À Nogent, une surveillante a été poignardée à mort devant un collège par un élève. Ce nouveau drame par arme blanche survient dans un climat de violences juvéniles croissantes, où les homicides se banalisent. Un an plus tôt, Elias, 14 ans, tombait sous les coups d’une machette. Sa mère, aujourd’hui, ne réclame plus le silence ou la compassion, mais l’action. Face à la répétition de l’horreur, les familles endeuillées ne se contentent plus de marches blanches : elles prennent la parole, accusent, interpellent. Leur colère ouvre un basculement profond dans notre manière de regarder ces drames, non plus comme des faits isolés, mais comme les symptômes d’un système en échec.
11 juin 2025