Nouvelle tendance publicitaire, le "Made in France" s'impose dans le marketing. Et son meilleur ambassadeur n'est autre que Arnaud Montebourg, ancien ministre du Redressement productif.
19 juin 2015Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Jean-Louis Levet est docteur d'Etat en sciences économiques.
Spécialiste des questions liées au développement technologique et industriel, il a exercé des responsabilités dans le secteur public et dans le secteur privé.
Ses essais animent régulièrement le débat public (par exemple, Sortir la France de l'impasse (1998), couronné par l'Académie des sciences morales et politiques ou Pas d'avenir sans industrie (2007).
Ses derniers ouvrages sont Les Pratiques de l'Intelligence Economique : Dix cas d'entreprises paru chez Economica en 2008 et GDF-Suez, Arcelor, EADS, Pechiney... : Les dossiers noirs de la droite paru chez Jean-Claude Gawsewitch en 2007 , et de Investir : une urgence absolue pour la France et l'Europe à télécharger chez la Fondation jean Jaurès (en libre téléchargement).
Nouvelle tendance publicitaire, le "Made in France" s'impose dans le marketing. Et son meilleur ambassadeur n'est autre que Arnaud Montebourg, ancien ministre du Redressement productif.
19 juin 2015La désindustrialisation a un impact sur le territoire français, de sorte qu'une fracture a tendance à se créer entre les métropoles qui ont su anticiper les changements en se spécialisant et les régions périphériques, isolées. Troisième épisode de notre série "Ce qu’on perd en perdant l’industrie".
Le plan d'investissements présenté mardi par Jean-Marc Ayrault devrait compter 10 à 12 milliards d'euros étalés sur dix ans.
L’usine Nissan de Sunderland, en Angleterre, était au plus mal en 2008. Sa santé et sa productivité sont aujourd'hui excellentes, en partie grâce à une bonne gestion des relations avec les syndicats. Faut-il y voir un signe encourageant pour les entreprises françaises ?
L'activité des industries continue de ralentir tous secteurs confondus, et cela depuis quatre ans. Allons-nous pouvoir rebondir un jour ?
Pour Pascal Lamy, directeur de l'Organisation mondiale du commerce, la France "a un vrai problème de compétitivité". Il appelle même à "accélérer le rythme".
La bonne santé de constructeurs comme Volkswagen ou Hyundai montre qu'il n'y a pas d'activité condamnée. Mais pour survivre, les industriels vont devoir investir et répondre à de nouveaux usages.
Alors que Sanofi a annoncé hier un plan social entraînant la suppression de 900 postes, les licenciements boursiers n'ont aucune définition juridique. Le gouvernement devrait réformer le licenciement collectif.
L'annonce du plan social du groupe automobile français a donné lieu à de vives réactions. Peugeot est montré du doigt par les salariés et une partie de la classe politique. Mais dans un contexte économique défavorable, l'entreprise paye le fait d'être trop sectorielle et focalisée uniquement sur le marché européen.
En juin, The Economist estimait que la France allait à l'encontre des forces de marché en s'opposant aux fermetures d'usines. Plutôt que de maintenir sous perfusion des usines en difficulté, la France devrait investir dans les secteurs d'avenir, et renforcer ses grands groupes.
Alors que le gouvernement a recensé près de quarante entreprises françaises en difficulté, le redressement de l'industrie française devra passer, à terme, par une négociation en amont au sein des entreprises plutôt que l'attente d'un hypothétique sauvetage d'urgence par l'Etat.
En dépit d'une activité économique ralentie, les États-Unis ou les pays du nord de l'Europe ont quand même pu compter sur le dynamisme de leur industrie manufacturière. Qu'en est-il pour la France ?
A la demande de l'État français, Arcelor Mittal devrait investir 17 millions d'euros pour sauver l’aciérie de Florange. Un soulagement pour les employés, mais faut-il à tout prix maintenir en vie une industrie à l'avenir incertain ?