Dans le monde arabo-musulman, des pays comme l’Égypte ou l’Arabie saoudite ont déployé une stratégie pour lutter contre les groupes islamistes radicaux. Est-ce que ces stratégies peuvent s’appliquer en Europe et en France ?
14 avril 2024Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Henry Laurens est historien et universitaire, spécialiste du monde arabe et professeur au Collège de France, où il occupe la chaire d'histoire contemporaine du monde arabe depuis 2003.
Dans le monde arabo-musulman, des pays comme l’Égypte ou l’Arabie saoudite ont déployé une stratégie pour lutter contre les groupes islamistes radicaux. Est-ce que ces stratégies peuvent s’appliquer en Europe et en France ?
14 avril 2024Les Palestiniens à Gaza exprimaient déjà avant le 7 octobre un certain mécontentement à l’encontre du Hamas, dont la gestion était critiquée sur plusieurs points.
La guerre en Syrie se poursuit et même avec une recrudescence dans son intensité ces dernières semaines.
De nombreuses nations, dont la France, les États-Unis et la Chine, exigent d’Israël qu’elle stoppe son assaut. Mais pendant ce temps, cela donne le sentiment que le Hamas passe entre les gouttes.
Pour séduire le public occidental, le Hamas souhaite que le récit de guerre porte sur les souffrances des civils palestiniens et la destruction des infrastructures de Gaza
Les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre ont provoqué une onde de choc au sein de la région, divisée entre le soutien à la cause palestinienne et la normalisation des relations avec Israël depuis les accords d’Abraham. Les pays arabes portent-ils une responsabilité majeure dans les difficultés rencontrées par les Palestiniens ?
Le conflit israélo-palestinien apparaît de plus en plus violent depuis le 7 octobre 2023 et les attentats menés contre Israël par le Hamas.
Un récent sondage, mené avant l'attaque du 7 octobre, montrait que seuls 29 % des habitants de Gaza soutenaient le Hamas. Il y avait également un très fort mécontentement envers l’autorité palestinienne en Cisjordanie ; et la majorité des sondés étaient partisans d’une solution à deux Etats.