous surpris et certains se demandent si la stagnation ne menace pas la première économie européenne, ce qui aurait naturellement des effets dépressifs sur les autres pays du continent. On va chercher l&rsquo;explication dans la géopolitique, les troubles en Ukraine ou en Irak. La réalité est que le marasme des pays du Sud, France incluse, principaux clients des Allemands, finit par toucher l&rsquo;économie germanique qui, d&rsquo;une certaine manière, les cannibalisait. Peu à peu, les dernières raisons de croire en une reprise s&rsquo;évanouissent.<h3 class="s2">3 - Limouzinzin</h3>Pour faire plaisir à Ségolène, le Limousin ira se faire voir en Aquitaine. Elle n&rsquo;en voulait pas. Ayrault, quant à lui, ne parvient toujours pas à rattacher les Pays de Loire à la Bretagne. Certains ex sont plus égaux que d&rsquo;autres.<h3 class="s2">4 - Finance amie, au secours !</h3>Mais où vont-ils trouver l&#39;argent ? Il y a eu et aura près de 8 millions de départs dus à des fins de carrière entre 2010 et 2020, vient de révéler l&#39;Insee. Ce chiffre&nbsp;englobe les retraites et les chômeurs dispensés de recherche d&#39;emploi. La base industrielle de l&#39;économie française s&#39;érode chaque mois un peu plus, comme vient de le rappeler la hausse du déficit commercial. La dette publique atteint des sommets. Pourtant, l&#39;évidence de l&#39;effondrement accéléré du système d&#39;assurance vieillesse ne suscite aucun commentaire du pouvoir. Il va décidément falloir supplier la finance amie de l&#39;être encore davantage dans les années qui viennent. Mais les Sapin ne montent pas jusqu&#39;au ciel.<h3 class="s2">5 - Rachida forfait</h3>Elle n&rsquo;a pas Free, elle n&rsquo;a rien compris...A lire de l&#39;auteur de cet article : &quot;<a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">Français, prêts pour votre prochaine révolution ?</a>&quot;, de Serge Federbusch, publié chez <a href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152244">Ixelles</a>, 2014. Pour acheter ce livre, <a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">cliquez ici</a>.<img alt="" height="343" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/capture.png" width="221" />&nbsp;

