Giorgia Meloni apparaît aujourd'hui particulièrement populaire en Italie ; bien davantage qu'Emmanuel Macron ou Olaf Scholz ne peuvent espérer l'être en France ou en Allemagne respectivement.
1 novembre 2024Le Réseau Atlantico
Best-Of du 7 au 13 décembre
Marc Lazar est professeur émérite d’histoire et de sociologie politique à Sciences Po et titulaire de la Chaire BNP-BNL-Paribas « Relations franco-italiennes pour l’Europe » à l’université Luiss de Rome.
Giorgia Meloni apparaît aujourd'hui particulièrement populaire en Italie ; bien davantage qu'Emmanuel Macron ou Olaf Scholz ne peuvent espérer l'être en France ou en Allemagne respectivement.
Giorgia Meloni a deux visages comme le dieu romain Janus. D’un côté, à l’international, elle a construit l’image d’une dirigeante raisonnable et dissipé les peurs des capitales européennes comme des milieux financiers et d’affaires. Mais en Italie, c’est une autre affaire.
La ligue, le parti dirigé par le ministre de l'Intérieur italien Matteo Salvini, a déposé ce vendredi une motion de défiance envers le chef du gouvernement Giuseppe Conte après avoir mis fin jeudi à son alliance avec le Mouvement 5 étoiles. Prochaine étape : des élections probablement en octobre que le leader populiste entend bien remporter.
11 août 2019Matteo Salvini, chef de la Ligue, a démenti tout financement de son mouvement par la Russie à la suite d'un article de BuzzFeed affirmant que des discussions à ce sujet avaient eu lieu. Dans les enregistrements dévoilés, Gianluca Savoini, proche de Salvini, discute avec des Italiens et des Russes pour dérouter vers la Ligue 65 millions de dollars provenant de 4 % d'une transaction d'achat de pétrole russe via des intermédiaires.
Les deux leaders, Luigi Di Maio et et Matteo Salvini, poursuivent les négociations pour trouver un accord de gouvernement. Mais plusieurs points de blocage existent entre le Mouvement 5 étoiles et la Ligue.
Malgré sa condamnation pour fraude fiscale, et bien qu'il ne pourra pas devenir le prochain président du Conseil, le "Caïman" a réussi à se hisser de nouveau au premier plan de la politique italienne.
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Le candidat de la Ligue du Nord Attilio Fontana a déclaré ce dimanche : "Si nous acceptons tous les migrants, nous ne serons plus nous. (…) Nous devons décider si notre ethnie, notre société, notre race blanche doit continuer à exister ou si elle doit être anéantie". Une déclaration outrancière mais révélatrice d'un climat tendu dans une Italie en attente du scrutin du 4 mars.
Emmanuel Macron arrive ce 11 janvier dans une Italie qui entre dans une période électorale plus qu'incertaine et il est hautement improbable qu'une majorité claire se dégage à la Chambre des députés et au Sénat.
Emmanuel Macron recevait hier à Lyon le président du conseil italien Paolo Gentiloni. Un sommet franco-italien qui avait pour but de tâter le terrain quant à la coopération entre les deux pays en matière d'Europe.
La position du Mouvement 5 étoiles sur la question européenne a nettement évolué ces derniers temps, tenant compte des enquêtes d'opinion favorables au maintien dans la zone euro de l'Italie par une majorité d'Italiens, même si l’euroscepticisme ne cesse de croître.
La percée politique du Mouvement 5 étoiles en Italie depuis 2013 est révélatrice du mécontentement de la population à l'égard de la classe politique, aspirant à un renouveau.
Voilà maintenant plusieurs mois que les Italiens se préparent à se prononcer "pour" ou "contre" la réforme du système politique italien à travers un référendum prévu le 4 décembre prochain. Dans le même temps, les mécontentements contre l'actuel Premier ministre, considéré par certains de ses détracteurs comme étant à la solde de Bruxelles, se sont accrus, transformant le référendum de décembre en un référendum "pour" ou "contre" Matteo Renzi, et par extension "pour" ou "contre" l'UE.
Le chef d'État italien est en "difficulté" après des défections au sein de son propre parti. Un conseiller aurait même évoqué une prochaine démission... démentie par le "Cavaliere". Mais si Silvio Berlusconi quitte le pouvoir, personne ne semble être en mesure de le remplacer.
Madonna a émis publiquement, en début de semaine, des doutes sur la crédibilité de Silvio Berlusconi. L'entourage du "Cavaliere" a réagi en la traitant de "communiste". Moins anecdotique qu'il n'y paraît, cette polémique révèle finalement les principaux traits du berlusconisme.