POT AUX ROSES dsk

Manuel Valls, dernier ministre 

Chronique du pot aux roses

<h3 class="Corps s2">1 - Paris sera toujours qatari, la plus belle ville du monde ...</h3>Si Maurice Chevalier revenait parmi nous, il modifierait légèrement le refrain de sa célèbre chanson et troquerait son canotier pour une cagoule. Les émeutes du Trocadéro et les pillages de l’avenue Kléber n’ont certes pas l’ampleur d’une guerre civile mais ils ont choqué l’opinion bien au-delà de leur impact matériel. Pourquoi ?En raison d’un sentiment de dépossession que la bien-pensance n’interdira plus de formuler.Dépossession d’abord parce c’est le Qatar, bailleur de fonds d’une France impécunieuse, qui choisit l’endroit où ses footballeurs, cocottes de luxe, feront la fête et où leurs supporteurs seront conviés à les aduler. Ils veulent une vue sur la tour Eiffel ? Ils l’auront, même si les lieux sont difficiles à contrôler. Quand on songe que l’esplanade en question a été baptisée "des droits de l’homme" il y a quelques années ...Dépossession des "ultras" ensuite, quelques dizaines de réprouvés du Parc des Princes dont certains ont fricoté avec l’extrême-droite mais qui, pour beaucoup d’entre eux, ne sont pas plus politisés que cela et se morfondent loin de leur ancien stade de prédilection. Le stade végétatif en quelque sorte ... Ils nient avec véhémence être à l’origine des troubles et en veulent pour preuve que les pillards photographiés arboraient des T-shirts du nouveau PSG, maillot honni par eux.Dépossession surtout du droit à parler clairement. "Racailles", "casseurs", "jeunes des banlieues", ceux qui en fin de soirée ont brisé vitres, abribus et véhicules sont toujours désignés par des périphrases qui encombrent la presse ad nauseam. Mais il y a les photographies et leur sèche objectivité. Nier l’évidence ne fait que provoquer le malaise puis le haut-le-coeur des téléspectateurs. Ôtez leur les mots, vous leur donnerez de la colère. L’enfer est pavé de bonnes intentions et le politiquement correct nourrit le racisme depuis pas mal de temps déjà.Les troubles du Trocadéro sont comme un condensé des mensonges, évitements et malaises de la France. C’est le retour du refoulé et du dépossédé. Ils révèlent les tensions qui parcourent et minent notre société et une part de sa jeunesse à la dérive. L’excuse sociale et le déni ne sont plus de mise. Le feu couve en France et, hier, le monde entier a pu s’en rendre compte.Ah non ... deux individus ont échappé à cette prise de conscience.Le premier demeure à l’Elysée et ne s’est pas exprimé sur le sujet, jugé trop périlleux sans doute.Le second s’appelle Delanoë, est maire de Paris et a déclaré en plein milieu des pillages : "C'est dommage qu'il y ait eu une poignée de perturbateurs, les débordements ont été contenus, la fête n'a pas été gâchée. Quand les joueurs ont pu montrer le trophée, tout s'est bien passé, mais il y a beaucoup de monde, mais je ne suis pas surpris, ça fait 19 ans qu'on attend ce titre à Paris. Les joueurs iront comme prévu dîner sur un bateau, ils iront sur la Seine, on va veiller à ce qu'il n'y ait pas d'incident sur les ponts, que quelqu'un tombe dans la Seine."Espérons que cette clairvoyance soit appréciée à sa juste valeur. Il fut un temps où l’on pouvait dissoudre les conflits dans la "fêêêête". Ce temps est révolu.<h3 class="Corps s2">2 - La barbichette de Bruxelles</h3>Il la tient, elle le tient par la barbichette ... De qui s’agit-il ? De François Hollande, le président que la normalité a donné à la France, d’une part et de la Commission européenne de l’autre.Hollande continue de chercher à gagner du temps par tous les moyens et de préserver le cœur de son électorat, la France à statut, en particulier celle de la fonction publique et ses nombreux pseudopodes. Néanmoins, il faut bien donner un peu de grain médiatique à moudre à Bruxelles. La réforme des retraites fera l’affaire, bien pratique car, si le problème est béant, l’échéance n’est pas immédiate.Ayrault a donc reçu les syndicats lundi dernier et Mou-Président va convoquer une "conférence de méthode" le 22 mai, une de plus. Après quelques psychodrames qui n’auront toutefois rien à voir avec la quasi-rébellion organisée par la gauche lors de la réforme Fillon, la durée de cotisation sera allongée l’hiver prochain, juste ce qu’il faut pour tenir en théorie trois ou quatre ans. Nous aurons quelques beaux défilés d’automne. Mélenchon présentera son profil le plus avantageux aux photographes. Il jouera du menton. Puisque tout sera fait a minima, sans trop de douleur immédiate et que les Français seront accablés par leurs quatre vérités démographiques et économiques, la résignation l’emportera à nouveau. C’est l’effet de la morphine sociale qui nous est injectée depuis plusieurs années.La Commission européenne fera alors semblant d’avoir arraché à la fille aînée de la crise une fameuse concession. De toute façon, il n’est pas question de pousser les Français à l’insurrection en leur demandant, par exemple, de réduire fissa le nombre de fonctionnaires ou de renoncer au Smic et aux 35 heures.En réalité, le hollandisme, par touches légères, contamine l’Europe. Ce ballet des petits pas règle-t-il un seul problème ? Non. Les projections de Bruxelles sur la reprise économique, fondement de tous ces calculs précautionneux, sont à peine moins optimistes que celles de Paris. Le double effet d’un euro suffoquant et d’une bureaucratie pléthorique rend impossible le retour à une croissance suffisante pour que la France puisse redresser sa situation budgétaire et ses comptes sociaux. A Paris comme à Bruxelles, l’atermoiement est de rigueur. Le mal français va continuer de doucement et lentement s’approfondir et les eurocrates, qui l’entretiennent, seront de plus en plus contaminés.Qui pourra demander à un autre pays les efforts dont la France sera dispensée ? Qui forcera Commission et BCE à revoir leurs politiques anti-croissance ? Là aussi, le feu couve.<h3 class="Corps s2">3 - Bercy beaucoup</h3>Fabius estime que Bercy a "besoin d'un patron". Ségolène, alias Blanche du Poitou, réclame une"restructuration de la vaste galaxie Bercy". Nourrirait-elle une ambition intersidérale ?Pierre Moscovici, pour toute réponse, se déclare fier de son action.Ce gouvernement prépare déjà sa rubrique nécrologique.<h3 class="Formatlibre s2">4 - Merci beaucoup</h3>A toutes celles et tous ceux qui sont venus apporter leur soutien à Clément Weill-Raynal devant la forteresse de France-Télévisions qui est un peu le pendant à l’Ouest de Paris de celle du ministère des finances à l’Est, l’une comme l’autre sur la Seine.Le pouvoir s’est construit des citadelles financières et idéologiques qui se répondent curieusement à chaque extrémité du fleuve lorsqu’il traverse la capitale.Pour l’heure Clément Weill-Raynal a échappé à ses poursuivants.&nbsp;&nbsp;

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